[Harry Potter] 52 semaines avant le début - 8/52 - Harry/Draco un jour

Apr 15, 2014 20:47

Titre : 52 semaines avant le début
Chapitre : 8/52
Auteur : camille_miko
Rating : G
Disclaimer : Hormis l'histoire, patamoi.
Fandom : Harry Potter
Pairing : Harry/Draco un jour
Résumé : Une mystérieuse lettre vient rompre le quotidien de Harry. Quelqu’un a décidé de le courtiser.
Bêta : Azh.

AO3 // FF.net //


Harry avait passé la semaine à se demander ce qu’il allait faire à propos de son admirateur. Il aurait aimé le garder encore un peu secret, mais pour autant… Il avait aussi envie de partager tout cela avec ses amis.
Le fait d’en parler avec Dean avait en quelque sorte ouvert la boite de Pandore. Tant qu’il n’en avait rien dit à personne, ça avait été simple de tenir ses amis à l’écart, mais là, c’était bien différent. Et Dean n’avait été qu’un déclencheur.

C’est pour cela que le Vendredi soir, il avait invité Ron et Hermione à déjeuner. Il n’avait pas ses enfants, Molly garderait ceux de ses amis et ils pourraient parler librement.
Il avait prévu de leur faire un rôti de veau accompagné d’un simple gratin de pommes de terre, avant de finir sur une tarte aux fruits. Rien de bien compliqué. Il aimait cuisiner et c’était un de ses plaisirs dans la vie de pouvoir recevoir ses proches autour d’un bon repas qu’il avait préparé lui-même.

Sans aucune surprise, Hermione arriva parfaitement à l’heure, alors que Ron -s’il la suivait- semblait avoir été traîné par sa femme et arrêté dans ce qu’il faisait.
C’était une blague récurrente entre eux. Quand ‘Mione voyait arriver l’heure d’un rendez-vous, elle avait tendance à devenir assez… martiale et à ordonner à son mari de tout stopper et de la suivre.
Ronald avait l’habitude depuis longtemps de cette façon de faire et ne s’en formalisait plus. Il savait très bien que c’était sa manière de lui montrer qu’elle s’inquiétait. C’était qui elle était et une des raisons pour laquelle il était tombé amoureux d’elle.
Il avait toujours été entouré de femmes fortes, qui savaient ce qu’elles voulaient, qui n’étaient pas dépendantes des hommes autour d’elles. Il ne voulait pas que sa propre épouse soit différente.

A l’arrivée du dessert, Ron, qui avait été patient jusque là, finit par mettre les pieds dans le plat.
- Alors, est-ce que tu vas nous dire pourquoi tu nous as demandé de venir ?
Le brun éclata de rire. Si son ami était plus subtil une fois sorti de l’adolescence, il n’en demeurait pas moins qu’il était toujours aussi direct.
- En fait, je dois vous parler de plusieurs trucs, commença le brun.
Hermione lui fit signe de continuer, qu’ils l’écoutaient.
- Je… En fait, je reçois depuis bientôt deux mois des cadeaux de quelqu’un qui souhaite me courtiser. En fait, demain, ça fera deux mois.
En même temps que Harry parfait, il se rendait compte que son pire tic de langage ressortait à cet instant. Au tout début de sa formation d’Auror, ils avaient découvert la joie du témoignage devant un tribunal.

Très rapidement, leurs mauvaises habitudes avaient été visibles et leurs instructeurs avaient essayé de leurs extraire celles-ci presque aux forceps.
Il n’empêchait que ses « en fait » trahissait parfaitement sa nervosité et Ron le savait aussi bien que lui. Hermione aussi, certainement.

- Qu’est-ce qui t’inquiète, Harry ? Demanda doucement son amie.
- Je… Je sais que c’est pas forcément simple pour vous que je fréquente quelqu’un d’autre que Ginny et…
- Arrête, le stoppa immédiatement Ron. On s’en fout. Il est clair que vous n’étiez plus heureux tous les deux. Alors, c’est normal que tu cherches à être heureux ailleurs. Surtout que vous êtes divorcés tous les deux. On va pas te le reprocher.
- Même si c’est un homme ? Murmura, tout doucement, Harry.

