Kokoro no ki

Apr 09, 2007 09:53

youuh ~ Mais que nous apporte les bunny du chocolat °3° ?
Un chapitre de Koki!? ...ça n'a rien a voir...
Peut être, mais ça tiend du miracle ça aussi!

pi vous risquez pas de vous faire une indigestion avec ça au moins ~ <3



Auteur : little /lichu
Titre : Kokoro no ki
Base : Nightmare (& KuRt ?)
Genre : Nightmare, Amour et Rock’n’roll
Pairing : toujours les même
Disclamer : VAP, c’est moi
Résumé du chapitre précédent : Si je me souviens bien, la journée photoshoot touche à sa fin, Niya imite bien le Ruka taciturne (pléonasme), Tenten fait une entrée digne de son étrangeté, en donnant un Rendez vous impossible à Yomi… si je me souviens bien.
Spoiler : « C’est qu’on s’éclate chez les nightmare pendant le temps libre ! »
Bande son: ayant mit tout mon lecteur mp3 sur winamp, un paquet de truc. Ça vous intéresse vraiment ?
Déclaration de l’auteur : Non, ça n’est pas l’opération du saint esprit, je risque d’encore bloquer. En plus j’ai pas du tout la tête à ça, ni même relu mes derniers chapitres. Donc excusez les incohérences. J’écris pour oublier voyez vous, c’est une méthode comme une autre ein. Rassurez vous, simplement pour oublier que je n’arrive pas a dormir. Il est 4h17. Et si je reste encore longtemps à rien faire je vais ruminer sur mon sort, pas si mauvais que ça, mais ruminer ne fait du bien qu’aux vaches… et non, je ne suis pas une vache.
Aller, trêve de bavardage, j’y vais, je cours je vole je...hm.

9 avril 2007

[ kokoro no ki ]

* chapitre 14 *

Non, Yomi ne se préparait pas pour le prochain marathon de Tokyo [1]. Il y avait pourtant quelques étonnantes ressemblances avec le mythe.

Admettons donc que le chanteur de Nightmare soit un guerrier grecs.
La bataille contre les perses n’est pas une donnée essentielle. Les ennemis premiers de notre guerrier court sur pattes seraient plutôt les sandalettes, le glaive et toute la panoplie du petit soldat antique. Car il n’est que peu commode de courir en sandalettes. C’est même aussi absurde que d’envisager traverser la capitale du Japon avec une coiffure de porc-épic, une couche de maquillage a rendre verte une kogal, et surtout, avec les pieds nus.

Yomi n’ayant plus l’intention de traîner ses petons n’importe où, il se pressa pour se démaquiller, se décoiffer, et se changer.
Les perses, il n’en fit qu’une bouchée. Sakito, Ruka, Hitsugi et Niya avaient beau s’insurger, leur chanteur les avait tous vaincu, à la loyale cette fois, au Pierre Papier Ciseau.

A peine avait il reprit forme humaine [2] qu’il se précipita hors de l’Eglise, en prononçant quelques jurons que les ecclésiastiques n’eurent pas l’air d’apprécier.
Il essaya d’abord de se rendre en voiture à l’adresse que lui avait indiqué Tenten. Mais quelques vingt minutes plus tard, et en vue du peu de distance parcourue, il abandonna celle-ci dans un parking hors de prix, pour passer au plan B, le métro.
Devant l’entrée de la station, le chanteur comptait la distance à parcourir, y ajoutait les changements de compagnie, tentait d’estimer un prix…puis finit par se résoudre à l’idée que cette virée n’allait, de toute façon, lui coûter qu’un prix dérisoire face à tout l’argent que Tenten lui devait déjà.
Vers 15h30, Yomi était en phase terminale. Proche du but, et à bout de souffle, le marathonien cherchait à décrypter les pattes de mouches griffonnées sur le bout de papier. Lorsqu’il débarqua enfin dans le petit restaurant qu’indiquait le papier, il crut naïvement être sauvé. Mais après avoir balayé le lieu du regard, son visage se décomposa plus encore. Il se tourna vers la gérante, qui manqua d’exploser de rire.

