Titre : Five facts about Arthur and Merlin
Fandom : Merlin
Personnage/Couple : Arthur et Merlin
Rating : G
Disclaimer : BBC
Note: Pour
modocanis, en réponse à
ce mème.
1) Arthur est prince depuis la naissance. Il a toujours eu l’habitude qu’on obéisse à chacun de ses ordres, qu’on réponde au moindre de ses caprices sans sourciller. Il n’a jamais eu à se justifier devant personne, si ce n’est le roi. Alors il se demande pourquoi il s’embête à salir ses armures avec tant de soin avant de rendre visite à Merlin. Un prince ne devrait pas avoir besoin de prétextes...
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2) Merlin avait toujours été d’un naturel très maladroit. Arthur en était tout à fait conscient. Combien de fois avait-il dû renoncer à se présenter à la cour en tenue d’apparat parce que son serviteur avait trébuché dans la boue juste avant, entraînant ses vêtements fraîchement lavés dans sa chute ? Combien de fois avait-il dû faire renouveler son service à vaisselle ? Manger de la soupe trop salée ? De la viande trop brûlée ?
Le prince avait même songé à se faire fabriquer une paire de bottes renforcées tant les lourdes pièces de son armures semblaient prendre plaisir à entrer brutalement en contact avec ses pieds.
Mais au fil du temps, Arthur avait aussi pu constater que la maladresse de Merlin semblait augmenter de façon assez évidente quand il avait le malheur de contrarier son serviteur plus que de coutume.
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3) Arthur avait toujours rêvé de posséder un animal de compagnie. Uther le lui interdisait formellement.
Un cheval pour les tournois et les déplacements, des chiens pour la chasse, c’était tout. Il n’avait nul besoin de les voir en dehors de ces occasions ; les serviteurs étaient là pour s’en occuper. Les princes, eux, avaient d’autres responsabilités.
Arthur avait tout de même un jour réussi à rapporter un lapin qu’il avait caché sous son lit. Mais avec ses étranges petits yeux rouges, la bestiole avait presque réussi à lui donner des cauchemars.
Et elle faisait preuve d’un talent rare quand il s’agissait de mettre sa vie en danger. Un beau jour, elle avait tout simplement disparue. Arthur essayait de ne surtout pas penser au civet qu’ils avaient mangé le lendemain...
Plus tard, pour honorer une promesse faite à un vieil ami, Uther avait recueilli Morgana. Le prince, ravi, pensait avoir enfin trouvé une camarade de jeux. Il renonça cependant bien rapidement à lui tirer les cheveux. Il tenait beaucoup trop à ses doigts.
Enfin, Merlin était arrivé à son service. Et même si le garçon ne se faisait pas toujours un devoir de lui obéir, Arthur était certain que s’il lui prenait l’idée de lui lancer un bâton, après y avoir mis beaucoup de mauvaise volonté, il finirait tout de même par le lui rapporter.
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4) Quand Arthur se conduisait un peu trop comme le prince prétentieux et égoïste qu’il était, accablant son serviteur de corvées aussi pénibles qu’inutiles, Merlin se plaisait à imaginer ce qui se passerait si le prince se retrouvait brutalement transformé en princesse. Il savait comment faire, il avait repéré la formule dans un des gros livres de Gaius (et avait souligné la formule. Trois fois.)
La réaction d’Arthur serait à tous les coups inoubliable... Et puis repasser des robes et peigner des cheveux ne pouvait certainement pas être pire que nettoyer toute une écurie après avoir passé la matinée à aiguiser une épée (sans avoir la moindre idée de la façon dont il fallait réellement s’y prendre).
Malheureusement, Merlin était tout aussi certain que Uther le ferait décapiter sur le champ. Mais quand Arthur lui demanda pour la quatrième fois d’astiquer la même armure, il décida que ça en valait la peine.
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5) Arthur n’aimait pas attendre. Or, quand il avait besoin de Merlin, il fallait l’envoyer chercher chez Gaius. C’était long. Beaucoup trop long.
Le prince décida donc tout naturellement que son serviteur dormirait dorénavant devant sa porte. Et dans sa grande magnanimité, il lui céda même une de ses meilleures couvertures pour qu’il n’attrape pas froid.
Ce n’était donc pas de sa faute si Merlin s’obstinait à claquer des dents. Et après tout, rien ne l’empêchait de venir supplier son prince de le laisser dormir dans son lit. Il y avait de la place. Et Arthur se sentait d’humeur généreuse...
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