[drabble] Scott Summers (Cyclops) - x-men- T
Titre : Ce qui doit être fait
Personnage : Scott Summers (Cyclops)
Timeline : quelque part après Schism
Univers : 616, sert de support pour « le jour d'après et les autres ».
Censure : T
Disclaimer : Rien à moi
Mots : 480
Note :
++
Certains jours, Scott aimerait tout arrêter.
Toujours, il se raisonne en pensant qu’il ne peut pas.
Parfois, il se demande pourquoi il s’obstine, qu’il ne passe pas le flambeau à Storm, Emma ou une autre personne.
Ce sont les gens qui sont morts, ceux d’hier et d’aujourd’hui. Personne ne sait aussi bien les dates d’anniversaire que lui. Il ne dit rien, se tait. Qui se soucie de savoir ? Il ne prie pas, non, il n’est pas Kurt, pas croyant. Il est Scott Summers, le chef qui a failli souvent et c’est douloureux de se souvenir, mais incontournable pour éviter l’échec.
Moins de deux-cent. Moins, encore moins à chaque attaque. S’installer sur une ile, loin des débris d’une ancienne maison, ne pas penser à Xavier, la douleur est encore là, profonde. Il sait comprendre la tactique, les secrets, mais n’approuve rien, parce qu’il a été l’homme de Xavier durant des années et que maintenant, la coupe est pleine, beaucoup trop.
Ce sont les gens qui manquent, la voix de Kurt qui revient soudain, le désignant du doigt, contestant son autorité (Il n’a pas eu tort, non, il n’a pas eu tort d’ordonner ce qu’il a ordonné). Ce sont les regards qu’il sent sur sa nuque, son fils qui est parti, le vide.
Reste calme. Calcule. Fais ce qui doit être fait.
Même si lorsqu’on découvre, certains, dont les plus proches amis qui lui restent n’approuvent pas, qu’il perd Hank, puis Bobby (il les connait depuis l’adolescence, depuis si longtemps), qu’après Wolverine jette des regards noirs (il peut parler, Scott pense qu’il ne tiendra pas deux mois en chef), crache Jean Grey quand il le faut et que les deux se battent.
Ce qu’il veut, c’est protéger ce qui reste des mutants, son peuple, son école.
Il n’est pas Magneto, ne veut plus être comme Xavier. Non, sa voie est ailleurs, quelques parts entre le pragmatisme et ce qu’il garde de ses idéaux personnels, dans les mains d’une jeune rousse aux grands yeux verts et le souvenir de ceux qui restent, qui sont partis, pour toujours ou quelques mois.
Il sait qu’il ne peut s’arrêter, non.
Il l’a fait une fois, puis, a vu le manque, ce quelque chose qui ne lui allait pas.
Et il y a ceux qui sont restés, qui ont confiance en lui.
Il ne veut pas les trahir.
Reste calme. Calcule. Fais ce qui doit être fait.
Et ne pense plus au passé, mis à part pour compter les échecs, les anniversaires où tu te souviens, mais ne pries pas. C’est pareil, en quelque sort.
Il est Scott Summers, chef des vrais X-men.
Il sait que s’il arrête, il se sentira seul, éteint, les autres seront en danger.
Il est Scott Summers, chef des vrais X-men.
Et quoiqu’un sale petit canadien griffu dise, il le restera.
Reste calme. Calcule. Fais ce qui doit être fait.
Le reste viendra après.
Personnage : Scott Summers (Cyclops)
Timeline : quelque part après Schism
Univers : 616, sert de support pour « le jour d'après et les autres ».
Censure : T
Disclaimer : Rien à moi
Mots : 480
Note :
++
Certains jours, Scott aimerait tout arrêter.
Toujours, il se raisonne en pensant qu’il ne peut pas.
Parfois, il se demande pourquoi il s’obstine, qu’il ne passe pas le flambeau à Storm, Emma ou une autre personne.
Ce sont les gens qui sont morts, ceux d’hier et d’aujourd’hui. Personne ne sait aussi bien les dates d’anniversaire que lui. Il ne dit rien, se tait. Qui se soucie de savoir ? Il ne prie pas, non, il n’est pas Kurt, pas croyant. Il est Scott Summers, le chef qui a failli souvent et c’est douloureux de se souvenir, mais incontournable pour éviter l’échec.
Moins de deux-cent. Moins, encore moins à chaque attaque. S’installer sur une ile, loin des débris d’une ancienne maison, ne pas penser à Xavier, la douleur est encore là, profonde. Il sait comprendre la tactique, les secrets, mais n’approuve rien, parce qu’il a été l’homme de Xavier durant des années et que maintenant, la coupe est pleine, beaucoup trop.
Ce sont les gens qui manquent, la voix de Kurt qui revient soudain, le désignant du doigt, contestant son autorité (Il n’a pas eu tort, non, il n’a pas eu tort d’ordonner ce qu’il a ordonné). Ce sont les regards qu’il sent sur sa nuque, son fils qui est parti, le vide.
Reste calme. Calcule. Fais ce qui doit être fait.
Même si lorsqu’on découvre, certains, dont les plus proches amis qui lui restent n’approuvent pas, qu’il perd Hank, puis Bobby (il les connait depuis l’adolescence, depuis si longtemps), qu’après Wolverine jette des regards noirs (il peut parler, Scott pense qu’il ne tiendra pas deux mois en chef), crache Jean Grey quand il le faut et que les deux se battent.
Ce qu’il veut, c’est protéger ce qui reste des mutants, son peuple, son école.
Il n’est pas Magneto, ne veut plus être comme Xavier. Non, sa voie est ailleurs, quelques parts entre le pragmatisme et ce qu’il garde de ses idéaux personnels, dans les mains d’une jeune rousse aux grands yeux verts et le souvenir de ceux qui restent, qui sont partis, pour toujours ou quelques mois.
Il sait qu’il ne peut s’arrêter, non.
Il l’a fait une fois, puis, a vu le manque, ce quelque chose qui ne lui allait pas.
Et il y a ceux qui sont restés, qui ont confiance en lui.
Il ne veut pas les trahir.
Reste calme. Calcule. Fais ce qui doit être fait.
Et ne pense plus au passé, mis à part pour compter les échecs, les anniversaires où tu te souviens, mais ne pries pas. C’est pareil, en quelque sort.
Il est Scott Summers, chef des vrais X-men.
Il sait que s’il arrête, il se sentira seul, éteint, les autres seront en danger.
Il est Scott Summers, chef des vrais X-men.
Et quoiqu’un sale petit canadien griffu dise, il le restera.
Reste calme. Calcule. Fais ce qui doit être fait.
Le reste viendra après.