- Un grand gringalet blond avec l’air idiot ?
Yomi hocha la tête d’un air suppliant.
- Il est partit il y a une heure, je crois. Il m’a dit qu’un Petit joufflu avec l’air stupide [3] passerait… je suppose que c’est vous
Dépité, au bord du bug cérébral, ou même à moitié mort convenait à l’instant mieux pour décrire le dit petit joufflu, mais il acquiesça pourtant une seconde fois.
La gérante lui indiqua donc une nouvelle adresse, moins éloignée cette fois, à laquelle il pourrait trouver le chanteur de KuRt. Etrangement, Yomi ne s’indigna pas plus que ça, puisqu’il se rendit sans rechigner à l’adresse indiquée.

Il s’agissait d’un magasin d’instruments de musique de Shibuya, où de nombreux membres de groupes indies avaient leurs habitudes. Le petit chanteur ne retint pas un soupir de soulagement en apercevant la silhouette de Tenten au fond de la boutique.
- Yomi, te voila !
Il se fit accueillir par un sourire chaleureux, auquel il eu du mal à répondre. Et Tenten engagea la discussion, sans explication ni excuse, le plus naturellement du monde.
- T’es un peu en retard mais c’est pas grave, du coup j’ai trouvé ce que je cherchais.
Le blond observait sous toutes les coutures la trompette qu’il tenait entre les mains comme un précieux trésor.

« … je te hais. » grinça Yomi entre ses dents.
L’intéressé releva la tête d’un air aussi innocent qu’interrogateur. Deuxième soupir du nouvel arrivant.

Pour saisir l’étendue des dégâts, il est important de noter que même celui qui, régulièrement, se déguisait en vieux pervers pouvait s’en rendre compte : Tenten était totalement irresponsable. Yomi, dubitatif, resta un moment à regarder Tenten qui lui-même regardait la trompette.

- N’est elle pas magnifique ?
- ein ?
- Pinoko.
- …ein ?
- ma nouvelle trompette ! [4]
- Euh bah...si, sûrement…mais je m’y connais pas trop en trompette tu sais.

Alors que Tenten achetait Pinoko, il expliqua à Yomi au combien il avait tord de dénigrer les trompettes et autres instruments à vent. En effet, le chanteur de KuRt avait la ferme intention d’intégrer Pinoko au groupe, et ce dès qu’il aurait apprit à en jouer.
Car le blond ne se contenterait pas d’un second rôle dans la faune des groupes de visual kei indies. Il voulait se faire un nom, amener KuRt au sommet.
Il fallait innover, voire révolutionner tout ce petit monde pour réaliser son projet le plus cher, devenir une Rock star. Et tout ça passait par l’apport d’un tas d’idées nouvelles, dont la trompette faisait partie. [5]
Idées qui, pour des raisons que Tenten ne s’expliquait pas encore bien, étaient très souvent refusées par le reste du groupe.

*****

Niya fixait depuis déjà dix minutes une des poignée de l’armoire de son salon, sans comprendre ce qui l’avait amené à un ennui si profond. Avant la poignée, il s’était préoccupé les plis du rideau, du coin de la table basse, et puis de son orteil droit. Mais de toutes ces captivantes occupations, il n’avait tiré qu’un air de plus en plus morne.
Il détacha finalement son regard de l’innocente poignée et, s’allongeant de tout son long sur le canapé, il lâcha un soupir à fendre le cœur.

Depuis quand les demi journées de congés étaient-elles devenues un tel calvaire ?
L’avant bras masquant son visage, les yeux fermés, il commença l’état des lieux. Après tout, il n’y a pas si longtemps, tout semblait bien aller dans le meilleur des mondes. Tout s’était simplement enchaîné très vite.

Avant tout ça, Sakito était adorable avec lui, il se pliait en quatre pour lui faire à manger, lui et sa manie de vouloir bien faire. Tout était parfait en sommes. Et puis le sale mioche a tout détruit… [6] Niya devait bien le concéder, ça ne c’était pas réellement déroulé de cette façon. Il avait surtout eu la mauvaise idée d’en parler aux autres. Les autres, parler, Sakito, officialiser. L’ensemble de ces choses n’étaient tout simplement pas compatible.

Et plus dur à admettre pour le bassiste était que, quoi qu’il ait fait, les choses auraient finies a peu de choses près ainsi. Par ce qu’on pouvait résumer par « l’irruption du sale mioche ». Depuis plusieurs jours il tournait et retournait les situations dans tout les sens, défaisait le passé par de minuscules éventualités. Mais plus il y travaillait, plus il apparaissait comme une évidence que tout ceci n’avait été pour lui qu’une douloureuse perte de temps.

