Sortir (n'importe quoi)

Mar 01, 2009 21:28

Par obligations, j'ai eu à visiter Montréal. J'ai fait un détour par Sherbrooke, question d'aller voir quelques copains locaux et me charger de quelques pièces de Volvo, dont une transmission importée de France et quelques poulies en aluminium préparées spécialement par un machiniste. Que voulez-vous ? Je suis un gars comme ça. Je suis un gars comme plein d'autres ça aussi, mais entres autre comme ce ça là.

Le responsable des réservations nous a casés à l'hôtel Le Châblis, qui se trouve à l'intérieur de l'arrondissement Notre-Dame-de-Grâce. Bien qu'extérieurement correct, j'ai immédiatement remarqué que je me trouvais dans un curieux quartier, et à l'entrée, mon attention s'est dirigée vers le "menu" des chambres, et la tarifation minimale de quatre heures. Oui quatre heures.

Le menu mentionné comprenait des chambres avec néons autour des lits, miroirs au plafond et poteaux de danse. Sans parler des nombreuses voix de jeunes femmes qui circulaient dans le corridor durant la nuit. À la télé le matin, de la pornographie 24/7 sur plusieurs canaux. Il fut impressionnant pour moi, qui voulait entendre et voir la dame de la météo, de me retrouver avec, en gros volume et haute définition, les cris d'une femme en simulation orgasmique, son rectum rempli d'une longue verge velue. Et sans aucune protection intime, je vous en prie !

Le déjeuner était décevant.

Entretemps, la visite s'est prouvée pédagogiquement presque inutile et, question avancement, frustrante. Par ailleurs, en faisant un autre détour vers Senneterre pour rejoindre femme et enfant en visite chez leurs parents, passer Laval m'a pris une heure, autour de 15km/h. Relâche oblige.

Phénomène intéressant; à la sortie de St-Jovite, j'ai vu la température passer de 7°C à -10°C, instantanément. La pluie est passée à un étrange mélange de neige, de glace et de vent... et les gens sont passés de 120km/h à 60, instantanément. J'ai rarement doublé autant de véhicules à l'intérieur d'une heure de route.

Chez mes ancêtres, j'ai été contacté par un oncle de ma mère à qui j'ai envoyé un courriel dans les derniers jours. C'est un homme d'un certain âge, en fait presque canonique, qui possède plusieurs maisons et logis en France. Comme nous avons réservé un vol vers Paris pour le premier mai, nous nous sommes dit que je pourrais lui rendre visite, mais plus encore il nous a offert d'habiter une de ces maisons. Nous avons grossièrement le choix entre un appartement à Paris, une petite bicoque près du Château de Vincennes et une maison de pierre probablement trois fois centennaires près de La Rochelle, au bord de la mer.
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