Comme d’habitude, cette entrée est pleine de spoils. Résumé et avis à vos risques et périls après l’image de Littlefinger qui chante un titre des Who (et pas de Limp Bizkit qui n’ont fait qu’une reprise)
© les récaps rigolos de MadmoiZelle.com
L’épisode s’ouvre sur le Mur où Sansa s’adonne à son activité préférée, la couture. On lui apporte un courrier. Suite à cette lecture, elle se fait conduire à la Mole où se trouve notre vieux poteau Littlefinger. Ce dernier aura beau s’aplatir, s’excuser, promettre et lécher les bottines de l’héritière des Stark, cette dernière se montrera inflexible. Après lui avoir décrit par le menu sa vie de couple aux côtés de Ramsay, elle l’envoie paître en laissant entendre qu’elle ne veut plus jamais l’avoir dans les pieds. Alors Petyr Baelish s’en va, après avoir glissé en passant que Sansa pourra avoir un allié en la personne de son oncle, celui qu’on surnomme « la Silure ». Ensuite, après avoir discuté stratégie avec Jon Snow et Davos, Sansa demande à Brienne de se rendre à Vivesaigue chercher l’aide du fameux tonton avant de quitter Châteaunoir avec cette dernière, son demi-frère, Davos et Mélisandre. L’accès au Mur se referme sur Edd-la-Douleur devenu Commandeur de la garde de nuit par défaut et qui semble avoir du mal à s’y faire.
A Braavos, Arya continue son interminable apprentissage mais « Jaqen H’ghar » lui donne une « dernière » occasion de faire ses preuves en lui faisant quitter le temple du dieu multiface pour tuer une actrice. Elle est un peu choquée car la pièce dans laquelle joue la future victime est une reconstitution humoristique de la mort de Robert Baratheon et de la décapitation de Ned Stark. Elle prend sur elle néanmoins et observe suffisamment sa cible pour trouver un moyen de sacrifier l’actrice en question.
On croise rapidement Daenerys à qui Jorah Mormont apprend qu’il est atteint par la léprose. Elle l’envoie trouver un moyen de se faire soigner et lui demande de revenir ensuite. Ils mettent cartes sur table et c’est une scène très touchante. D’ailleurs on a un peu pitié de Daario qui tient la chandelle.
A Meereen, les magouilles de Tyrion avec les envoyés des autres cités libres ont porté leurs fruits. Les fils de la Harpie n’ont tué personne et les esclavagistes vont et viennent sans risquer de se faire attaquer. Cela dit, en attendant le retour de la reine, notre nain préféré cherche un moyen de fédérer la cité. Il le trouve en la personne d’une prêtresse rouge persuadée que Daenerys est l’incarnation du « prince promis ». Varys, en bon sceptique, fait part de ses réserves et évoque le destin de Stannis Baratheon, lui aussi considéré comme « prince promis » par Melisandre mais battu à Port-Réal et mort à Winterfell. La nouvelle prêtresse balaie ces arguments d’un revers des longues manches de sa robe rouge et évoque, devant un eunuque médusé dont le visage se décompose petit à petit, les circonstances de sa castration. Outre le traumatisme, elle semble savoir des choses auxquelles Varys lui-même se refuse de penser à défaut de les occulter… ce qui fait pencher la situation en sa faveur.
Enfin, le gros morceau de l’épisode se situe au-delà du Mur, du côté de Bran et de la Corneille à trois yeux. Aux côté du jeune Stark, nous apprenons l’origine des Marcheurs Blancs, créés par les Enfants de la forêt au moment de l’invasion des Premiers Hommes. Ils étaient une arme de défense et semblent de toute évidence avoir échappé au contrôle de leurs créateurs. Cela étant, au cours d’une vision, Bran se retrouve aux côtés de leur chef qui, non content de pouvoir le voir, parvient également à le toucher donc à le « marquer ». La grotte dans laquelle vit la Corneille, intégrée à son arbre géant, n’est donc plus un abri sûr et les Marcheurs peuvent débarquer n’importe quand. Ce qui finit par se produire. Bran se retrouve entre deux mondes, une vision dont il ne parvient pas à sortir (son père, enfant, s’apprêtant à quitter Winterfell pour le Val) et la réalité. Dans le même temps a lieu une sorte de « clash » entre le Hodor de la vision et celui du « présent ». Tandis que le gentil géant essaie de sauver Bran et les autres, les aide à évacuer la grotte et essaie de bloquer la sortie, son « lui » du passé, de la vision, et pris de convulsions, hurlant « hold the door » (tenez la porte), ce « hold the door » devenant au fur et à mesure…
« Hodor ».
Ceci expliquant cela. L’épisode s’achève alors que Marcheurs et zombies explosent la porte en question, condamnant le pauvre Hodor à une mort certaine, au même titre que le loup Eté et l’enfant de la forêt tués dans la mêlée, alors que la Corneille est déjà morte.
Et donc…
Et donc j’ai couiné à mort en voyant Sansa envoyer paître Littlefinger. Il ne l’a pas volé. Bien évidemment, qu’elle se débarrasse de lui et donc de l’armée du Val lui fait perdre un allié mais comme elle ne lui fait plus confiance - à juste titre - c’est entièrement logique. Reste à espérer effectivement que la Silure acceptera de l’aider parce que parmi les différents clans du Nord, une majorité s’est affiliée aux Bolton.
J’ai hâte de voir ce que cette prêtresse rouge de Meereen va faire. Au Mur, Melisandre ne sert plus à rien - on la voit surtout rester dans son coin avec l’air de s’ennuyer comme un rat mort - et cette nouvelle femme en rouge semble très haut placée dans la hierarchie de la religion R’llor.
Il y a eu un passage aux Îles de fer dont je n’ai pas parlé dans le résumé parce qu’il n’était pas très intéressant. Euron Greyjoy est devenu roi des Fer-Nés. Ses arguments se résumaient par ses nombreux voyages et son gros zizi (sérieusement, les gens). Theon et Yara ne sont pas parvenus à se faire entendre et ont pris la poudre d’escampette sur les meilleurs bateaux de la flotte vers une destination inconnue. Laquelle, mystère et pattes de dragon.
Je me demande si on reverra le Mur par la suite maintenant que les principaux personnages en sont partis… et comment Edd-la-douleur va gérer les Marcheurs Blancs qui ne s’arrêteront pas au repère de la Corneille à trois yeux.
La mort de Hodor m’a fendu le cœur. Ce personnage était très attachant. Maintenant, on connaît le pourquoi du comment, cette boucle temporelle qui a provoqué le traumatisme fondateur. Il est évident que Bran devra vivre avec la culpabilité d’avoir causé le bloquage, puis la mort de celui qui l’aura toujours aidé… d’autant qu’il est plus que dans la mouise à présent. Il est amené à prendre la place de la Corneille à trois yeux mais de toute évidence, il n’y est pas prêt. Il aurait dû apprendre bien d’autres choses.
La bande annonce ne montre rien de particulier, à part des lieux et personnages absents de cet épisode. Reste donc à voir la semaine prochaine.