Fic - One Piece, bis
Et hop ! Une suite à ce petit texte. ^^
Titre: La faim justifie les moyens
Fandom: One Piece
Personnages: Zoro et Sanji
Rating: G
Disclaimer: Tout à M'sieur Oda.
Sanji avait annoncé le repas une première fois. La deuxième fois, il avait haussé le ton. La troisième fois, il poussa la stupide tête d’algue du bout du pied pour l’obliger à se bouger un peu. Toujours pas de réaction. Zoro se contenta de lui répondre par un ronflement provocateur.
Très bien, s’agaça Sanji. S’il voulait jouer ainsi, il n’aurait rien à manger de la journée. Ça lui apprendrait à se moquer de sa cuisine de la sorte.
Et afin de ne pas avoir le bretteur dans les pattes une fois qu’il serait réveillé et affamé, le cuisinier demanda expressément aux autres membres de ne surtout pas déranger Zoro. Un casse-pieds endormi restait bien plus facile à gérer qu’un casse-pieds éveillé.
Sanji poussa même le bouchon jusqu’à entourer Zoro de barrières décorées de plaquettes portant la mention “Prière de ne pas nourrir la créature”. On n’était jamais trop prudent.
Son plan semblait avoir plutôt bien fonctionné puisqu’à la fin de la journée, le monstre en question était toujours profondément endormi. Sur la demande expresse de sa Nami-chérie, Sanji rangea tout son bazar avant d’aller se coucher avec les autres.
Très vite, il se retrouva aux pays des rêves. Zoro rampait à ses pieds, affamé, le suppliant de le nourrir.
Ce qu’il n’avait pas prévu, c’est qu’il allait lui même être réveillé par un pied s’écrasant brutalement contre son ventre. Il ouvrit les yeux à contrecœur pour découvrir Zoro, en train de le toiser de toute sa hauteur.
«Hey ! Fais moi à bouffer.»
«Je ne suis pas à ton service.»
Par un mouvement de jambes aussi compliqué qu’acrobatique, Sanji fit chuter le bretteur. Ce n’est qu’une fois qu’il se retrouvèrent emmêlés et qu’il se rendit compte qu’il était complètement coincé sous le poids de l’autre homme que le cuisinier réalisa qu’il avait peut-être fait une erreur.
«J’ai faim.» insista Zoro.
«Il fallait être là au moment des repas.»
«Gmm... C’est l’heure de manger ?» marmonna Luffy.
Ils tournèrent leurs regards dans sa direction. Leur capitaine se gratta le ventre, se tourna en murmurant «Côtelettes...» et sembla se rendormir.
Zoro et Sanji baissèrent le ton.
«Je dormais.» fit remarquer le bretteur.
«Dommage pour toi...» répliqua le blond en tentant de le pousser hors de sa couchette.
Zoro tint bon.
«J’ai faim.» répéta-t-il.
«Tu l’as déjà dit. Mais il va falloir que tu attendes demain.»
Zoro fronça les sourcil, planta son regard dans celui de Sanji.
«Quand je veux quelque chose, je l’obtiens.» déclara-t-il avec ferveur.
Le cuisinier haussa un sourcil, afficha un sourire ouvertement moqueur.
«Oh ? Et comment tu comptes faire ? Je te signale que tu n’as même pas les clefs des... Hé ! Nan mais qu’est-ce que tu fous ?!»
Zoro ne se donna pas la peine de répondre. Ses mains courant le long du corps de Sanji, à la recherche des susnommées clefs, lui semblaient bien assez éloquentes.
«Arrête ça tout de suite !» s’exclama le blond, oublieux de toute forme de discrétion.
Et en effet Zoro s’arrêta. Mais sans doute bien plus à cause de l’ombre meurtrière qui plana soudain au dessus d’eux qu’en raison des cris hystériques du cuisinier.
«C’est pas bientôt fini, vous deux ?!» gronda Nami.
Quelques secondes plus tard, ils volaient jusque sur le pont.
Zoro avait finalement obtenu ce qu’il voulait : la nuit avait été courte pour tout le monde à bord du navire. Il ne semblait néanmoins pas heureux pour autant...
Et pour cause, non contente de les accabler de corvées, Nami avait soigneusement veillé à ce que ni lui, ni Sanji ne ferment l’oeil ne serait-ce qu’une seconde. Il était dix heures du matin. la journée s’annonçait longue.
