Bon, j'ai pris de bonne résolution (qui dit résolution, dit forcément qu'on ne les tiens jamais ou très rarement), et pour me motiver à continuer donc ce oneshot que je dédie à ma croquette Royal Canin que j'aime plus que tout, qui se reconnaîtra, je me décide à poster le prologue de Error.
Depuis quand y a un prologue ?
Je viens de le décider à l'instant. Ça me sera sûrement plus facile pour continuer sur ma lancée vu que j'avais clôturé ça comme une boulette la dernière fois en m’auto bloquant comme d’habitude.
Oh j'ai l'habitude, les pannes d'inspirations sont si nombreuses chez moi. Par contre l'imagination, elle n'en finit jamais.
Je vais me taire et vous envoyer directement sur ce petit essai de littérature qui vaut pas grand chose mais bon (Maud si tu me lis un jour, donne moi ton talent <3)
Titre : Error
Pairing : Jaechun (Et encore, vous attendez pas à une grande histoire hein ?)
Rating : NC-16 (On va dire que vu que c’est du Mayu, c’est assez glauque)
Résumé : Je suis beau alors que je suis laid. Je suis intelligent et pourtant je suis idiot. J’aimerais retourner en arrière. En arrière … Pour que plus jamais je ne sois aussi fou que pour souhaiter vengeance. Car la vengeance n’amène qu’à la souffrance. A la perte d’autrui …
Note de l’auteur : Bon cet OS n’était pas à la base destiné à être adapté en version DBSK. Cela dit, tout est adaptable alors bon. Et puis, j’aime faire souffrir Jaejoong, vous comprendrez bien vite. Enfin, pas avec la petite merde que je vous sers en guise de prologue, j’avoue … Enfin bref, j’ai toujours de drôle d’idée et je voulais tester ce genre de récit alors voilà.
ERROR
Cela fait déjà deux ans qu’il est tapi dans l’ombre. Plus personne, ni même Internet ne fait mention d’aucun retour pourtant plus que probable.
Mais que fait-il ?
Très certainement qu’il attend le moment propice. L’occasion idéale qui marquerait à jamais son retour sur cette scène que seul les policiers sont dans leurs droits de souiller. De salir cette œuvre d’art somptueuse et pourtant si malsaine à la fois.
Que pouvons nous reprocher à un homme qui sacrifie sa vie à sa passion ? Un chanteur n’est-il pas comparable ? Les avis sont tellement discordants d’une personne à une autre. Ils sont si différents, que personne ne réalise qu’ils sont tout aussi semblables.
Pourquoi personne ne peut comprendre que la vie n’est là que pour pousser chaque jour la mort un peu plus ? D’ailleurs, qu’est-ce que la vie ? Ce n’est qu’une notion dans un vocabulaire prédéfinis, ou seule l’évolution est prise en compte dans une fourmilière d’être humain. Cette même fourmilière que le temps décime sans un regret. Et qui dans votre dos vous remplace par des pseudos prototypes sans erreur, qui feront tourner un monde où bientôt votre existence n’aura plus aucun sens. Encore si toute fois, elle en avait une jusqu’à présent …
Peut-être même qu’il est déjà de retour. Trop aveugles que pour faire la différence entre un sac à ordure singulier et un sac poubelle suspect. De toute façon, les médias ne sont plus se qu’ils étaient. Plus personne ne fouille dans la vie des autres. Nous sommes triés sur commande. Il n’y a plus que propagandes et pubs mensongères.
Ah au fait ! J’ai oublié de me présenter. Je me prénomme Kim Jaejoong, 17 ans. Voilà, c’est tout. Vous n’avez rien besoin de savoir de plus.
Déjà pourquoi lisez-vous ceci ?
Vous violez ma liberté d’expression.
Vous violez mon intimité.
C’est comme si vous cherchiez à lire dans ma tête, comme si vous m’observiez moi et ma copine dans nos rares moments d’intimité. Cloîtrés comme de vulgaires mendiants dans une couverture sale, allongés sur un canapé dans une vieille cave a partager nos seuls sentiments sans avoir à parler.
