(Heroes) Peter/Mohinder, ?x100

May 06, 2007 16:41

Pairing Peter/Mohinder.
Fandom Heroes.
Spoilers Par précaution, jusqu'au 120 : Five Years Gone.
Rating PG-13.
Notes Série de drabbles (100 mots) écrits pour répondre aux prompts répertoriés dans cette entrée.

Les drabbles sont postés au fur et à mesure qu'ils sont écrits/corrigés. Pendant ce temps, si vous voulez ajouter des prompts, il suffit de commenter ci-dessous.


MECHE DE CHEVEUX
» shakeskp & meuh_leu

Mohinder regarde Peter et repense à Sylar. Et c’est stupide, parce que ça ne tient qu’à une mèche de cheveux. La ligne sanglante sur son front, les hurlements, et la boucle qui tombe sur le sol, en silence. Peter lève alors les yeux vers lui - la peau intacte, le front dégagé, les cheveux lissés vers l’arrière, et Mohinder s’imagine soudain y enfoncer les doigts pour les défaire, les sentir glisser, onduler, se dérober et dérober sous eux cette insoutenable mèche coupée. Au lieu de cela, il se contente d’un léger sourire et se replonge dans ses dossiers, la gorge serrée.


FRERE
» arcadiane

Lorsque Nathan se présente à son nouvel appartement, lui tend une enveloppe et lui demande d’aller poursuivre ses recherches loin d’ici, Mohinder n’est pas surpris. Il sait que Nathan le considère comme un danger depuis la confrontation avec Sylar et qu’il ne tient pas à re-trouver le corps de son frère, inerte et sanglant, à cause de lui. Un quart d’heure plus tard, Mohinder se tient devant le miroir de sa salle de bain, la lèvre fendue et la mâchoire endolorie. Il comprend Nathan, mais il ne peut pas abandonner Peter tant qu’il ne s’est pas racheté auprès de lui.


SUICIDAIRE
» hitori_toshiro

« Je ne peux pas mourir, Mohinder !
- Bien sûr que tu peux mourir ! La seule différence, c’est que tu peux mourir des dizaines de fois.
- Et alors ?
- J’ai vu ton crâne se fendre. J’ai entendu ton cou se rompre. J’ai déjà dû laver des litres de ton sang. Tu crois qu’on s’habitue à ce genre de choses ? Chaque fois, j’ai peur que mes calculs m’abandonnent et que tu ne rouvres pas les yeux.
- Je ne peux pas te promettre d’arrêter.
- Je sais.
- Seulement que je rouvrirai toujours les yeux. »


CHEMISE
» rapunzelita

« Quoi ?
- Rien », répond Peter d’un air amusé.
Mohinder, debout sur le seuil, s’interrompt dans son nouage de cravate.
« Dis-le. Elle ne va pas avec la chemise, c’est ça ?
- Oh, non, ta cravate est très bien.
- Mais… ?
- Ta chemise est rose.
- Je ne vois pas le problème. »
Peter baisse la tête sur sa tasse de café. Lorsque Mohinder voit ses épaules s’agiter d’un rire contenu, il lève les yeux au ciel et repart vers la chambre en défaisant sa cravate.
« Très bien, je vais me changer ! »


ACCENT
» arcadiane

La tête posée sur la poitrine de Mohinder, Peter écoute. Les battements réguliers de son cœur (calme) ; le grondement du sang dans ses veines (océan) ; les inflexions mélodieuses de sa voix (Inde - chaleur, lointain, épices).
« Peter ?
- Mmm ?
- Tu m’écoutes ?
- Mmm mmm. Bien sûr. »
Mohinder soupire. Peter imagine le froncement de ses sourcils, le mouvement désapprobateur de sa tête, la manière dont ses lunettes glissent légèrement sur l’arête de son nez. Il sourit alors contre sa peau (chaude et épicée, le morceau palpable de l’Inde) et murmure :
« Continue. »


PUPPY EYES
» killmelover

« Je ne te fais pas des yeux de chien battu », proteste Peter.
Mohinder hausse un sourcil. Peter soupire, pose un coude sur la table et enfouit le menton dans la paume de sa main, un geste puérile qui manque de faire sourire Mohinder. Il tâche de se replonger dans ses graphiques lorsque, quelques minutes plus tard, Peter change de position et se cale contre le dossier de sa chaise, bras croisés, jambes étendues sous la table. Mohinder avance alors son pied contre le sien et fait semblant de ne pas remarquer le soudain éclair de triomphe dans son regard.


