Voilà, je mets sans attendre le premier chapitre de ma mini-fic, puisque je l'ai déjà écris.
Harry se tenait droit, debout face à l’adversaire qu’il n’avait jamais cru pouvoir vaincre. Des mois de recherche avaient finalement porté leur fruit.
Le vent battait la lande sur laquelle le dernier affrontement venait d’avoir lieu. Le monde des sorciers n’aurait plus jamais peur. Voldemort était mort, et, cette fois-ci, pour de bon. Les horcruxes avaient tous été détruits, le plus grand mage noir de tout les temps ne ferait pas sa réapparition.
Harry se tenait droit, mais il se sentait épuisé. Toute la fatigue ignorée pendant l’année écoulée venait de lui tomber dessus. Voldemort était fini, ici, mais un peu plus loin, à l’orée de la forêt, le combat faisait toujours rage.
- Je dois les prévenir, j’ai vaincu, je suis devenu un tueur …
Alors qu’il pensait ces mots, une étincelle dorée sortit de sa poitrine, juste avant qu’il ne s’écroule à son tour, terrassé par la fatigue et les émotions. La petite étincelle dorée s’envola alors vers le champ de bataille, pour aller se nicher au creux d’une oreille, à l’abri d’une longue chevelure rousse. Cette chevelure de feu appartenait à une jeune femme à la silhouette gracile qui affrontait à elle seule deux hommes encapuchonnés de noir. Elle se figea alors, stupefixa les deux mangemorts d’un seul sortilège et se dirigea vers le cœur de la forée.
Un peu plus loin, un jeune homme à la chevelure aussi rousse mais plus courte que la précédente se battait contre un grand homme dont la longue chevelure blonde, presque féminine, dépassait d’une cagoule de mangemort. Une étincelle dorée s’était dirigée vers lui aussi et, dans une même efficacité que sa sœur, il rendit impuissant le mangemort.
Au même moment, une jeune femme à la chevelure brune en broussaille affrontait une femme brune, qui avait dû être très belle autrefois, mais qui ne gardait aujourd’hui que de légers vestiges de cette beauté. La plus jeune des deux femmes désarma la plus vieille avec une précision redoutable.
Ces trois jeunes gens, qui avaient pour nom Ginny Weasley, Ron Weasley et Hermione Granger se dirigeaient donc d’un même mouvement vers le cœur de la forêt, vers Harry, qui semblait si désemparé.
- Harry ? Tout va bien ?
- Hermione ? Ho, Hermione, je suis un meurtrier, je ne vaux pas mieux que tous ces mangemorts que nous combattons depuis si longtemps …
- Harry, je t’interdis de dire ça !
- Ginny !
- Laisses moi parler Ron. Harry, tu n’es pas un meurtrier, tu n’as pas voulu le tuer. Ce … Ce monstre n’aurait pas hésité à te tuer, on le sait depuis longtemps. Il est allé bien trop loin …
- Ginny a raison Harry, on n’aurait pas pu en faire un homme repenti. Souviens toi de ce que tu as vu de lui …
- Oui … Il n’a jamais eu une once d’humanité en lui … Mais … Ca n’empêche, je n’aime pas l’idée d’avoir tué quelqu’un, même si ce quelqu’un avait juré ma mort depuis ma naissance … Oh, j’entends déjà toute cette foule, qui va m’acclamer, comme si j’étais un héros … Je ne suis que …
Mais il ne put aller plus loin de ce monologue, Ginny scella ses lèvres d’un baiser, lui prouvant s’il était nécessaire qu’il avait toujours toute son humanité !