(no subject)
Ce feeling de merde.
Se dire que c'est normal d'être différente et que c'est pas grave, que j'ai pas à me taper leur trucs, qu'ils ne peuvent pas me comprendre.
Ne pas m'exprimer parce que je ne trouve pas les mots. Se taire plutôt que de bredouiller. Se sentir conne de se taire. Ne pas s'ouvrir, ne pas communiquer. Croire que c'est toujours la situation qui fait que. Moi être totalement en dehors du monde, c'est évident. Envisager de faire un truc, hésiter pendant 15 plombs. Entendre cette voix intérieure "Nooooon tu vas enfin le faire ? GENRE." Et peut après : "bon c'est bien, on s'est bien marrés à envisager l'option de se bouger mais retour à la réalitée là, tu ne vas pas le faire. Va chercher une excuse lamentable et pleurer sur ton sort, tiens."
Peut-être qu'un jour je saurais répondre aux questions "T'écoute quoi ?" et "Pourquoi t'étudies le Japonais ?". Quand je serais grande.
Et pourquoi j'ai peur ? Pourquoi j'ai envie de fuir tout en sachant que je le regretterais 30 secondes après ?
Quand il ne se passe rien, je me fait des films en pensant que si c'était comme çà et çà et si et çà et çà...
Mais vu qu'il ne passe rien, je me dis que c'est toujours la situation, pleurer sur mon sort. Et quand bien même çà se présente comme un film... panique total, oui mais non, enfait l'inverse c'était bien aussi, je suis pas sûre euh...
Se dire que c'est normal d'être différente et que c'est pas grave, que j'ai pas à me taper leur trucs, qu'ils ne peuvent pas me comprendre.
Ne pas m'exprimer parce que je ne trouve pas les mots. Se taire plutôt que de bredouiller. Se sentir conne de se taire. Ne pas s'ouvrir, ne pas communiquer. Croire que c'est toujours la situation qui fait que. Moi être totalement en dehors du monde, c'est évident. Envisager de faire un truc, hésiter pendant 15 plombs. Entendre cette voix intérieure "Nooooon tu vas enfin le faire ? GENRE." Et peut après : "bon c'est bien, on s'est bien marrés à envisager l'option de se bouger mais retour à la réalitée là, tu ne vas pas le faire. Va chercher une excuse lamentable et pleurer sur ton sort, tiens."
Peut-être qu'un jour je saurais répondre aux questions "T'écoute quoi ?" et "Pourquoi t'étudies le Japonais ?". Quand je serais grande.
Et pourquoi j'ai peur ? Pourquoi j'ai envie de fuir tout en sachant que je le regretterais 30 secondes après ?
Quand il ne se passe rien, je me fait des films en pensant que si c'était comme çà et çà et si et çà et çà...
Mais vu qu'il ne passe rien, je me dis que c'est toujours la situation, pleurer sur mon sort. Et quand bien même çà se présente comme un film... panique total, oui mais non, enfait l'inverse c'était bien aussi, je suis pas sûre euh...