Nov 21, 2006 14:38
Bon, c'est super marrant d'être tout seul la plupart du temps.
Je suis d'accord avec moi, assez souvent. Je m'aime bien, je ne me dérange pas, j'arrive même à me faire rire.
Pathétique, mais très pratique cela dit.
Alors qu'est-ce que ça m'apporterais de trouver quelqu'un ? Bien entendu, on pourrait me répondre.
Je ne suis pas encore assez entraîné pour faire les questions-réponses, et franchement, quand j'en serais là, je crois que j'aurais un problème.
Mais ça viendra peut-être. Qui sait, encore quelques semaines de ce régime de solitude, de cette envie d'interaction, d'affection et de, bref vous voyez, et j'arriverais sans doute à converser avec moi-même.
Une chose est sûr, plus le temps passe, plus je me coupe du monde extérieur et me consacre à mon petit univers intérieur étriqué .
Pour le moment, je trouve ça apaisant, ça me change du besoin de hurler, de me sentir important pour quelqu'un d'autre, et de chercher une possible conquête. J'ai plutôt bien cerné ce problème quand je me suis rendu compte que je n'avais personne en vue.
Plus aucun visage, plus aucune âme désirée, et quand vient la sensation de manque, elle s'en va vite, faute de personnification de ce désir.
Je ne sais pas encore si cela est la solution, ou un moyen détourné de mettre de côté mes stériles préoccupations affectives et lubriques, mais de toute façon, je ne peux pas m'inventer une attirance pour une fille ou une femme que je n'ai jamais vu.
Cela fait tellement longtemps que je n'ai pas eu de rendez-vous galant, ou ne serais-ce qu'une soirée avec une personne du sexe opposé, même une amie, que j'en ai oublié à quoi ça servait.
Et je serais bien emmerdé si un jour je me retrouve en face d'une potentielle copine, parce que lire un mode d'emploi à moitié effacé, c'est un coup à se prendre des claques. Bah, c'est bien le moindre de mes soucis, puisque la question ne se pose pas le moins du monde, et je ne vois pas comment elle pourrait se poser, que ce soit prochainement, ou dans un futur hypothétique.
Tout ça pour dire, je crois bien que je m'en fous. Je laisse les choses venir à moi, et peu importe ce que ça m'apporte, ou ce que ça ne m'apporte pas.
Hop, j'ai vidé mon sac sur vos pauvres esprits qui n'en avaient pas demandé autant.