[Drabble] - "Throw the pain away" #01/?
Auteur : lilisan31
Pairing : Ohmiya
Genre : Drame, romance, vie quotidienne, NC-17
Nombre de mots : 616 mots
Résumé : "Ce que je hais bien plus que la douleur elle-même.. C'est toi.."
Note : Hello Everybody ~
Aujourd'hui, une petite partie écrite il y a quelques instants ! L'inspiration me vient d'un Yaoi (Oui oui !! YAOI *o* fière de moi Sensei Squeez ?), je cherchais la suite des deux seuls yaoi anime que j'aime en scan et par curiosité, j'en ai zieuté un ou deux autres. Le titre de celui-ci est "12 ji kara hajimaru" si vous souhaitez le checker ! Bref, l'idée m'est venue en le zieutant, l'histoire en soit, les dessins etc.. Ils ne m'ont pas forcément plu, mais l'idée de base si ! Et comme tout est bon pour faire de l'Ohmiya me voilà ! Ainsi, je vous propose pour cette histoire qui n'est pas totalement "mienne" pour l'originalité, d'en faire une fic interactive ! Si l'idée et le plot vous plaisent, je vous laisse me diriger dés maintenant en proposant vos suites dans un commentaire, sinon je la continuerai à ma manière.
Enjoy it Little devils ~(-_^)
XOXO ♥
[~ Chapitre 01 ~]
Je hais la douleur.. J'ai peur d'avoir mal..
Depuis ce jour, je ne peux me risquer à souffrir de nouveau. Au-delà de la souffrance ce que je hais le plus par-dessus tout, n'est autre que lui.. Celui qui m'a brisé en mille morceaux pour ensuite fuir lâchement loin de moi..
Aujourd'hui, j'en ris volontiers, j'ai été si crédule, si.. Amoureux ?.. Encore une futilité qui ne m'aura valu bien plus qu'une tape sur les doigts ou un léger goût amer après une gorgée d'un mauvais alcool.
J'ai très vite tout perdu, l'amour de mes proches, un foyer, une stabilité.. Ce n'est qu'après des années de bataille contre la société et sûrement aussi moi-même, que je peux enfin dire que « tout va bien ».
Je vis et travaille dans une petite boulangerie, les gérants m'ont accueilli comme leur fils malgré ma nature.. Ils ne m'ont jamais abandonné, veillant à ce que j'atteigne un jour ce qu'ils appellent « le bonheur ». Ce sont des gens merveilleux, je leur dois beaucoup, mais, je crains de ne pouvoir jamais atteindre l'état doucereux envers la vie qu'ils aimeraient.
Oui.... Tout est sa faute.. Je le hais tellement... 11 années sont passées pourtant, je ne peux oublier cette après-midi où tout a basculé.
*=*=*=*
- Nino, tu peux préparer les baguettes avant 8h ?
- Oui, je m'en occupe tout de suite Jii-chan
- Merci ! Je dois partir rejoindre Masako au petit restaurant près de la gare, je ne te l'ai pas déjà dit ?
- Si jii-chan.. Alors, fonce !
Mon sourire est sincère envers ce vieil homme, mais, est-ce correct de sourire ainsi lorsque au plus profond de moi je ne suis qu'un être laid ?.. Jaloux pour ce rendez-vous avec sa famille.. Malgré qu'ils me traitent comme leur enfant, ils ont déjà leur propre fils, je ne suis qu'un chien errant que l'on a adopté.. Un déchet facile à abandonner après tout.
- Je compte sur toi Nino ! A plus tard !
Compter sur moi hein...
*=*=*=*
20h, je ferme la petite boutique, toujours avec cette sensation d'avoir l'estomac noué. Je crains inlassablement que ce soit « la dernière fois ». Cet endroit est tout ce que j'ai, et je suis conscient que ça ne durera pas indéfiniment.
Tout en déplaçant mon corps fatigué vers un bar peu connu, que j'ai l'habitude fréquenter quelques heures, j'essaie d’exorciser cette peur.
Une fois sur place, ma commande habituelle d'une bière, quatre ou cinq cigarettes glissant entre mes lèvres, puis, un passage aux toilettes avec un random guy pour une délivrance physique bien mérité. Mes lèvres travaillant habillement sur son pénis dressé tandis que ma main s'agite dans mon boxer. Le goût commence à me répugner mais, je continue, ça ne devrait pas durer longtemps de toute façon.
Combien de fois ai-je fait ça ? Ces mêmes gestes, pensées qui se répètent encore et encore, j'ai parfois l'impression d'être la définition même du purgatoire.
Que l'on m'achève s'il vous plaît....
- Aaaah ! Baisse ton pantalon et laisse moi défoncer ton beau petit cul ~
Je me fige un instant avant de grogner une réponse à ce type tout aussi égoïste que les autres, rien ne m'étonnera plus.
- Non, si une fellation ne te convient pas alors casse-toi !
Il ne proteste pas de nouveau, je l'aurais juré.. Tous pathétiques.. Moi y comprit..
Quelques bruits humides de plus, un coup de poignet particulièrement franc, et bientôt cet horrible liquide se déversant dans ma bouche tout comme sur le sol carrelé.
Si pathétique....