Pas de pitié pour la vermine.
Il y a ce mème qui traîne en ce moment :
Give me two characters and I'll write you a drabble about what it happens when one of them is turned into an animal of my choice.
Ça m'a donné envie d'embêter un peu la joyeuse bande de Saiyuki, et plus particulièrement Gojyo !
(non, je n'ai rien trouvé de mieux à faire que de m'auto-prompter...^^;;)
Bref, voilà une petite ficlet un peu crack !
Titre: La métamorphose.
Fandom: Saiyuki
Personnages: Le Sanzo-ikkou.
Rating: PG
Disclaimer: Tout à Minekura Kazuya.
Goku dévala les escaliers de l’hôtel en courant, quelque chose de fermement emprisonné entre ses deux mains.
«Sanzo ! Hakkai !» s’exclama-t-il en faisant brusquement irruption dans la salle où ils prenaient leur petit déjeuner. «C’est terrible ! Gojyo ! Il s’est changé en cafard !»
Sanzo ne daigna même pas lever les yeux de son bol de café.
«Arrête tes conneries, crétin de singe. Gojyo a toujours été un cafard.»
Goku sautilla nerveusement d’un pied sur l’autre.
«Je veux dire... Un vrai cafard.»
«Allons, allons, tu sais bien que c’est impossible.» tenta de le raisonner Hakkai.
«Je vous jure que c’est vrai !» s’indigna le jeune garçon. «Son lit était vide quand j’ai voulu le réveiller ! Et puis... Quelque chose a bougé entre les draps. Mais à la place de Gojyo, j’ai trouvé ça !»
Il ouvrit bien grand les mains pour que les deux autres puissent voir ce qui s’y trouvait.
Une. Grosse. Blatte. Noire.
Il la fit glisser sur la table. L’animal-qui-était-peut-être-Gojyo, inquiété par tous ces visages penchés sur lui, fit plusieurs tour sur lui-même avant de tenter de se cacher derrière un bol.
Sanzo le détailla d’un œil critique.
«Pas de doute, il a bien les mêmes antennes.» finit-il par conclure.
Le cafard-Gojyo les agita dans sa direction d’un air mécontent.
«Mais comment c’est possible ?!» interrogea Goku.
Hakkai haussa les épaules.
«Il se passe des tas de choses bizarres en ce moment... C’est peut-être un effet secondaire de la vague de folie qui touche les youkais. Ou bien nos ennemis qui ont inventé une nouvelle arme...?»
Les yeux de Goku s’illuminèrent.
«Mortel !»
La blatte ne semblait néanmoins pas de cet avis.
«A moins que ce foutu pervers ait trouvé le moyen d’offenser un dieu... Ou plutôt une déesse. En tout cas, je suis sûr qu’il a bien mérité son sort.»
Une façon plus rationnelle de voir les choses aurait été de se dire que l’hôtel était tout simplement infesté de cafards. Ça n’aurait pas été la première fois...
Et que Gojyo avait certainement découché (même si ça lui arrivait bien moins souvent que ce dont il aurait souhaité pouvoir se vanter, il parvenait de temps en temps à passer une nuit à l’extérieur).
Mais ce matin-là, le Sanzo-ikkou (ou du moins, ce qu’il en restait sous forme humaine) ne devait pas être tout à fait bien réveillé. Ou bien Hakkai avait-il versé quelque chose d’étrange dans le café, les empêchant de réfléchir correctement.
Toujours est-il que ces deux idées ne parvinrent pas à se frayer un chemin jusqu’à leurs cerveaux.
Hakkai émit un petit rire nerveux.
«Il faudrait peut-être quand même faire quelque chose pour lui...»
«Et comment ?» grommela Sanzo. «J’ai pas de temps à perdre pour ces conneries. On reprend la route. On a autant de chances de trouver une solution en chemin qu’en restant plantés ici. Si c’est le cas, on verra ce qu’on peut faire, sinon... Tant pis pour lui.»
«Tout de même...» insista Hakkai. «Ce serait ennuyeux de le laisser dans cet état...»
L’intéressé se tourna vers lui, les antennes frémissantes d’espoir.
«... Qui est-ce qui va m’aider à porter les courses s’il reste comme ça ?»