Le roux eut l’air surpris, à cette question.
- Même si c’est un homme, mec, lui répondit-il, alors qu’Hermione lui serrait la main pour appuyer le message de son mari. Je savais pas qu’ils t’intéressaient, mais… Tant que tu es heureux, moi, ça me va.
- Tu craignais qu’on ne le prenne pas bien ? Murmura son amie.
- Je ne sais pas, fit Harry, mal à l’aise. Je ne savais pas comment vous le vivriez.
La jeune femme secoua la tête. Elle avait beau l’adorer, mais certaines fois, il fallait vraiment qu’il arrête de porter le poids du monde sur ses épaules. Cela allait finir par le tuer prématurément.

- Harry Potter, le gourmanda-t-elle. Un jour, il va falloir que je t’assomme à coup de bouquins pour que tu arrêtes de t’inquiéter pour tout.
- Bon, il est comment ce garçon ? Demanda Ron, ignorant sa femme et ses menaces envers leur ami.
- Aucune idée. Je n’ai même pas son nom.
Cela, par contre, inquiétait profondément Hermione.
- Tu es certain que ce n’est pas… Dangereux ? Le questionna-t-elle.

Harry se leva, avant de revenir dans le salon quelques minutes plus tard, un papier à la main.
- Je lui fais confiance, ajouta-t-il en le lui tendant.
La brune parcourut le document ouvrant de grands yeux. Même si Ron était moins expressif, il n’en était pas moins étonné. En effet, il n’y avait aucune raison de s’inquiéter vu le contenu du serment. Il n’avait pas besoin de faire des tests pour savoir qu’il était parfaitement authentique. Il pouvait sentir la vibration de la magie de là où il se trouvait.
- C’est un sorcier puissant, commenta-t-il.

Le brun hocha la tête.
- Oui et… Un peu vieux jeu, dans sa manière de me courtiser. C’est son mot. Chacun de ses cadeaux est… parfait. Une attention, qui à chaque fois est parfaite.
- C’était lui la pierre que tu nous as montré il y a quelques semaines ?
Harry hocha la tête.
- J’espère que tu vas finir par nous le présenter. Je serais curieuse de voir ce gentleman des temps modernes.
- Il utilise la même eau de Cologne que Ron. Au début, je me suis demandé, si c’était pas une plaisanterie de ta part, mec, ajouta Harry.

Le roux haussa un sourcil, étonné, sans rien rajouter, sur le moment. Néanmoins, il ne manqua pas de glisser à sa femme, alors qu’ils étaient rentrés et prêts à se mettre au lit, que c’était la seule parcelle de luxe que sa famille se permettait depuis toujours.
C’était une eau typiquement sorcière et la majorité des familles de Sang-Purs avait tendance à offrir le premier flacon à leurs garçons quand ils obtenaient leurs A.S.P.I.C.s. Il ne l’avait jamais senti sur un Né-Moldu ou un Sang-Mêlé.
Cela ne signifiait qu’une chose : un membre d’une vieille famille avait eu un immense coup de cœur pour son ami. En fonction de la manière dont les choses se passeraient, il en parlerait à Harry. Hermione pensait qu’en effet, il fallait lui laisser du temps.

***

Harry avait été ravi de voir comme ses amis avaient bien pris cette nouvelle. Il n’aurait pas parié sur la question. Après tout, Ron était le frère de Ginny et ce n’était pas forcément simple pour lui.
Mais il n’en avait été rien. Et c’était pour lui un énorme soulagement. Attirant son courrier à lui, il resta dans son lit pour lire la lettre de son admirateur secret.

« Harry,

Je crois que j’aime votre idée pour me nommer. William est un nom qui me plait beaucoup. Je dois vous avouer par avance, pour que vous ne soyez pas déçu, que vous n’avez pas trouvé mon prénom. C’est par contre, un honneur d’être nommé selon Turner.

