Belle journée, hein? Mouais...

Feb 05, 2010 20:39

En arrivant au boulot, je croyais que cela allait être une bonne journée. Certes, je ne peux toujours pas respirer à cause de cette rhinite (pourtant, hier après-midi j'étais sur la bonne voie. Je ne le suis pas restée longtemps.) mais bon, la sitothèque fonctionnait ! Après des mois de problèmes après problèmes après problèmes, tout semblait résolu !! (Un miracle!) Et c'est là que je me suis dit "C'est une bonne journée! Ca peut n'en être qu'une après une telle nouvelle!)

J'aurais mieux fait de me taire.

2 heures de prêt. Je suis restée en apnée, incapable de respirer. Rien de vraiment très exceptionnel. La routine. Avec un mal de crâne en plus, pendant  heures, malgré l'ibuprofène. Autant dire que ça n'a pas aidé mon moral. Very Cranky Me.

Après le prêt, j'enchaîne direct en Actu Doc. Petit 'hic": F., en actu docs, doit me remplacer à la sortie et moi je dois la remplacer en actu. Autant dire qu'on peut s'attendre longtemps... Elle prend une pause et vient me remplacer. Vu mon état, je monte faire une pause moi aussi. 4 heures de service public, c'est dur. Le temps de redescendre, une collègue (une des chefs) est là avec une lectrice mécontente parce qu'elle attend que quelqu'un l'aide depuis quinze minutes mais qu'il n'y a personne. J'explique le système et le problème. Elle sort que la bibliothèque a un problème de personnels ou d'organisation. (Rien à dire de ce côté là). Je l'aide et elle se révèle être très sympathique. J'ai essayé d'aider le plus possible mais j'avais le cerveau qui ressemblait à de la compote donc j'étais pas très efficace.
Par la suite je n'ai pas arrêté. J'ai eu quatre personnes qui m'ont demandé si les postes avec accès au catalogue fonctionnaient (alors qu'une grande affiche "Poste indisponible' était placardée dessus. Duh!) et trois m'ont fait une réflexion à propos des magazines (sur le quart des boîtiers, une magnifique feuille blanche indiquait "Manque temporairement"). J'ai même eu le droit à quelqu'un qui m'a demandé où était les toilettes (mais ça c'est habituel). 
Du coup, quand j'ai pu me poser vers 17h25 environ, j'ai regardé le chariot d'un air désespéré. J'ai rangé une douzaine de bouquins et j'ai joué ma flemmarde et j'ai passé la dernière demi-heure à agoniser lentement.

J'ai fini par remonter, agacée et fatiguée. Puis je suis allée en ville. J'ai fait certes des courses (et j'ai découvert que j'avais un Monoprix juste à côté de chez moi, plus grand que celui où je faisais mes courses depuis juillet avec toutes les choses qui me manquaient dans l'autre!! Mieux vaut tard que jamais hein?) et j'ai fait un bref passage à Yves Rocher. Je suis donc rentrée, les bras chargés, le porte-feuille plus léger et un peu moins énervée. Comme mes colocs ne sont pas là, pas d'obligation de ranger donc mes affaires sont étalées un peu partout dans l'appart. J'ai mangé un peu, avec un bon verre de Pasoa et je vais maintenant me faire le dessert au chocolat que je me suis achetée devant un bon épisode de NCIS.

Et tout avait si bien commencé.... (Bon, après quelques heures pour me calmer, ça aurait pu être pire. C'était pas non plus une horrible journée. Elle était juste beaucoup moins bien que ce qu'elle promettait.)

tribulations d'une bibliothécaire, 3615 my life

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