Sanzo lui jeta un regard en coin.
«... Sous cette forme, il ne s’amusera plus à semer des mégots partout.»
Au gand désespoir du cafard, l’ancien humain sembla réfléchir sérieusement à la question.
«Ce n’est pas faux...» admit-il enfin en souriant.
«Puisqu’on est d’accord, alors en route.» décida Sanzo en se levant.
La discussion était finie. Goku attrapa maladroitement le malheureux insecte avant de trottiner à la suite du moine.
«Dis Sanzo, qu’est ce que ça mange, un cafard ?»
***
Peu de temps après, la porte de l’auberge s’ouvrit pour laisser place à un homme, pas forcément au mieux de sa forme. La nuit avait été courte.
Titubant jusqu’au comptoir, il questionna la jeune femme qui se trouvait là.
«Excusez-moi... Est-ce que vous savez où ont bien pu passer mes compagnons de voyage ?»
«Oh ! Je suis désolée, mais ils viennent tout juste de partir.»
«Quoi ?!» s’indigna Gojyo. «Ils n’auraient tout de même pas osé ?»
«...»
«Je suis sûr que c’est encore un coup de ce pourri de bonze... Enfin, ils finiront bien par s’apercevoir qu’ils m’ont oublié. Alors... Pourquoi ne pas profiter du temps que nous avons devant nous...?»
Il lança un sourire aguicheur à la jeune femme, qui, à son grand désarroi, l’ignora totalement.
«Tout de même, vos amis n’avaient vraiment pas l’air dans leur assiette. Lorsqu’ils sont sortis, je les ai surpris en grande discussion... Avec une blatte. Quelle horreur !»
Gojyo écarquilla bien grand les yeux.
«Hein ?!»
***
Pendant ce temps là, quelques kilomètres plus loin...
«Aaaaaah ! Sanzo ! Tu as écrasé Gojyo !»
«Hmph... Ce salopard de pervers à essayé de me grimper le long du bras.»
~Fin
Oh, et si vous avez envie de me demander autre chose, allez-y ! Je verrai ce que je peux faire pour vous ! ^^
Give me two characters and I'll write you a drabble about what it happens when one of them is turned into an animal of my choice.
Ça m'a donné envie d'embêter un peu la joyeuse bande de Saiyuki, et plus particulièrement Gojyo !
(non, je n'ai rien trouvé de mieux à faire que de m'auto-prompter...^^;;)
Bref, voilà une petite ficlet un peu crack !
Titre: La métamorphose.
Fandom: Saiyuki
Personnages: Le Sanzo-ikkou.
Rating: PG
Disclaimer: Tout à Minekura Kazuya.
Goku dévala les escaliers de l’hôtel en courant, quelque chose de fermement emprisonné entre ses deux mains.
«Sanzo ! Hakkai !» s’exclama-t-il en faisant brusquement irruption dans la salle où ils prenaient leur petit déjeuner. «C’est terrible ! Gojyo ! Il s’est changé en cafard !»
Sanzo ne daigna même pas lever les yeux de son bol de café.
«Arrête tes conneries, crétin de singe. Gojyo a toujours été un cafard.»
Goku sautilla nerveusement d’un pied sur l’autre.
«Je veux dire... Un vrai cafard.»
«Allons, allons, tu sais bien que c’est impossible.» tenta de le raisonner Hakkai.
«Je vous jure que c’est vrai !» s’indigna le jeune garçon. «Son lit était vide quand j’ai voulu le réveiller ! Et puis... Quelque chose a bougé entre les draps. Mais à la place de Gojyo, j’ai trouvé ça !»
Il ouvrit bien grand les mains pour que les deux autres puissent voir ce qui s’y trouvait.
Une. Grosse. Blatte. Noire.
Il la fit glisser sur la table. L’animal-qui-était-peut-être-Gojyo, inquiété par tous ces visages penchés sur lui, fit plusieurs tour sur lui-même avant de tenter de se cacher derrière un bol.
Sanzo le détailla d’un œil critique.
«Pas de doute, il a bien les mêmes antennes.» finit-il par conclure.
Le cafard-Gojyo les agita dans sa direction d’un air mécontent.
