Titre : Comment Steve Rogers commença à apprécier le repos
Personnages/Pairing: Tony et Steve.
Disclaimer: Rien à moi, non plus !
Rating : PG
Drabble écrit à la suite de
celui de
taraxacumoff :)
Si Tony a longtemps détesté les temps morts, il en va de même pour Steve, d’une façon diamétralement opposée et si semblable au fond.
Captain America est un soldat, doit toujours être en service car depuis que le sérum lui a été injecté le devoir est sa vie, autrement dit défendre, protéger, voilà pourquoi au lieu d’une épée, c’est un bouclier qu’il brandit.
Les temps de pause, ce sont les moments de creux où d’autres sont sans doute en danger, où il se remémore la mort de Bucky, où il n’est pas vraiment Captain America, seulement Steve. Parfois c’est bien déroutant quand on est dans un pays où tous les amis d’autrefois ont trop vieillis pour qu’on les reconnaisse.
Puis, tout commence par une partie de basket avec Tony et se termine par un club de jazz jusque tard le soir, avant un marathon de films et de séries. Entre deux épisodes de Grey’s Anatomy (où Steve est perplexe devant ce mélange d’incohérence et de coups de théâtre qui fait passer le soap de leur équipe pour de simples taquineries), Tony lui enseigne que se détendre et embrasser n’est pas un mal. Il faut dire que le scientifique est un bon professeur, très bon.
Les creux que comblent Tony ne sont plus des moments de vide et lorsque le scientifique apprend que Steve dessine, il lui demande une preuve, avant d’essayer de construire la maquette du petit Iron Man que l’américain a esquissé sans vraiment y réfléchir. Sans comprendre comment, il lui arrive ensuite de dessiner Tony comme il le voit, presque comme il le préfère, en tenue de travail, de l’huile sur les mains, construisant aussi facilement que Spider-man tisse sa toile, faisant des prouesses qui laisseraient la plupart des gens sans voix.
Sans parler d’un de ses moments préférés de la journée, à savoir sentir tôt le matin l’eau tiède de la douche, le corps de Tony Stark, plus vraiment ensommeillé, contre le sien.