Des sentiments certes passagers pour des enfants de notre âge, mais nécessaires à la progression de notre développement dans ce monde putride ou plus personne n’a le droit de faire se qu’il désire. Où tout est définis selon un règlement strict.
Parce que de nos jours, tout ne se base que sur l’apparence ou les capacités d’autrui. Il ne suffit que de savoir lire l’étiquette placée soigneusement sur le front de chaque individu pour faire votre choix. Nous sommes tous triés. Beau. Moche. Intelligent. Idiot. Autre.
Il n’y a pas d’alternative. Si tu nais Beau, tu es Beau. Si tu nais Intelligent tu es Intelligent. C’est comme ça. Puis-je dire que je suis chanceux d’être Beau et Intelligent ? Non, car tous les efforts que je mène résultent à une évidence.
Je suis beau et c’est tout.
Il n’y a rien d’autre à remarquer. C’est votre classe, votre race et votre nom.
Enfin, je me dis que dans le pire des cas, même si je ne deviens pas chirurgien, je pourrais toujours finir dans une boite ou entre deux feuilles d’un magazine pour fille sans cervelle. Et si la chance me sourit, je pourrais même devenir acteur. Non pas parce que j’ai du talent, mais tout simplement parce que ma présence et mes sourires feront rêver des milliers de filles. Je pourrais n’apparaître qu’une fois tous les dix épisodes, ou une fois à la fin d’un film, j’aurais pu faire toute la différence.
Finalement, j’ai bien fait de foutre mes économies dans ce journal pourri.
J’ai beau me dire intelligent, me lancer à bras ouverts dans des études complexes dont mes parents sont incapables d’en comprendre le sens, j’ai toujours gardé au fond de moi certains préjugés : Les journaux intimes, ce ne sont que des trucs de fille. De fille refoulées.
Ben non ! J’étais bien con. Car aujourd’hui, c’est moi le refoulé qui simule un épanouissement qui n’existe plus.
Aujourd’hui c’est moi qui me balance au bout d’une corde invisible à la recherche de quelqu’un qui aurait un certain intérêt à m’écouter, non pas pour me soutenir, mais pour me comprendre. Parce que dépassé le stade de l’enfance on ouvre tous les yeux un jour ou l’autre sur se qui nous entoure. On y comprend les vices, et toutes les saloperies qui compose l’univers. Et qu’est-ce se qu’on se dit ? Qu’on va tout faire pour changer ça, qu’un jour on va leur montrer. Mais les efforts sont très vite remplacés par une flemme qui se transmet comme la peste. Elle se propage vite et bien. Pas étonnant que le monde est se qu’il est et que les machines remplacent les hommes, accessoirement la classe des Moche et des Autre.
En tout cas, ce n’est pas à mes crétins d’amis que je pourrais me confier. Nous ne sommes pas sur la même planète. Déjà, nous ne sommes pas tous de la même catégorie. Chose très peu probable actuellement que de mélanger plusieurs étiquettes en une. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est un crime. Mais c’est tabou en tout cas. D’ailleurs, c’est une bien belle connerie. Au tant me séparer de ma mère tout de suite. Un Beau et une Idiot, improbable n’est-ce pas ? Et pourtant vrai !
Je pourrais aussi vous parlez de l’économie qui chute encore et toujours, et pourtant, je préfère vous dire merde. La télévision en parle assez bien. Pourquoi gaspillez des lignes de ce précieux lien qui me rattache encore au monde dans lequel je vie ?
Car tant que j’écris, je vie. Et comme ma vie semble filer au bout de mes doigts comme la cigarette qui se consume dans mon cendrier, je me le prouve. Je vous le prouve et je me délecte à vous partager ma haine envers ce monde, mes amis, ma famille … Envers moi.
N’allez pas vous imaginer maintenant que ma vie est à chier. Je serais franc avec vous, même si la franchisse n’est pas mot courant dans mon vocabulaire. Ma vie n’est qu’une spirale infernale qui tourne sur elle-même. Et j’en suis sa victime préférée. Elle me réserve un ennui quotidien qui prend un malin plaisir à m’abandonner parfois pour hanter d’autre personne.
