(no subject)
Wah Yantee
Kar Yantee
Jag Dut Patee
Aadak It Waaha
Bhraamad Traysha Guru
It Wahe Guru,
je pensais que ça serait plus facile.
de regarder les autres pleurer, j'pensais que ça m'affecterait moins,
mais ça m'affecte plus. plusse.
j'pense que la solution serait de ne plus venir ici. j'sais pas. peut-être. qu'un jour je le ferai, je ne viendrai plus, j'aurai une vie réelle avec vous, on pourrait se téléphoner, tu sais, même si vous êtes loin, ça me dérange pas, je suis prête à donner un peu d'argent à la compagnie de téléphone. je me rappelle quand c'était moi qui pleurait, un peu tout le temps, je veux pas que les autres se sentent comme ça. mais c'est idiot, ça m'a appris, de me sentir tout le temps comme ça.
ça m'a appris qu'on créée sa réalité, on créé sa carte des pensées. moi j'ai créé un désert de relations vraies, j'ai créé un marais de tristesses et j'ai même dessiné une montagne d'angoisses et de peurs. Beaucoup de soucis y poussaient, c'était très mal entretenu.
Mais j'y vais tellement rarement, maintenant. c'est comme avec la Terre, ça, petite soeur, plus on met de l'amour-compassion, du travail, de la conscience, plus les déserts se repeuplent, de gens vrais, cette fois; plus les montagnes sont défrichées... lorsqu'on ne plante plus, on a le temps de voir les mauvaises herbes et de choisir qu'elles ne nous servent pas, choisir de planter des tournesols, plutôt. Je ne vais presque plus au marais. Je le contemple, quelquefois, et j'me dis que l'écosystème qui y habite a le droit de vivre. je lui laisse droit d'asile, j'observe tous les états d'êtres, en fait, et je choisis.
c'est des choix.
des choix.
de créer tout ça m'a permis de choisir de ne plus y aller, de dealer avec mes blessures, mes vieilles croyances, j'ai grandi. j'ai appris.
j'apprends encore.
je grandis encore.
je découvre des nouvelles cartes, je monte plus haut en altitude, je construis des villes d'idées sur ce que je pourrais choisir dans ma vie. c'est beau. c'est tout léger, mais solide, on y croit. je recyle, y'avait beaucoup de force dans toutes ces montagnes d'angoisses, de peurs, je la canalise.
en ce moment, ma ville est décorée de ses plus beaux atours. je célèbre une arrivée. l'arrivée de quelqu'un qui a canalisé la force de construire beaucoup d'espoirs, dans ma ville. beaucoup d'hôpitaux, de terrains de jeux, d'universités sont à son nom.
et toi, elle est comment ta ville ?
Kar Yantee
Jag Dut Patee
Aadak It Waaha
Bhraamad Traysha Guru
It Wahe Guru,
je pensais que ça serait plus facile.
de regarder les autres pleurer, j'pensais que ça m'affecterait moins,
mais ça m'affecte plus. plusse.
j'pense que la solution serait de ne plus venir ici. j'sais pas. peut-être. qu'un jour je le ferai, je ne viendrai plus, j'aurai une vie réelle avec vous, on pourrait se téléphoner, tu sais, même si vous êtes loin, ça me dérange pas, je suis prête à donner un peu d'argent à la compagnie de téléphone. je me rappelle quand c'était moi qui pleurait, un peu tout le temps, je veux pas que les autres se sentent comme ça. mais c'est idiot, ça m'a appris, de me sentir tout le temps comme ça.
ça m'a appris qu'on créée sa réalité, on créé sa carte des pensées. moi j'ai créé un désert de relations vraies, j'ai créé un marais de tristesses et j'ai même dessiné une montagne d'angoisses et de peurs. Beaucoup de soucis y poussaient, c'était très mal entretenu.
Mais j'y vais tellement rarement, maintenant. c'est comme avec la Terre, ça, petite soeur, plus on met de l'amour-compassion, du travail, de la conscience, plus les déserts se repeuplent, de gens vrais, cette fois; plus les montagnes sont défrichées... lorsqu'on ne plante plus, on a le temps de voir les mauvaises herbes et de choisir qu'elles ne nous servent pas, choisir de planter des tournesols, plutôt. Je ne vais presque plus au marais. Je le contemple, quelquefois, et j'me dis que l'écosystème qui y habite a le droit de vivre. je lui laisse droit d'asile, j'observe tous les états d'êtres, en fait, et je choisis.
c'est des choix.
des choix.
de créer tout ça m'a permis de choisir de ne plus y aller, de dealer avec mes blessures, mes vieilles croyances, j'ai grandi. j'ai appris.
j'apprends encore.
je grandis encore.
je découvre des nouvelles cartes, je monte plus haut en altitude, je construis des villes d'idées sur ce que je pourrais choisir dans ma vie. c'est beau. c'est tout léger, mais solide, on y croit. je recyle, y'avait beaucoup de force dans toutes ces montagnes d'angoisses, de peurs, je la canalise.
en ce moment, ma ville est décorée de ses plus beaux atours. je célèbre une arrivée. l'arrivée de quelqu'un qui a canalisé la force de construire beaucoup d'espoirs, dans ma ville. beaucoup d'hôpitaux, de terrains de jeux, d'universités sont à son nom.
et toi, elle est comment ta ville ?