Neverland

Aug 28, 2005 16:41

Diantre des nuits blanches à discuter, à balayer de la langue les sujets les plus divers, les plus opposés, les plus futiles et les plus cultivés. Diantre une nuit de 3h pèse sur mon métabolisme de marmotte mais comme dit le proverbe, une nuit de perdue, dix de retrouvée. Un thé bien sûr.

Dans Sarah, il y a un désert, parfois un froid qui la saisi sous sa frange et qui lui gratte le bonheur ; bonheur es-tu là ? On fait tourner les verres pour contacter celui qui ne parle pas mais qui parle pourtant, qui ne se confond pas en mots mais en messages codés.
Il faut comprendre à travers un nuage de tabac monstre.

Il faut comprendre quand il est tard.

Dans un désert, l'attente est pénible, le corps frissonne des changements de températures et peut-être même (surtout ?) de l'absence de bibliothèque. On défait lentement le fil en mohair d'une série de certitudes, de priorités et de réalités qui soudain deviennent superflues ; des babioleries, des barettes qui ne tiennent plus les cheveux, des manteaux qui ne tiennent plus chaud.

Dans Sarah, il y a une adulte qui pense. Et une petite fille qui veut encore jouer.

Dans Sarah, il y a une oasis, ce Neverland que cherche inlassablement celui qui ne parle pas, pour être soulagé. Tu sais, quelque part. Là ? Le chemin qui mène à toi dégrise le quotidien, il n'y a plus de descentes, plus de montée, il y a toi. Et ton imagination est ta force. 3 fois par jour, le pays imaginaire. Il y a toi.

Trop peu de photos pour immortaliser le partage de l'amitié mais qu'importe, Tinker Bell emporte mon souvenir. Et si nous y croyons aussi fort que dans notre jeunesse innocente, la fée gardera son éclat.
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