Par ce que le guitariste n’avait jamais été à lui.
Ni quand il lui préparait des brochettes, ni quand il lui souriait gentiment, ni même lorsqu’ils faisaient l’amour. Au mieux, Sakito s’était par moment sentit en sécurité avec Niya. Mais jamais il n’avait réellement songé a lui autrement que comme un proche ami.
Ça n’avait été qu’une erreur prolongée de la part de son ex-amant. Et le bassiste était trop satisfait d’avoir enfin ce qu’il espérait depuis longtemps. Trop longtemps pour qu’il ne s’aperçoive que rien n’était naturel entre eux deux. Le guitariste jouait le jeu malgré lui.
Si encore son cœur avait été libre, Niya, avec de la patience, aurait peut-être réussit à l’amadouer. Mais ça n’était de toute façon pas le cas, alors à quoi bon insister.

Sa raison avait fini par s’avouer vaincue face à tout ceci. Il fallait maintenant que l’information parvienne au cœur. Et ça passerait, comme un mauvais souvenir. Peut-être même qu’un jour, il en rirait, quand il aura oublié qu’il avait été persuadé que Sakito serait la clé de son bonheur.

- C’est qu’on s’éclate chez les nightmare pendant le temps libre !
Ce ton moqueur se reconnaissait entre mille. Niya ouvrit les yeux. Sa sœur était bien là, plantée au milieu de son salon, en plein Tokyo.
- Je fais du baby-sitting. Tu imite super bien la loque humaine.
Niya se releva du canapé, se gratouillant le crâne d’un air gêné. Tout allait bien, c’est ce qu’il affirmait à sa benjamine. Celle-ci haussa les épaules, ne semblait pas convaincue, mais pas à convaincre non plus.

- Ruka est dans la cuisine ?
Niya s’étonna de la question. Pourquoi Ruka serait-il dans sa cuisine ?
Aiko sembla plus étonnée encore. Et pourquoi ne le serait-il pas ?
Le bassiste ne su tout simplement pas quoi répondre. Cette discussion lui semblait n’avoir aucun sens.
- Vous vous êtes disputés ?
- Non, il est pas chez moi c’est tout. Tout ce qu’il y a de plus normal.
- T’es sûre que vous vous faites pas la gueule ?
- Je le saurais quand même !
- Aaah avec toi rien n’est moi sûr frérot…
- Mais qu’est ce que tu racontes, je comprends rien à ce…

Niya se fit interrompre par la sonnette. De son appartement. A l’image de la maîtresse des lieu, sa sœur, qui était entrée sans frapper, partit cette fois ouvrir.

- Tu vois, ça doit être lui.
- Mais pourquoi ça serait…
La jeune fille se stoppa nette après avoir ouvert la porte. Non, ça n’était pas Ruka.

*****

Tenten empilait les morceaux de sucres sur la table, en écoutant son ami parler. Apres une longue discussion sur tout et rien, le petit chanteur était parvenu à dériver sur le sujet qu’il voulait aborder. Pas que Tenten soit le plus à même de jouer les oreilles attentives, mais il avait le mérite d’avoir un point de vue plus distant sur la situation. Les autres membres de nightmare étaient eux mêlés jusqu’au cou, chacun à leur manière.

L’oreille attentive attendit un silence. Puis releva la tête pour regarder son ami dans les yeux, comme s’il cherchait dans son regard un élément de réponse qui lui faisait défaut.
Apres une quinzaine de secondes il se décida à ouvrir la bouche.

- J’comprends pas.
- de quoi ?
- bein tout. Lui, toi, et puis l’autre lui là…. Vous vous prenez la tête.
- …

Définitivement, Tenten était capable de vous surprendre sur n’importe quel sujet. Yomi avait même redouté que celui-ci lui se contente de rire de son histoire.
Il tenta d’éclaircir un peu ses idées, sans pour autant savoir si ça répondait à Tenten.
- Avec les règles du groupe, ont peut pas s’amuser à…
- Le problème c’est ça. Vos foutues règles. Vous n’en avez pas besoin. On a pas de règles nous. Tu vois. Par moment je m’amuse avec Oto, et d’autres avec d’autres gens… et c’est cool comme ça. Vous vous êtes coincés les uns avec les autres dans une sorte de mélodrame sans intérêt. Vos règles servent à rien d’autres qu’à vous frustrer. Vous auriez banalisés ça, ça n’aurait pas prit des proportions pareilles. J’te reconnais pas. Tu t’amuse pas là, tu… perd ton temps.

