Bilan de novembre
Ce fut un mois bien chargé !
~ Concours ~
Un beau matin, je me suis levée de fort bonne heure pour composer en compagnie des 648 candidats externes présents (on notera que le rapport de chances s'est considérablement amélioré par rapport au nombre d'inscrits, même s'il reste faible). Je n'avais qu'une peur : sécher face au sujet. En définitive, les questions m'ont semblé relativement abordables, à l'exception d'une seule pour laquelle j'ai dû inventer (sans coup de génie : j'ai vérifié ensuite et ce n'était pas ça). Je n'ai pas eu de mal non plus à trouver l'inspiration pour rédiger la note correspondant au dossier technique. Cela dit, on ne va pas crier victoire : c'est un concours, donc il faudrait déjà que je sois sûre d'avoir mieux réussi que les autres... Et puis des doutes subsistent sur des questions de formulation, d'approximation... Mais bon, pour le moment, je suis contente car je pense m'être préparée aussi bien que je le pouvais et, a priori, n'avoir pas démérité. Affaire à suivre en janvier.
~ NaNoWriMo ~
C'était la première année que je participais et, honnêtement, je ne pense pas que j'aurais pu réussir si j'avais encore travaillé comme l'année dernière... Je suis très admirative de ceux qui arrivent à concilier leur vie professionnelle et un tel rythme d'écriture ! Pourtant, mon expérience de cette année m'a appris plusieurs choses, et notamment que c'est faisable. Car oui, j'ai gagné mon premier NaNoWriMo en dépassant les 50 000 mots le 28 novembre, en dépit d'un net ralentissement dans l'avant-dernière semaine (révisions obligent) et une journée sans rien écrire du tout (la veille du concours). Cela donne un beau graphique qui montre que j'ai avancé lentement mais sûrement, avec régularité !
J'ai dit que participer à cet événement m'avait appris plusieurs choses.
Tout d'abord, cela m'a renseignée sur mon rythme d'écriture. Je n'ai pas changé ma façon d'écrire parce qu'il fallait compter les mots. Je ne crois pas avoir été plus rapide que d'habitude, et je n'ai pas non plus cherché à multiplier les mots pour atteindre plus vite le quota. Je pense donc pouvoir dire que mon rythme normal d'écriture se situe autour de 1000-1500 mots par heure. Cela ne change pas grand-chose de le savoir, me direz-vous, mais je trouve bien d'en savoir un peu plus sur moi-même. Cela m'aidera aussi à l'avenir, je pense, à me fixer des objectifs raisonnablement atteignables.
Ensuite, cela m'a appris à regarder droit devant sans se laisser distraire ni se hasarder à revenir en arrière. Je ne dis pas qu'il faille toujours fonctionner ainsi, car cela peut être fatigant et cela peut aussi conduire à foncer dans un mur... Mais de temps à autre, cela fait vraiment du bien d'enchaîner les pages, de voir l'action progresser et de commencer à voir se profiler la fin du premier jet à l'horizon. Si je le peux, j'essaierai de garder un rythme proche de celui du NaNo pour mes futurs premiers jets. Je suis sûre que cela me facilitera la vie, car je suis sûre d'une chose : plus on écrit et plus il est facile d'écrire. Je n'ai jamais eu besoin de beaucoup de temps pour me replonger dans le texte, comme cela pouvait être le cas quand j'étais forcée de faire une pause plus ou moins longue.
~ 24 ans ~
Ça y est, le cap est franchi ! Et je dois dire que j'ai été honteusement gâtée : livres, vêtements, appareil photo (celui de mes 18 ans ne tenant plus la route) et... liseuse !
Eh oui, moi qui suis très attachée au livre papier, je me sens à présent prête à faire une petite place au livre numérique, ne serait-ce que parce que certains textes ne sortent que sur ce support. J'ai déjà lu un roman sur ma liseuse et je dois dire que j'y vois des avantages : on m'a offert avec une pochette qui permet de retrouver les sensations qu'on a en tenant un livre, si ce n'est que c'est moins lourd que la plupart et qu'il n'y a pas de risque de perdre sa page ! Le confort de lecture est également convainquant (on peut régler la taille des caractères et l'interligne, c'est vraiment bien pour les personnes qui ont des problèmes de vue !). En revanche, je suis un peu déçue par l'affichage des textes, car lorsque je les mets en justifié (ce que je préfère vraiment), les mots ne sont pas bien coupés (je frémis de voir des césures entre des consonnes et les voyelles qui les suivent... ou une lettre toute seule à la ligne...). Mais cela vient peut-être de l'édition (je n'ai téléchargé pour le moment que des textes gratuits), il faudra que je teste avec des ebooks payants. Mais bon, deux choses du livre papier me manquent : le toucher du papier, bien sûr, d'une part ; mais surtout le fait de pouvoir parcourir du regard la double page... Ne lire qu'une page à la fois ne m'est pas très naturel, mais j'imagine que c'est une habitude à prendre.
Mais bref, assez digressé sur mon nouveau jouet ! Il reste que j'ai passé un très bon anniversaire, que je vais encore le fêter le weekend prochain, et que je me sais vraiment et profondément plus heureuse que l'année dernière à la même époque. Et ça, voyez-vous... ça n'a pas de prix !
Et maintenant, quels sont mes projets pour décembre ?
- Me reposer un peu en suspendant les révisions
- Chercher, quand même, s'il est possible d'obtenir un stage quelque part
- Préparer Noël en profitant de mon temps libre pour trouver de beaux cadeaux pour mes proches
- Finir le premier jet de mon roman : il manque dans les 30 000 mots, c'est possible (30h, si on calcule bien) !
- Finaliser une nouvelle dont la deadline approche
- Me remettre à bêta-lire
Et voilà !