REVIENS-MOI
» shakeskp

« Ne m’attends pas. »
Mohinder reste penché sur son microscope. Peter dépose un baiser dans sa nuque puis, dans un bruissement de manteau et un claquement de porte, disparaît. Mohinder se redresse alors, passe la main sur sa nuque, avant de se rendre dans la cuisine et de mettre la cafetière en route. Ses crachotements ne tardent pas à résonner dans l’appartement. Quand Peter rentrera (épuisé, le manteau déchiré, du sang séché sous les ongles) et qu’il retrouvera Mohinder plongé dans ses dossiers, il lui murmurera, en souriant faiblement :
« Je t’avais dit de ne pas m’attendre. »


CAMELIA
» babydracky

La terrasse embaume les camélias. Peter trouve sa mère assise seule à la table du petit-déjeuner, devant une tasse de café et le journal du matin. Il s’approche en silence, prend un bol propre sur la desserte, puis s’installe à sa place habituelle. Ce n’est qu’au moment où il tend la main vers le plateau de croissants qu’elle semble le remarquer ; élégamment, sans montrer sa surprise, elle relève la tête et le salue d’un léger sourire. Ils se mettent alors à discuter, et Peter savoure le calme et l’insignifiance de ces conversations qui n’engagent en rien l’avenir du monde.


IDEALISME
» arcadiane

Peter est un idéaliste. C’est pourquoi Mohinder (le scepticisme est la position scientifique par défaut) tend ses calculs, ses graphiques, ses analyses, comme autant de filets de sécurité pour quelqu’un qui saute si facilement des immeubles. Mais Peter n’est pas un acrobate, Peter (mets le scepticisme en suspens) est cet être à la fois merveilleux et terrifiant qui peut voler, peindre le futur, se rendre invisible, faire bouger les objets par la pensée, faire exploser la moitié de New York, faire tomber Mohinder amoureux de lui, et peut-être que c’est lui, Mohinder, celui qui a besoin de filets de sécurité.


SPIDER-MAN
» alohomoraa

Quand Mohinder passe devant la chambre de Molly, elle est assise en tailleur sur son lit, un oreiller entre les bras, les yeux rivés à l’écran de télévision. Amusé, il l’observe quelques instants à travers les baies vitrées, puis pousse doucement la porte. Les cris de Spider-Man sautant d’immeuble en immeuble l’accueillent. Molly s’illumine d’un grand sourire et l’invite d’un geste impatient de la main.
« Tu aimes Spider-Man ?
- Je ne sais pas, admet Mohinder.
- Tu ne l’as jamais vu ?
- Non.
- Oh. Reste, alors, on va le regarder ensemble. Je t’expliquerai le début. »


A TOUT JAMAIS, OU PRESQUE
» shakeskp

« Et ils vécurent heureux à tout jamais, planqués sous leurs couvertures.
- A tout jamais, ou presque, corrige Mohinder.
- Ou presque ?
- Ils ne prenaient pas de petits-déjeuners, dans tes contes de fées ? »
Peter cesse de froncer les sourcils, sourit et quitte les bras de Mohinder pour rouler sur son propre oreiller.
« A vrai dire, la princesse se faisait apporter le petit-déjeuner au lit.
- Et je suppose que tu es la princesse.
- Et tu es le maharadjah qui va essayer de ne pas faire brûler ses pancakes comme la dernière fois. »


ILLUSIONS
» shakeskp

Peter noue les bras autour de son cou avec un sourire et se penche pour l’embrasser, mais Mohinder détourne la tête et les lèvres de Peter glissent sur sa joue, rugueuse d’une ombre de quelques jours.
« Vous utilisez cette technique avec tout le monde ? demande Mohinder.
- Quelle technique ? fait Peter en s’écartant légèrement, sourcils froncés.
- Ne me prenez pas pour un idiot. J’ai étudié votre dossier. »
Les traits de Peter s’évanouissent pour laisser place à une moue féminine et maîtrisée.
« Félicitations, professeur Suresh, dit Candice Wilmer. Alors, où me suis-je trompée ? »


