Dec 19, 2006 15:41
Ne sachant que faire en cette fin d'après-midi grise et froide, je me suis dit, pourquoi ne pas saisir l'occasion pour ajouter une nouvelle entrée à ce Lj.
Vous me direz, j'aurais pu aussi bien me dire, mais pourquoi diable ajouter une nouvelle entrée ?
C'est une excellente question, que je vais développer. Ou pas.
Bref, après cette introduction fracassante, voire plus si j'osais, voici donc l'objet de ce post, que je veux un peu moins stérile et inutile que les précédents ou les suivants d'ailleurs.
Comme vous avez pu le remarquer, si vous avez été observateur, je suis, n'ayons pas peur des mots, fan, de Eels. Bon, on peut réduire le groupe au chanteur, guitariste, pianiste, bidouilleur à la voix rauque, qu'est Mark Oliver Everett, Mister E. , pour les intimes.
J'aime tout chez Eels. La musique, les paroles, le travail graphique des albums, l'univers triste, sombre mais incroyablement beau de Mister E.
Etant moi-même un homme de paradoxe, enclin à la mélancolie, attiré par les ombres qui nous traquent, désespérément dégoûté par à peu près tout, je ne pouvais qu'être attiré par Eels.
Quitte à faire les choses à fond, je vous conseille, si vous ne connaissez pas ou peu ce groupe, de commencer par leur premier album Beautiful Freak (poum, paradoxe) puis d'enchaîner par Electro-Shock Blues (attention à la déprime cependant, pour oreilles averties et coeur bien accroché ). Si vous voulez un peu plus de rythme, et moins d'envies suicidaires, essayez Daisies Of The Galaxy, ou Souljacker.
Et surtout, nom d'une pipe, écoutez-moi les paroles, ou lisez-les, mais ne vous arrêtez pas seulement à la musique en elle-même.
Bref, essayez Eels, si ça vous plaît, je serais heureux de vous avoir contaminé, sinon, désolé, je ne peux rien pour vous. Ouaip, bla bla, les goûts et les couleurs, etc etc.
Voici donc les paroles du jour, qui me correspondent trop pour que ce ne soit pas une atteinte à la vie privée. Si j'étais américain, je porterais plainte tiens.
Et si j'étais talentueux, je lancerais mon propre groupe, dans ce genre-là.
Lone Wolf :
I am a lone wolf
I always was and will be
I feel fine, I am resigned to this
I am a lone wolf
I am a lone wolf
Got my cares
Wrapped up all nice and neat
In my suitcase
I’ll take it down the street
To a place with plenty of space for me
I am a lone wolf
I am a lone wolf
It blows my mind
That people wanna try to get inside my tired head
I am a lone wolf
I am a lone wolf
I am a lone wolf
Nobody needs to get too close to me
You’ll only see this truth
I am a lone wolf