«Mais comment c’est possible ?!» interrogea Goku.
Hakkai haussa les épaules.
«Il se passe des tas de choses bizarres en ce moment... C’est peut-être un effet secondaire de la vague de folie qui touche les youkais. Ou bien nos ennemis qui ont inventé une nouvelle arme...?»
Les yeux de Goku s’illuminèrent.
«Mortel !»
La blatte ne semblait néanmoins pas de cet avis.
«A moins que ce foutu pervers ait trouvé le moyen d’offenser un dieu... Ou plutôt une déesse. En tout cas, je suis sûr qu’il a bien mérité son sort.»
Une façon plus rationnelle de voir les choses aurait été de se dire que l’hôtel était tout simplement infesté de cafards. Ça n’aurait pas été la première fois...
Et que Gojyo avait certainement découché (même si ça lui arrivait bien moins souvent que ce dont il aurait souhaité pouvoir se vanter, il parvenait de temps en temps à passer une nuit à l’extérieur).
Mais ce matin-là, le Sanzo-ikkou (ou du moins, ce qu’il en restait sous forme humaine) ne devait pas être tout à fait bien réveillé. Ou bien Hakkai avait-il versé quelque chose d’étrange dans le café, les empêchant de réfléchir correctement.
Toujours est-il que ces deux idées ne parvinrent pas à se frayer un chemin jusqu’à leurs cerveaux.
Hakkai émit un petit rire nerveux.
«Il faudrait peut-être quand même faire quelque chose pour lui...»
«Et comment ?» grommela Sanzo. «J’ai pas de temps à perdre pour ces conneries. On reprend la route. On a autant de chances de trouver une solution en chemin qu’en restant plantés ici. Si c’est le cas, on verra ce qu’on peut faire, sinon... Tant pis pour lui.»
«Tout de même...» insista Hakkai. «Ce serait ennuyeux de le laisser dans cet état...»
L’intéressé se tourna vers lui, les antennes frémissantes d’espoir.
«... Qui est-ce qui va m’aider à porter les courses s’il reste comme ça ?»
Sanzo lui jeta un regard en coin.
«... Sous cette forme, il ne s’amusera plus à semer des mégots partout.»
Au gand désespoir du cafard, l’ancien humain sembla réfléchir sérieusement à la question.
«Ce n’est pas faux...» admit-il enfin en souriant.
«Puisqu’on est d’accord, alors en route.» décida Sanzo en se levant.
La discussion était finie. Goku attrapa maladroitement le malheureux insecte avant de trottiner à la suite du moine.
«Dis Sanzo, qu’est ce que ça mange, un cafard ?»
***
Peu de temps après, la porte de l’auberge s’ouvrit pour laisser place à un homme, pas forcément au mieux de sa forme. La nuit avait été courte.
Titubant jusqu’au comptoir, il questionna la jeune femme qui se trouvait là.
«Excusez-moi... Est-ce que vous savez où ont bien pu passer mes compagnons de voyage ?»
«Oh ! Je suis désolée, mais ils viennent tout juste de partir.»
«Quoi ?!» s’indigna Gojyo. «Ils n’auraient tout de même pas osé ?»
«...»
«Je suis sûr que c’est encore un coup de ce pourri de bonze... Enfin, ils finiront bien par s’apercevoir qu’ils m’ont oublié. Alors... Pourquoi ne pas profiter du temps que nous avons devant nous...?»
Il lança un sourire aguicheur à la jeune femme, qui, à son grand désarroi, l’ignora totalement.
«Tout de même, vos amis n’avaient vraiment pas l’air dans leur assiette. Lorsqu’ils sont sortis, je les ai surpris en grande discussion... Avec une blatte. Quelle horreur !»
Gojyo écarquilla bien grand les yeux.
«Hein ?!»
***
Pendant ce temps là, quelques kilomètres plus loin...
«Aaaaaah ! Sanzo ! Tu as écrasé Gojyo !»
«Hmph... Ce salopard de pervers à essayé de me grimper le long du bras.»
~Fin
Oh, et si vous avez envie de me demander autre chose, allez-y ! Je verrai ce que je peux faire pour vous ! ^^