Oct 02, 2007 22:26
Buste large et brun, regard noir et qui aboie, épaule gladiateur et ventre bourgeonnant, coiffure eighties sur matière noire, mais comment dire combien je me damne si je ne l’ai pas, Chocolat délice.
Chocolat et Pêche, sont partis à Taxco à la recherche des joyaux d’argent.
Une petite vierge guadalupana, fichée sur une peinture murale Coca Cola, et puis on va découvrant des maisons blanches, balcons de l’antique Espagne, et des coulées de peuple enivré de fêtes dévalant du Zocalo vers des cantines cachées au fond des garages.
Des marchés regorgeants d’argent.
Ville perchée, en bas, y aurait-il ... la mer ?
Non, pas d’eau dans cette ville de Guerrero, entourée de falaises, Chocolat aurait bien voulu aller se fondre dans les vagues qui boutent là-bas, sur la côte enflammée, les poissons à moitié dévorés, carcasses de pélicans, troncs entiers, sur la plage.
Mais il devra se contenter des boissons du Super 7, vinasse goût pêche, soda saveur pastèque, avec Chips. Para mí, se sera un Clamato !
Si supieras, Chocolate...
Il faudra bien comprendre que tout est faux, et s’accomoder avec le Sang. Putain.
Nunca supe escoger, nunca supe decidir, ni arreglarme con la vista de las cucharas que esperan en el cajón, discúlpenme, perdón Puerta, por no haber pasado tu umbral, mañana te haré el favor, prometido, Ventana, pronto te abriré, Amorcito, no te entristeces. Perdón, acciones, por no haberlas realizado, un día vendrá, seré miles, ahora no soy mas que mi vida. Se derraman las copas de locura que me estoy tomando diario, matar el determinismo, estar en donde nadie te espera, así no iré a ningún lado, solamente a la carne muerta.
Felizmente, à Taxco il y a un beau Panteón, et aussi des pompes funèbres, pas d’inquiètude, si tu te noies dans l’alcool, tu ne seras pas privé de la liqueur d’herbes fermentées.
Choco sera là jusqu’à ma fin, quoi que je dise et où que j’aille, sous les racines du soleil ou dans les grottes d’Hidalgo, à Tulancingo ou en la Bella Vera Cruz, dans les patios des haciendas abandonnées, et dans les coeurs moribonds de ceux qui m’ont aimé.