Là où je vais
°~° "It's like we're on train that's going 200 miles an hour, and it would just be so nice to get off... Stand on the platform, just for a minute." °~°
George O'Malley - Grey's Anatomy 324
Tout va trop vite. Hier je sortais du lycée et demain je chercherai un job, une ville où m'installer... Hier j'étais une petite novice débarquant à l'école de Sages-Femmes, maintenant c'est l'oral de pédiatrie, le grand, le choix du sujet de mémoire, l'entrainement pour l'épreuve clinique du diplôme d'Etat, le choix de mes derniers stages avec l'optique de l'endroit où je voudrai travailler. Tout s'enchaine à une vitesse, un stage est à peine fini qu'il faut bosser les exams puis ré-enchainer sur un stage et ainsi de suite, toujours regarder en avant, ne jamais s'arrêter. C'est épuisant. Je n'ai pas envie d'être dans un an, non pas du tout. Choisir une ville, un endroit où s'installer c'est aussi se fermer toutes les autres portes, j'ai l'impression d'entrer dans un entonnoir. Je peux aller travailler où je veux, à moi de décider, chaque ville m'apportera un destin différent dont je n'ai absolument aucune idée, des gens différents à rencontrer, des situations différentes, et peut-être que j'y resterai. Comment savoir laquelle sera la bonne ? Je suis incapable de choisir. Rester je ne veux pas, mais partir c'est aussi quitter tout le monde, les amis, qui pour la plupart vont être éclatés dans toute la France également. Arriver dans un nouvel endroit sans connaître personne, tout à construire.
L'oral de pédiatrie mercredi. Tout ce que j'ai fait dans cette matière ces trois dernières années à revoir, c'est vaste, c'est immense. Et c'est un aperçu de ce qui m'attend pour le reste de ma vie, parce qu'en toile de fond ce sont tous les nouveaux-nés dont je vais m'occuper durant ma carrière que je vois. C'est pour eux que j'apprends tout ça, pour eux que je fais des fiches récapitulatives claires que je pourrai relire rapidemment assez régulièrement pendant les 30 prochaines années. J'ai l'impression de voir le plan de ma vie étalé devant moi, et je ne sais pas bien quoi en faire.
Oui tout va à 200 km/h je n'ai rien vu passer.
George O'Malley - Grey's Anatomy 324
Tout va trop vite. Hier je sortais du lycée et demain je chercherai un job, une ville où m'installer... Hier j'étais une petite novice débarquant à l'école de Sages-Femmes, maintenant c'est l'oral de pédiatrie, le grand, le choix du sujet de mémoire, l'entrainement pour l'épreuve clinique du diplôme d'Etat, le choix de mes derniers stages avec l'optique de l'endroit où je voudrai travailler. Tout s'enchaine à une vitesse, un stage est à peine fini qu'il faut bosser les exams puis ré-enchainer sur un stage et ainsi de suite, toujours regarder en avant, ne jamais s'arrêter. C'est épuisant. Je n'ai pas envie d'être dans un an, non pas du tout. Choisir une ville, un endroit où s'installer c'est aussi se fermer toutes les autres portes, j'ai l'impression d'entrer dans un entonnoir. Je peux aller travailler où je veux, à moi de décider, chaque ville m'apportera un destin différent dont je n'ai absolument aucune idée, des gens différents à rencontrer, des situations différentes, et peut-être que j'y resterai. Comment savoir laquelle sera la bonne ? Je suis incapable de choisir. Rester je ne veux pas, mais partir c'est aussi quitter tout le monde, les amis, qui pour la plupart vont être éclatés dans toute la France également. Arriver dans un nouvel endroit sans connaître personne, tout à construire.
L'oral de pédiatrie mercredi. Tout ce que j'ai fait dans cette matière ces trois dernières années à revoir, c'est vaste, c'est immense. Et c'est un aperçu de ce qui m'attend pour le reste de ma vie, parce qu'en toile de fond ce sont tous les nouveaux-nés dont je vais m'occuper durant ma carrière que je vois. C'est pour eux que j'apprends tout ça, pour eux que je fais des fiches récapitulatives claires que je pourrai relire rapidemment assez régulièrement pendant les 30 prochaines années. J'ai l'impression de voir le plan de ma vie étalé devant moi, et je ne sais pas bien quoi en faire.
Oui tout va à 200 km/h je n'ai rien vu passer.