Travailler au Seattle Grace
Il y a des jours comme ça qu'on arrive pas vraiment à classer du côté des bons ou des mauvais ...
Levée 6h15, envie de dormir. A 7h déjà dans un métro, pas envie de retourner bosser, 10 jours de vacances c'était trop court. Arrivée à la maternité, c'est Beyrouth en salle d'accouchement. Il me reste officiellement 5 minutes avant de prendre ma garde, je veux un café !!!
En train d'essayer de déblayer le bazar en salle, la cadre veut me voir. C'est pour me dire que sur les 2 sages-femmes remplaçantes d'été, c'est moi qui ait été choisie pour rester. Ca c'est positif, j'ai pas besoin de me remettre en quête d'un emploi.
Puis du bazar, du bazar, des urgences de partout, pas eu le temps de déjeuner. A 20h quand ma garde se terminait, alors que je n'avais rien dans le ventre depuis mon petit-déjeuner constitué de 2 cafés et d'un biscuit et demi, hémorragie ! Bonne pour rester jusqu'à 21h bien tapées la Lucile. Mal aux jambes, mal au dos, faim, soif. Et en plus ma chaussette droite a pris une giclée de sang dans la bataille, elle est bonne à jeter et me v'là avec mon pied droit tout nu dans ma botte droite.
Et là, 21h30, je découvre l'internat où se trouve le pot de départ des chefs et des internes. Des chefs, des internes, des anesthésistes, des infirmières, des aides-soignantes, des brancardiers, des sages-femmes, plein de sages-femmes. Tout le monde est là. Même les grands chefs dont j'entendais parler et que je connaissais pas. L'occasion de demander discrètement dans l'oreille d'une collègue "c'est qui celui-là ?". Et puis les spots s'allument, ça danse, ça chante, ça fait un peu Grey's Anatomy. Mais c'est plutôt marrant. Une coupe de champagne, un bout de pizza avec mes collègues de salle, et puis 23h30, fatiguée, je suis de garde demain soir, je rentre me coucher !
Peut-être que malgré les galères de la journée et le jeûn forcé, je peux classer cette journée dans les bonnes. Ou pas.
Levée 6h15, envie de dormir. A 7h déjà dans un métro, pas envie de retourner bosser, 10 jours de vacances c'était trop court. Arrivée à la maternité, c'est Beyrouth en salle d'accouchement. Il me reste officiellement 5 minutes avant de prendre ma garde, je veux un café !!!
En train d'essayer de déblayer le bazar en salle, la cadre veut me voir. C'est pour me dire que sur les 2 sages-femmes remplaçantes d'été, c'est moi qui ait été choisie pour rester. Ca c'est positif, j'ai pas besoin de me remettre en quête d'un emploi.
Puis du bazar, du bazar, des urgences de partout, pas eu le temps de déjeuner. A 20h quand ma garde se terminait, alors que je n'avais rien dans le ventre depuis mon petit-déjeuner constitué de 2 cafés et d'un biscuit et demi, hémorragie ! Bonne pour rester jusqu'à 21h bien tapées la Lucile. Mal aux jambes, mal au dos, faim, soif. Et en plus ma chaussette droite a pris une giclée de sang dans la bataille, elle est bonne à jeter et me v'là avec mon pied droit tout nu dans ma botte droite.
Et là, 21h30, je découvre l'internat où se trouve le pot de départ des chefs et des internes. Des chefs, des internes, des anesthésistes, des infirmières, des aides-soignantes, des brancardiers, des sages-femmes, plein de sages-femmes. Tout le monde est là. Même les grands chefs dont j'entendais parler et que je connaissais pas. L'occasion de demander discrètement dans l'oreille d'une collègue "c'est qui celui-là ?". Et puis les spots s'allument, ça danse, ça chante, ça fait un peu Grey's Anatomy. Mais c'est plutôt marrant. Une coupe de champagne, un bout de pizza avec mes collègues de salle, et puis 23h30, fatiguée, je suis de garde demain soir, je rentre me coucher !
Peut-être que malgré les galères de la journée et le jeûn forcé, je peux classer cette journée dans les bonnes. Ou pas.