DETOUR
» alohomoraa

Ce n’est qu’un détour. Quelques minutes, pas plus. Ce n’est pas ça qui va le mettre en retard, se répète Peter en grimpant les escaliers. Il arrive devant la porte, essoufflé, le cœur battant. Nerveusement, il passe une main dans ses cheveux, mord sa lèvre inférieure, puis toque.
Peut-être qu’il n’est pas là. Peut-être qu’il est au labo, et Peter devrait vraiment redescendre au lieu d’attendre comme un idiot sur le palier. Il n’avait rien de spécial à lui dire, de toute façon, juste…
La porte s’ouvre. Mohinder apparaît, lui sourit, et Peter sait pourquoi il a fait le détour.


SUPERBOYS DON'T CRY
» meuh_leu

Mohinder n’entend pas Peter rentrer. Ce dernier le regarde un moment (debout au milieu de l’appartement, dos à la porte, un nouveau dossier entre les mains) avant de s’approcher sans faire de bruit et de passer les bras autour de sa taille. Un léger sursaut, puis Mohinder se détend et tourne légèrement la tête vers lui.
« Peter ? »
Peter ne répond pas. Il se contente d’enfouir le visage dans le creux de son épaule et de respirer lentement, profondément. Mohinder referme alors son dossier, pose une main sur les siennes et reste là, sans bouger, sans rien demander.


C'EST QUOI, CE NOUVEAU POUVOIR ?
» shakeskp

« Encore ?
- Oui.
- Mais où…
- Je ne sais pas. Quelqu’un dans la rue, ou dans un magasin, ou même à l’hôpital. Ils ne portent pas de panneaux, tu sais.
- Et tu arrives à…
- Oui, ça va. Je contrôle. »
Mohinder soupira, ôta ses lunettes et se frotta l’arête du nez. (Il ne les portait pas depuis longtemps ; il n’était pas encore habitué au pincement de la monture.) Puis, se redressant :
« Bien. Reste ici. Je vais chercher de quoi faire les tests préliminaires. »
Peter sourit. Ils finissaient par s’habituer, à force.


KÂMA
» arcadiane

Mohinder travaille. Ou essaye de travailler. Allongé sur le ventre, Peter feuillette l’un des nombreux livres qui encombrent l’appartement et Mohinder ne peut s’empêcher de lever les yeux de l’écran de son ordinateur pour le détailler, lui, plutôt que ses graphiques. Son dos, par exemple. Il regarde son dos, et il revoit aussitôt sa propre main qui le remonte, la peau blanche qui disparaît-réapparaît entre ses doigts sombres comme des éclats de lumière. Comme s’il l’avait entendu penser (et peut-être est-ce vraiment le cas, Mohinder ne le saura jamais), Peter tourne alors la tête vers lui pour surprendre son regard.


JOKER
» alohomoraa

Mohinder prend le paquet de cartes avec lequel Molly s’amuse, depuis quelques jours, à monter des châteaux, en tire une, puis la pose devant elle.
« Le joker ?
- C’est lui, acquiesce Mohinder. C’est Peter. Tu vois, le joker n’a pas de valeur propre, mais il peut prendre celle de n’importe quelle autre carte du jeu. Peter, c’est pareil : il peut prendre le pouvoir de n’importe quelle autre personne telle que toi.
- Comme…
- Non, l’interrompt Mohinder. Pas comme lui. Regarde : l’avantage, quand tu utilises le joker, c’est que toutes les autres cartes restent intactes. »


VOYAGE/AVION
» arcadiane

Je trouve des gens. Je pense juste à eux et je sais où ils sont.
Peter contemple la grande carte accrochée au mur de l’appartement. Mohinder, pense-t-il. Mohinder, Mohinder, Mohinder… Soudain, elle apparaît. Une ligne mince et scintillante, légère comme un fil d’araignée, au-dessus de l’Océan Pacifique. Peter continue à se concentrer. Mohinder, Mohinder, Mohinder. La ligne vacille, puis, peu à peu, se rétracte jusqu’à n’être plus qu’un point, un tout petit point mobile au milieu de l’étendue bleue. Peter sourit et plante une punaise à l’endroit indiqué. Dès demain, il apportera une nouvelle carte à Molly pour lui montrer.

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