En fait, ma vie n’est pas plus ni moins la même que celle des gens de mon espèce ; les gens Beau. On ne connaît rien, on se berce d’illusion et on se retrouve là, comme de beaux parleurs à pleurer d’une éventualité qui ne se présentera jamais.
Même si je suis à cheval entre deux étiquettes, mon existence ne s’en voit pas pour au tant différente. Je passe moins de temps à zoner avec des garçons crédules que je n’apprécie souvent que très peu, et qui se renferment dans la drogue ou autre moyen échappatoire pour oublier qu’ils s’ennuient, ou tout simplement se détacher de cette réalité qui les enferme un peu plus tout les jours dans une prison sous verre. Et moi, dans tout ça, même si je ne suis pas le garçon le plus clean qui soit, je ne me drogue pas. Ce n’est certainement pas l’envie qui manque, c’est les moyens financiers. Une chose qui reste capital même maintenant.
La seule différence que je puisse voir serait que j’ai juste plus de culture et quelques bouquins bien rangés dans ma bibliothèque. Un luxe pour certain, mais en tout cas pas pour moi.
Quand je me regarde sur les vieilles photos de famille qu’il reste dans le salon, je me demande très souvent si je ne suis pas qu’un étranger. Je ne vois aucun point commun, seulement des différences flagrantes. Aucune uniformité, simplement trois individus en parallèle, lié uniquement par un nom de famille que tant d’autre porte sans que j’en aille vraiment conscience. De toute manière aujourd’hui qu’est-ce qu’un nom ? Autre fois il servait à désigner quelqu’un, mais à présent il ne sert à rien. Nous ne sommes personnes, seulement des animaux. Les seuls animaux qui se voient munis d’un nom que les gens prennent la peine de retenir et de prononcer sont ceux qui détiennent l’argent ou le pouvoir …
Avez-vous remarquez qu’étrangement aucune classe n’était dédiée aux riches ? Parce qu’on peut être riche en étant Moche, tout comme on peut l’être en étant Idiot. Ce n’est pas une capacité, simplement une force, un bonus (tout dépendant comment on le perçoit). Personne ne s’y attarde vraiment, sauf ceux qui en bénéfice. Se qui est loin d’être mon cas.
Déjà, pour commencer, je n’ai plus de père. Bon, ça n’a pas été une grande perte puisque cet homme n’était qu’un incapable qui ne réussissait rien dans sa vie. La seule chose qu’il ait réussie, et encore, j’hésite à le remercier : C’était m’engendrer. Rajoutons à cela, son excellence dans le domaine de la violence verbale. Un pauvre type en gros qui ne travaillait pas et qui passait sa vie à boire et à crier pour faire chier son monde et se dire dictateur. Mais je ne le blâme pas, parce qu’il avait au moins eut l’audace d’exercer de fausses compétences dans une endroit ou il pouvait se le permettre. Il savait pimenter sa vie et jouir de son autorité réduite. Après si vous voulez mon avis, il n’était pas bon dans ce domaine, et les seuls résultats qu’ils pouvaient obtenir de ma part n’était autre que des crises et parfois même des fugues. Des évasions qui ne duraient pas très longtemps à vrai dire … Pas que ma volonté de fuir ma maison était faible, loin de là. C’est juste que j’étais immédiatement retrouvé et ramené chez moi.
Il n’a pas été le modèle qui m’a fait devenir se que je suis, ça c’est un fait. Ma mère non plus à vrai dire.
12 janvier 2047.
La prochaine fois, j'essayerai de poster le prologue de Play Again~, ou bien mon oneshot Last Farewell. Enfin si toute fois, je le termine. Je suis pas loin de la fin, mais bon ... XD
Enfin voilà quoi x)
Sur ce, je vais taper au propre mon élocution de demain. Et peut-être l'apprendre un peu par coeur. Ça aide quand on a un oral. Si, si, je vous jure x)