~ Concours ~
Un beau matin, je me suis levée de fort bonne heure pour composer en compagnie des 648 candidats externes présents (on notera que le rapport de chances s'est considérablement amélioré par rapport au nombre d'inscrits, même s'il reste faible). Je n'avais qu'une peur : sécher face au sujet. En définitive, les questions m'ont semblé relativement abordables, à l'exception d'une seule pour laquelle j'ai dû inventer (sans coup de génie : j'ai vérifié ensuite et ce n'était pas ça). Je n'ai pas eu de mal non plus à trouver l'inspiration pour rédiger la note correspondant au dossier technique. Cela dit, on ne va pas crier victoire : c'est un concours, donc il faudrait déjà que je sois sûre d'avoir mieux réussi que les autres... Et puis des doutes subsistent sur des questions de formulation, d'approximation... Mais bon, pour le moment, je suis contente car je pense m'être préparée aussi bien que je le pouvais et, a priori, n'avoir pas démérité. Affaire à suivre en janvier.
~ NaNoWriMo ~
C'était la première année que je participais et, honnêtement, je ne pense pas que j'aurais pu réussir si j'avais encore travaillé comme l'année dernière... Je suis très admirative de ceux qui arrivent à concilier leur vie professionnelle et un tel rythme d'écriture ! Pourtant, mon expérience de cette année m'a appris plusieurs choses, et notamment que c'est faisable. Car oui, j'ai gagné mon premier NaNoWriMo en dépassant les 50 000 mots le 28 novembre, en dépit d'un net ralentissement dans l'avant-dernière semaine (révisions obligent) et une journée sans rien écrire du tout (la veille du concours). Cela donne un beau graphique qui montre que j'ai avancé lentement mais sûrement, avec régularité !
J'ai dit que participer à cet événement m'avait appris plusieurs choses.
Tout d'abord, cela m'a renseignée sur mon rythme d'écriture. Je n'ai pas changé ma façon d'écrire parce qu'il fallait compter les mots. Je ne crois pas avoir été plus rapide que d'habitude, et je n'ai pas non plus cherché à multiplier les mots pour atteindre plus vite le quota. Je pense donc pouvoir dire que mon rythme normal d'écriture se situe autour de 1000-1500 mots par heure. Cela ne change pas grand-chose de le savoir, me direz-vous, mais je trouve bien d'en savoir un peu plus sur moi-même. Cela m'aidera aussi à l'avenir, je pense, à me fixer des objectifs raisonnablement atteignables.
Ensuite, cela m'a appris à regarder droit devant sans se laisser distraire ni se hasarder à revenir en arrière. Je ne dis pas qu'il faille toujours fonctionner ainsi, car cela peut être fatigant et cela peut aussi conduire à foncer dans un mur... Mais de temps à autre, cela fait vraiment du bien d'enchaîner les pages, de voir l'action progresser et de commencer à voir se profiler la fin du premier jet à l'horizon. Si je le peux, j'essaierai de garder un rythme proche de celui du NaNo pour mes futurs premiers jets. Je suis sûre que cela me facilitera la vie, car je suis sûre d'une chose : plus on écrit et plus il est facile d'écrire. Je n'ai jamais eu besoin de beaucoup de temps pour me replonger dans le texte, comme cela pouvait être le cas quand j'étais forcée de faire une pause plus ou moins longue.
~ 24 ans ~
Ça y est, le cap est franchi ! Et je dois dire que j'ai été honteusement gâtée : livres, vêtements, appareil photo (celui de mes 18 ans ne tenant plus la route) et... liseuse !
Eh oui, moi qui suis très attachée au livre papier, je me sens à présent prête à faire une petite place au livre numérique, ne serait-ce que parce que certains textes ne sortent que sur ce support. J'ai déjà lu un roman sur ma liseuse et je dois dire que j'y vois des avantages : on m'a offert avec une pochette qui permet de retrouver les sensations qu'on a en tenant un livre, si ce n'est que c'est moins lourd que la plupart et qu'il n'y a pas de risque de perdre sa page ! Le confort de lecture est également convainquant (on peut régler la taille des caractères et l'interligne, c'est vraiment bien pour les personnes qui ont des problèmes de vue !). En revanche, je suis un peu déçue par l'affichage des textes, car lorsque je les mets en justifié (ce que je préfère vraiment), les mots ne sont pas bien coupés (je frémis de voir des césures entre des consonnes et les voyelles qui les suivent... ou une lettre toute seule à la ligne...). Mais cela vient peut-être de l'édition (je n'ai téléchargé pour le moment que des textes gratuits), il faudra que je teste avec des ebooks payants. Mais bon, deux choses du livre papier me manquent : le toucher du papier, bien sûr, d'une part ; mais surtout le fait de pouvoir parcourir du regard la double page... Ne lire qu'une page à la fois ne m'est pas très naturel, mais j'imagine que c'est une habitude à prendre.
Mais bref, assez digressé sur mon nouveau jouet ! Il reste que j'ai passé un très bon anniversaire, que je vais encore le fêter le weekend prochain, et que je me sais vraiment et profondément plus heureuse que l'année dernière à la même époque. Et ça, voyez-vous... ça n'a pas de prix !
Et maintenant, quels sont mes projets pour décembre ?
- Me reposer un peu en suspendant les révisions
- Chercher, quand même, s'il est possible d'obtenir un stage quelque part
- Préparer Noël en profitant de mon temps libre pour trouver de beaux cadeaux pour mes proches
- Finir le premier jet de mon roman : il manque dans les 30 000 mots, c'est possible (30h, si on calcule bien) !
- Finaliser une nouvelle dont la deadline approche
- Me remettre à bêta-lire
Et voilà !