Tiens, quasiment un mois sans majer le LJ... Ca n'est pas que je n'ai rien eu à raconter en un mois (enfin, pas plus que d'habitude...), mais c'est plutôt que ce mois a été assez rempli et que je n'ai jamais trop eu envie de me poser par ici.
Quand je repense à Avril qui a filé à une vitesse phénoménale (le genre de mois où chaque jour est le même que la veille et où rien ne se passe), je me rends compte que Mai a été un mois à l'opposée totale. Il ne m'a pas paru interminable (contrairement à mes journées de boulot... J'ai déjà dit que je voulais *vraiment* un job de grande personne où je peux utiliser ma cervelle ?), mais il a été bien rempli.
Il faut dire qu'il a été coupé en trois parties bien distinctes : pré-Epic!Weekend du 13 au 16, l'Epic!Weekend, et le post-Epic.
Le pré-weekend a été long, un peu comme quand on attend Noël. On trépigne, on s'impatiente, ça n'arrive pas assez vite, mais on sait qu'une fois qu'on y sera ça sera merveilleux mais bien trop court ! Alors on fait des plans, on cherche quoi faire pour rendre le tout encore mieux que prévu, et on finit par en faire une montagne. Puis dans les derniers jours, on entre dans l'euphorie des derniers préparatifs et on essaye de mettre de côtés ses doutes. Parce qu'on a prévu très grand et qu'on n'a pas envie que ça foire. Mais on sait que Noël, ça a toujours tendance à foirer un peu quelque part... Mais c'est magique, alors cette fois ça ne va pas foirer !
Et le weekend est arrivé ! Et rien n'a foiré. Du tout. Tous nos plans ont fonctionné à la perfection, on a eu une météo qui s'alliait parfaitement avec nos activités (alors que c'est l'Angleterre ! Le Pays où la météo te fait tellement de blagues que c'est un réel sujet de conversation ici !).
Je ne vais pas faire tout raconter mais on a : visité la BBC, pris des photos avec le Tardis, déjeuné à l'endroit le plus agréable de Londres en été, vu les cheveux de Lady Gaga (la vraie), bu des cocktails refroidis à l'azote liquide dans un Speakeasy des 30's, brunché (avec des fraises délicieuses), fait du paintball, fait un karaoké à la japonaise (dans des booths). Et pour finir, le lundi on est allé voir Much Ado about Nothing. À la première représentation de David Tennant et Catherine Tate. On a couru à la sortie des artistes une fois les acteurs sortis de scène, et on a pu les voir en vrai. David à quelques mètres de nous, bien trop entouré de fans pour qu'on puisse l'approcher, mais Catherine à quelques centimètres. Et là, Vio lui a dit qu'on était des fans françaises, et Catherine a eu la réaction qui a couronné notre Week-end et qui lui a donné une bonne fois pour toute ses gallons d'épisme :
*grand yeux étonnés de Catherine*
- Oh, really ? Well, vous savez, je parle un petit peu le français, j'ai étudié au Havre !
En français dans le texte. Avec un tout petit accent anglais absolument adorable.
Deux-trois compliments échangés en français et deux signatures sur nos programmes plus tard, on n'a complètement perdu notre capacité à réfléchir. On se dit qu'on retournera plus tard durant l'été à la sortie pour pouvoir aussi approcher David, mais là on a eu bien plus que ce qu'on attendait.
Le post weekend a été le plus simple et le plus court. Il m'a fallu 4 jours pour descendre de mon nuage et le reste du mois pour m'en remettre physiquement/moralement. Entre les courbatures de malade et la crève que je me suis chopée par la suite, j'ai passé un temps fou à dormir, quand je ne bossais pas.
Dans les bons côtés, je me suis fait une intégrale de Parks and Recreations en deux jours et je suis devenue accro à cette série. Je voue une adoration sans borne à Amy Poelher, et j'ai décidé de me trouver un Ben Wyatt. Parce que Ben Wyatt is love !
J'ai aussi commencé la lecture de Game of Thrones, et je n'arrive pas à lâcher ce bouquin. Tellement que je n'ai aucune envie d'aller me coucher le soir et surtout que je n'ai pas envie d'aller bosser, car ça m'empêche de lire la suite (et j'en suis encore aux passages que j'ai vu à la tv !). Je n'avais pas vécu ça depuis Harry Potter, et soyons franc, à l'époque HP je l'amenais avec moi au lycée et je pouvais le lire entre les cours, durant mes deux heures de bus quotidiennes, et surtout les 3 derniers tomes sont sortis durant l'été. J'ai donc pu m'enfermer dans ma chambre pendant 2 jours sans que l'on vienne me déranger. Faire ça pose un peu plus de difficulté à présent. Je me vois mal lire GoT entre deux cafés et trois tables à nettoyer... Donc à la place, je me réveille 2h en avance le matin, histoire d'avoir un peu de temps pour me balader dans Westeros... Et ensuite je chouine parce que je n'ai vraiment pas envie d'en partir. J'ai hâte d'être dans une soixantaine de pages pour plonger dans l'inconnu !
Dans les moins bons côtés, on a atteint le moment de l'année que je n'aime pas. Celui où on n'a quasiment plus rien à regarder à la tv. C'est simple, mon calendrier se borne à : Samedi Doctor Who (et ça finit dans deux jours...), Dimanche : The Killing (et boudiou que c'est chiant comme série finalement...), Game of Thrones (je suis accro, je vais pleurer quand ça sera fini, je le sens !). Et c'est tout. Ca me déprime, surtout qu'on n'aura pas de Mad Men cet été... Et vu la déconfiture qu'a été True Blood l'année dernière, j'en attend peu cette année...
Dans les côtés pas bon du tout, je n'arrive plus à écrire. Je stagne à 200 mots/jour, quand j'arrive à en écrire un... Durant le pré-week-end, j'avais réussi à m'astreindre à une bonne discipline. Deux heures d'écriture chaque soir. Ça a été difficile à certains moments (surtout que j'ai eu des scèns particulièrement difficiles à écrire), mais j'étais contente de mon avancée. Mais depuis je suis bloquée. Il me reste peu de pages à écrire pour clore mon chapitre 5 (du moins le lancer en beta-reading), mais je n'y arrive pas. Les scènes ne veulent pas avancer, elles stagnent et ça m'agace. Mes personnages se chamaillent alors qu'ils n'étaient pas du tout censés le faire à ce moment là, et j'ai l'impression de ne pas avancer dans l'intrigue. Le problème, c'est que ces chamailleries m'ont l'air à présent indispensable pour qu'on comprenne leur relation... Parce qu'au final je n'avais jamais établi ces relations là.
Et c'est là mon problème en fait. J'étais persuadée d'avoir quasiment atteint la fin de ce chapitre. Je croyais qu'une demi-douzaine de pages seraient largement suffisantes pour le boucler, mais au final pas du tout. J'ai certes écrits les scènes clés du chapitre (sauf une), mais je ne me suis focalisée que sur l'histoire, et j'ai oublié d'y mettre l'essence des personnages "secondaires" (au chapitre, puisque chaque chapitre change de POV), et ils sont en train de me monter une rébellion...