Titre: La faim justifie les moyens
Fandom: One Piece
Personnages: Zoro et Sanji
Rating: G
Disclaimer: Tout à M'sieur Oda.
Sanji avait annoncé le repas une première fois. La deuxième fois, il avait haussé le ton. La troisième fois, il poussa la stupide tête d’algue du bout du pied pour l’obliger à se bouger un peu. Toujours pas de réaction. Zoro se contenta de lui répondre par un ronflement provocateur.
Très bien, s’agaça Sanji. S’il voulait jouer ainsi, il n’aurait rien à manger de la journée. Ça lui apprendrait à se moquer de sa cuisine de la sorte.
Et afin de ne pas avoir le bretteur dans les pattes une fois qu’il serait réveillé et affamé, le cuisinier demanda expressément aux autres membres de ne surtout pas déranger Zoro. Un casse-pieds endormi restait bien plus facile à gérer qu’un casse-pieds éveillé.
Sanji poussa même le bouchon jusqu’à entourer Zoro de barrières décorées de plaquettes portant la mention “Prière de ne pas nourrir la créature”. On n’était jamais trop prudent.
Son plan semblait avoir plutôt bien fonctionné puisqu’à la fin de la journée, le monstre en question était toujours profondément endormi. Sur la demande expresse de sa Nami-chérie, Sanji rangea tout son bazar avant d’aller se coucher avec les autres.
Très vite, il se retrouva aux pays des rêves. Zoro rampait à ses pieds, affamé, le suppliant de le nourrir.
Ce qu’il n’avait pas prévu, c’est qu’il allait lui même être réveillé par un pied s’écrasant brutalement contre son ventre. Il ouvrit les yeux à contrecœur pour découvrir Zoro, en train de le toiser de toute sa hauteur.
«Hey ! Fais moi à bouffer.»
«Je ne suis pas à ton service.»
Par un mouvement de jambes aussi compliqué qu’acrobatique, Sanji fit chuter le bretteur. Ce n’est qu’une fois qu’il se retrouvèrent emmêlés et qu’il se rendit compte qu’il était complètement coincé sous le poids de l’autre homme que le cuisinier réalisa qu’il avait peut-être fait une erreur.
«J’ai faim.» insista Zoro.
«Il fallait être là au moment des repas.»
«Gmm... C’est l’heure de manger ?» marmonna Luffy.
Ils tournèrent leurs regards dans sa direction. Leur capitaine se gratta le ventre, se tourna en murmurant «Côtelettes...» et sembla se rendormir.
Zoro et Sanji baissèrent le ton.
«Je dormais.» fit remarquer le bretteur.
«Dommage pour toi...» répliqua le blond en tentant de le pousser hors de sa couchette.
Zoro tint bon.
«J’ai faim.» répéta-t-il.
«Tu l’as déjà dit. Mais il va falloir que tu attendes demain.»
Zoro fronça les sourcil, planta son regard dans celui de Sanji.
«Quand je veux quelque chose, je l’obtiens.» déclara-t-il avec ferveur.
Le cuisinier haussa un sourcil, afficha un sourire ouvertement moqueur.
«Oh ? Et comment tu comptes faire ? Je te signale que tu n’as même pas les clefs des... Hé ! Nan mais qu’est-ce que tu fous ?!»
Zoro ne se donna pas la peine de répondre. Ses mains courant le long du corps de Sanji, à la recherche des susnommées clefs, lui semblaient bien assez éloquentes.
«Arrête ça tout de suite !» s’exclama le blond, oublieux de toute forme de discrétion.
Et en effet Zoro s’arrêta. Mais sans doute bien plus à cause de l’ombre meurtrière qui plana soudain au dessus d’eux qu’en raison des cris hystériques du cuisinier.
«C’est pas bientôt fini, vous deux ?!» gronda Nami.
Quelques secondes plus tard, ils volaient jusque sur le pont.
Zoro avait finalement obtenu ce qu’il voulait : la nuit avait été courte pour tout le monde à bord du navire. Il ne semblait néanmoins pas heureux pour autant...
Et pour cause, non contente de les accabler de corvées, Nami avait soigneusement veillé à ce que ni lui, ni Sanji ne ferment l’oeil ne serait-ce qu’une seconde. Il était dix heures du matin. la journée s’annonçait longue.