y'a des jours comme ça...

May 13, 2009 17:29

Contexte :
Il fait un temps de chien depuis quelques jours, ce qui ne me motive pas du tout pour aller faire les courses. Mais ce matin je commençais mes cours très tôt, donc il me fallait un bon petit-déjeuner pour bien commencer la journée, or il n'y avait plus de lait dans le frigo. Hier en fin de journée j'ai fait la queue dix longues minutes au supermarché pour acheter juste trois litres de lait et un pain tranché en me disant que je ferais de plus grosses courses le lendemain quand j'aurais plus de temps (ça va avoir son importance plus tard).

J'ai un lit deux-places, mais je n'en occupe qu'une. L'autre moitié est à demi encombrée par des livres, des notes de cours, des vêtements... Hier soir, j'ai fini ma soirée en reprisant quelques chaussettes assise dans mon lit (parce que j'aime mes chaussettes ; j'adore m'acheter des chaussettes neuves mais je n'arrive pas pour autant à me résoudre à jeter mes vieilles chaussettes juste parce qu'elles ont un trou), et puis, chose que je fais chaque fois que je termine un travail de racommodage, je pique mon aiguille dans le coussin décoratif tout à l'autre bout de ma tête de lit.

La lose commence quelques heures plus tard...

Ce matin, le réveil sonne, je suis dans le cake - mes voisins faisaient la fête hier, et même s'ils ont accepté de baisser le volume sonore quand je le leur ai demandé vers 23h30
(aparté de la lose : ça faisait depuis 23h00 que je voulais protester, mais ma fenêtre est oscillo-battante merdique coincée en mode oscillant sans possibilité de l'ouvrir en grand et d'y passer la tête pour beugler un peu, je me suis battue contre longtemps avant de juste... aller dans la pièce voisine, la cuisine, dont la fenêtre s'ouvre correctement, et puis ensuite ils ont mis quelques longues minutes à comprendre ce que j'avais dit. Bref.)
ben je mets quand même toujours environ plus d'une heure à m'endormir après avoir la paix et mon réveil sonnait à 6h00.

Je me jette du côté gauche pour faire taire mon réveil puis aussitôt ensuite du côté droit pour attraper mes lunettes et... je ne sais pas. Je ne comprends pas ce qui s'est passé. Je suis allée vachement trop loin, je me suis rippé le bras sur un truc pointu donc je n'ai compris qu'après avoir réfléchi très longtemps à tout ce que j'avais à proximité de quoi il s'agissait. Sans déc, le coussin entrepôt de matériel à couture est vachement loin de mon oreiller, j'ai dû vraiment, vraiment très mal calculer mon geste.
En plus, mes lunettes étaient en fait de l'autre côté du lit, avec mon réveil. Grmpf.

J'ai environ quarante-cinq minutes pour me préparer, et j'en ai passé vingt-cinq à chercher désespérément la boîte de compresse stériles dont je sais qu'elle est quelque part dans ma table de chevet, à la retrouver enfin, à chercher dans la salle de bain du sparadrap, avant de revenir dans ma chambre et me dire qu'en fait, les bandes micropore élastiques que je ramène chaque fois que je vais donner mon sang seront peut-être plus pratiques et qu'elles sont faites pour ça, tenir une compresse sur un bras qui saigne ! Je nettoie ma coupure et j'en constate l'étendue :
environ trois centimètres de long, deux bons millimètres de profondeur, je m'attendais à ce que ça pisse le sang mais heureusement non,
et je perds encore du temps à me demander (juste comme ça ! par amour de l'anatomie ! sans paniquer !) si ce que je vois de rose là en-dessous c'est du muscle ?

Alors je suis droitière et je me suis splortché le bras droit un peu au-dessus du coude... ben, s'empaqueter cet endroit avec seulement la main gauche, c'était du sport !!

Le temps que je me soigne, j'avais perdu trente-cinq minutes, j'avais juste le temps de m'habiller, refaire un brin de toilette, boucler mon sac (au passage, chamboulée par le reste, j'ai oublié ma trousse), mais plus de prendre mon petit-déjeuner ! je me suis enquiquinée à faire les courses pour rien la veille. En fait, le temps de finir de me préparer, il a même fallu que je courre pour aller prendre le métro, et j'ai été en retard quand même. Bouh.

J'ai constaté en rentrant chez moi le midi (en crevant de faim !) que si j'avais pu prendre des notes toute la matinée sans trop de mal (mais avec un malheureux crayon au lieu de mes beaux stylos), en revanche, se servir d'une fourchette était plus difficile.

Le pire dans tout ça, c'est que ça m'a fait marrer, dans l'ensemble. Oubliez mon bras, je crois que mon cerveau lui aussi doit avoir un quelque chose de splortché...
Au fait, je ne suis pas retournée faire les courses, du coup.

lose domestique, lose de réveil, lose organique

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