La définition de la relation amoureuse selon Tenten était elle aussi assez peu commune. Il ne fallait pas s’attendre à moins venant de lui, mais de là à perdre son temps…

- Toi tu risques pas de tomber sous le charme d’un guitariste efféminé.
- Sous le charme si. Accro, jamais.
Tenten prit un air malicieux, son ami souriait doucement.
- Mais c’est peut-être toi qui loupes quelque chose…
- On en reparlera quand vous aurez fini de vous prendre le chou. Pour le moment j’envie aucun de vous cinq…

Le chanteur de KuRt se leva de sa chaise et rassembla ses affaires pour partir. Yomi prit l’air d’un enfant étonné. « Mais… tu m’aide pas du tout alors ? »
Tenten leva un sourcil, laissa passer un silence, puis ricana. « Je suis pas la fée clochette ! » Il eu le dernier mot et s’en alla tandis que Yomi bloquait sur la vision de Tenten en fée clochette.

*****

- T’en veux ?
Pas de réponse. Aiko regardait furtivement à sa droite. Il marchait à coté d’elle, absorbé dans ses pensées. Sa tentative de rompre le silence avait échoué. Et elle était mal à l’aise lorsqu’elle ne parlait pas, c’était plus fort qu’elle. Pourtant lui ne devait pas le ressentir comme un instant particulièrement pesant. C’était juste…étrange.
- ..’sugi.

L’intéressé revint à la réalité. Il tourna la tête vers Aiko qui lui tendait sa brique de lait au chocolat d’un air peu assuré. Le franc sourire du guitariste la rassura en un instant. Il prit la boisson et s’accroupit sur le bord du trottoir. La jeune fille se baissa à son tour, et, regardant le piercé à la dérobée, tenta de deviner à quoi il pensait.
Elle le croyait à nouveau complètement ailleurs lorsqu’il prit la parole, ce qui manqua de la faire sursauter.

- ça n’a servit à rien.

Elle fit une petite moue chagrinée. Rien du tout.
Ça faisait plus de deux ans qu’ils n’avaient fait que s’apercevoir. Il s’agissait même plutôt de s’éviter mutuellement. De l’eau était passée sous les ponts. Mais le résultat était pourtant le même. C’en était presque amusant. Ils ne se connaissaient pas bien, il n’y avait rien d’extraordinaire entre eux. Ça aurait pu s’effacer. Mais c’était toujours là. Et ça renaissait de rien. D’un regard, d’un sourire. D’une simple présence.
Quelque chose, qui voulait bien se taire d’habitude, mais se moquait du monde là, tout de suite. L’interdit avait peut être entretenu un je ne sais quoi. Mais le fait était là.
Retour au point de départ.

Aiko profitait du silence. Puis elle haussa les épaules et chuchota, dans un sourire en coin d’Hitsugi.

- On a qu’à leur montrer, à ces imbéciles, que ça ne sert à rien…

A suivre.

Tenten sert à rien. Mais j’laime bien =D.
Je savais pas trop comment faire Aiko et hitsugi.
Sakito, Ruka, oùùù etes vous ?

9 avril 2007. 9h51 < J’ai pas dormis ^^’

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[1] ça doit bien exister ‘_’
[2] La forme d’un petit humain, j’en conviens
[3] mais j’ai pas dis hobbit.
[4] Ce « prénom », ça ne vient pas de moi. Il a vraiment dit que s’il avait une fille il l’appellerais comme ça ^^’’’ ! Quand je vous dis qu’il fait peur.
[5] tout le délire sur la trompette viens d’un vieux délire avec Freya, qui était censé figurer dans une fic qui ne verra jamais le jour, donc je récupère et met à jour.
[6] non on est pas dans Osanago [la fic de Freya jamais finie, courrez lire uhu]. Le sale mioche c’est juste Yomi :p

>>> chapitres précédents <<<

fanfic

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