Le très beau, le sublime, l'étonnant banal du quotidien

Jul 06, 2007 17:15

Wow.
C'était toute une putain de semaine.
Plus de quarante heures de travail, une télé neuve (défectuosité excessive de l'ancienne, pas un caprice - le meuble couleur cerisier acheté pour l'occasion était peut-être moins requis), très peu de temps en famille (travail de soir), terminé The Satanic Verses (d'ailleurs excellente lecture, quoique la fin soit abrupte) pendant mes longues heures d'attente au travail, et écouté un film d'action obèse en clichés mais néanmoins rebondissant (Shooter).
Je suis à la maison, en cargo et t-shirt, et je me sens léger, trop léger sans mon ceinturon, mon arme et mon pare-balles. C'est fou ce qu'une habitude peut se construire vite.
Si on ne compte pas le développement d'une subite et irritante inflammation du larynx, c'est tout de même une semaine comme je les aime, constructive, imparfaite, occupée mais non pleine. Heureusement, je peux sipper ce verre de vin amplement mérité, et aller préparer un repas vite fait avant de m'enfoncer dans l'ivresse jusqu'à ce que luxure et sommeil s'ensuivent. Je suis probablement, en puissance, l'un des pires connards de sensualistes que la planète ait porté.
Et à ma défense je vais citer ce connard de Daniel Lavoie;
Mais j'm'en fous, ma blonde m'aime
Quand même
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