Cloclomania
Je suis née plus de six ans après l'épisode de la baignoire.
Je ne collectionne pas les statuettes, disques d'or ou posters de l'idole des yéyés.
Je n'ai jamais mis un pied au Moulin, et les sosies qui chantent me font plutôt rire.
Je n'ai même pas vu Podium !
Mais je suis tout de même une enfant de la génération Cloclo.
Je ne sais même pas très bien de quelle façon c'est arrivé, ce n'est pas comme si mes parents avaient eu des disques de lui. Je crois tout simplement qu'il y a quinze ans de ça j'étais tombée sur des émissions hommages (on sait qu'elles se multiplient comme les petits pains quand février-mars arrive), et que j'avais aimé les paillettes, le disco, et surtout que j'avais été fascinée par la dualité entre l'artiste intransigeant et l'homme père de famille. Du haut de mes dix ans à peine, j'étais pleine d'affection pour les deux petits garçons tous blonds, qui finalement avaient peu connu leur papa même quand il était vivant. Ma demi-soeur avait un cd quelque part, il a construit ma culture Cloclo.
A 12 ans, au collège, j'avais des goûts un peu anachroniques, j'écoutais Claude François et Joe Dassin, je lisais Jalna et je regardais Belle & Sébastien (la série de Cécile Aubry avec Mehdi). On ne se moque pas, j'en connais qui idolâtrent Elvis, c'est pas mieux (oui la P'tite, c'est à toi que je parle !). Puis le temps des boys Band est arrivé et Cloclo a été relégué plus loin.
Mais je me rend compte que je suis de la génération Cloclo quand je m'aperçois que je sais déjà toutes les indiscrétions inédites qui sont "dévoilées" dans les émissions hommage, que je le sais depuis des années, old news! Et quand je chantonne par coeur, pas seulement "Alexandrie", "Belles, belles, belles" ou autres "Comme d'habitude", mais d'autres moins connues comme "Les choses de la maison" "Le spectacle est terminé" "Je t'embrasse" ou "Le vagabond", et quand en soirée, au moment où "Magnolia" passe, ma soeur me balance sur la piste "Vas-y Lulu, c'est pour toi!". Ecouter les vieux tubes de Cloclo, c'est rassurant et doucement familier, ça a un parfum d'enfance, ce serait un peu comme écouter mon grand-père, si celui-ci avait chanté juste avec des filles en maillot de bain autour ! (Pardon Grand-père, mes respects ^^)
Et justement, hier je suis tombée sur des photos récentes des trois petites filles de Claude François, les deux aînées lui ressemblent tellement, à lui, Coco ou Marc (ses fils) que c'en est franchement troublant. Le rictus, la forme des yeux, la couleur, les lèvres, les cheveux blonds paille... Qu'est-ce que ça fait d'être le portrait craché de son grand-père qu'on n'a jamais connu et qui a été l'idole de plusieurs générations, qui est devenu une légende à lui tout seul ? A quinze ans, où se placent-elles dans toute cette folie des trente ans anniversaire de la mort de Cloclo ? Alors qu'elles sont physiquement des photocopies version féminine de leur grand-père ... Creepy ...
Je les ai toujours trouvé craquants ces deux petits garçons ...
Je ne collectionne pas les statuettes, disques d'or ou posters de l'idole des yéyés.
Je n'ai jamais mis un pied au Moulin, et les sosies qui chantent me font plutôt rire.
Je n'ai même pas vu Podium !
Mais je suis tout de même une enfant de la génération Cloclo.
Je ne sais même pas très bien de quelle façon c'est arrivé, ce n'est pas comme si mes parents avaient eu des disques de lui. Je crois tout simplement qu'il y a quinze ans de ça j'étais tombée sur des émissions hommages (on sait qu'elles se multiplient comme les petits pains quand février-mars arrive), et que j'avais aimé les paillettes, le disco, et surtout que j'avais été fascinée par la dualité entre l'artiste intransigeant et l'homme père de famille. Du haut de mes dix ans à peine, j'étais pleine d'affection pour les deux petits garçons tous blonds, qui finalement avaient peu connu leur papa même quand il était vivant. Ma demi-soeur avait un cd quelque part, il a construit ma culture Cloclo.
A 12 ans, au collège, j'avais des goûts un peu anachroniques, j'écoutais Claude François et Joe Dassin, je lisais Jalna et je regardais Belle & Sébastien (la série de Cécile Aubry avec Mehdi). On ne se moque pas, j'en connais qui idolâtrent Elvis, c'est pas mieux (oui la P'tite, c'est à toi que je parle !). Puis le temps des boys Band est arrivé et Cloclo a été relégué plus loin.
Mais je me rend compte que je suis de la génération Cloclo quand je m'aperçois que je sais déjà toutes les indiscrétions inédites qui sont "dévoilées" dans les émissions hommage, que je le sais depuis des années, old news! Et quand je chantonne par coeur, pas seulement "Alexandrie", "Belles, belles, belles" ou autres "Comme d'habitude", mais d'autres moins connues comme "Les choses de la maison" "Le spectacle est terminé" "Je t'embrasse" ou "Le vagabond", et quand en soirée, au moment où "Magnolia" passe, ma soeur me balance sur la piste "Vas-y Lulu, c'est pour toi!". Ecouter les vieux tubes de Cloclo, c'est rassurant et doucement familier, ça a un parfum d'enfance, ce serait un peu comme écouter mon grand-père, si celui-ci avait chanté juste avec des filles en maillot de bain autour ! (Pardon Grand-père, mes respects ^^)
Et justement, hier je suis tombée sur des photos récentes des trois petites filles de Claude François, les deux aînées lui ressemblent tellement, à lui, Coco ou Marc (ses fils) que c'en est franchement troublant. Le rictus, la forme des yeux, la couleur, les lèvres, les cheveux blonds paille... Qu'est-ce que ça fait d'être le portrait craché de son grand-père qu'on n'a jamais connu et qui a été l'idole de plusieurs générations, qui est devenu une légende à lui tout seul ? A quinze ans, où se placent-elles dans toute cette folie des trente ans anniversaire de la mort de Cloclo ? Alors qu'elles sont physiquement des photocopies version féminine de leur grand-père ... Creepy ...
Je les ai toujours trouvé craquants ces deux petits garçons ...