Oui, j’ai plusieurs secrétaires, mais je vous promets que je ne suis pas le Ministre de la Magie. Je n’ai pas grand chose en commun, physiquement avec lui, et je dois reconnaître que ce n’est pas d’une femme dont je suis amoureux.
Vous voulez que je vous parle de mes secrétaires… Soit. Ils sont trois. Deux hommes et une femme. Messieurs King et Peel et Madame Gale. Honneur aux dames. Elle est veuve depuis presque dix ans. C’est quelqu’un de très compétent, qui cancane moins que King et Peel. Par contre, en échange, elle cherche toujours à me nourrir, car je ne suis pas assez épais à son goût.
King est… Un concept à lui tout seul. Il accumule les gaffes, avec beaucoup de bonne volonté. Je ne désespère pas qu’un jour, il ait enfin l’idée de m’informer quelques jours à l’avance sur des invitations professionnelles qu’il accepte pour moi. Je suis convaincu que c’est un ancien Pouffsouffle.
Quant à Peel… Soyons honnête, je crois que c’est très largement mon préféré. Il est d’une efficacité redoutable. Il a le chic pour penser avant moi. Par contre, il est aussi parfaitement capable de s’allier aux deux autres pour mon « bien ».
Voyez-vous, je ne suis qu’un pauvre patron martyrisé par ses secrétaires et qui n’a aucun pouvoir sur eux. Mais je serais ravi que vous m’aidiez à alimenter la rumeur. Je suis certain que je devrais pouvoir occuper leur attention sur d’autres choses.
King m’a demandé s’il devait envoyer des fleurs à quelqu’un en remerciement de votre rose. (Je crois que la curiosité était en train de le tuer) Je l’ai senti prêt à se consumer quand je lui ai répondu que je m’en chargeais personnellement. Même si cela l’a confirmé que c’était, en effet, extrêmement privé comme présent. Le jour où ils deviendront courageux, ils essayeront de m’extorquer votre nom, mais c’est promis il n’en sera rien…

Moi aussi, Harry, je ne veux pas m’arrêter à une relation platonique. Mais je veux aussi que nous prenions notre temps pour que ni vous, ni moi ne le regrettions. Je… Je ne veux pas juste d’une relation de quelques mois.
Aussi effrayant que cela puisse vous paraître, je veux vous séduire pour les cent prochaines années. Je veux que le jour où nous nous rencontrerons, vous n’imaginiez déjà plus vivre un jour sans moi, au même titre que je ne l’imagine plus d’ors et déjà.
Je veux tout, Harry. Les soirs à lire à vos côtés, les matins à nous disputer et les nuits à nous aimer. Je ne veux pas d’une image sage, qui va bien à l’imaginaire des sorciers. Je veux celui que vous êtes réellement, avec vos défauts et vos qualités.
Dites-moi que je ne vous effraye pas. Dites-moi que quitte à subir la séduction d’un inconnu, vous voulez qu’il le fasse pour toujours.

Ma couleur préférée… Le bleu. Je ne saurais pas dire pourquoi. J’ai toujours aimé cette couleur, même si je la porte rarement. Elle m’apaise. Et pour ne rien vous cacher, ma chambre est de cette couleur. J’ai envisagé pendant longtemps d’avoir un plafond magique comme à Poudlard, mais j’ai fait une croix sur cette idée, il y a quelques temps.
J’aime l’idée que votre chambre soit verte. Je n’aurais pas cru que ce soit votre couleur préférée. Je vous voyais plutôt aimer le gris. Je savais que le rouge n’avait pas votre préférence, mais je me trompais sur le détail.

Je suis heureux que mon côté vieux jeu vous plaise. Mon éducation a été plus que classique et cela se voit dans ma manière d’agir.
Je suppose que si ce n’était pas le cas, je ne vous courtiserais pas. Je serais rentré martial dans votre salon, exigeant votre cœur et perdant le mien face à votre vraisemblable refus. Heureusement que je ne suis pas à la mode moderne. Mon cœur ne sera pas encore maltraité.

En réalité, je protège toutes nos lettres. Je me suis dit que vous apprécieriez que tout le monde ne puisse pas les lire et je tiens aussi à mon intimité. Ce que je vous dis, même certains de mes amis proches ne le savent pas.
En fait, presque aucun de mes amis ne savent que je vous fais la cour. Tous ou presque m’auraient affirmé que cela serait aussi inutile qu’impossible. Vous êtes mon secret pour l’instant.

Je ne sais pas si cette plume pourrait vous rendre des souvenirs de votre première année, mais… Je vais me renseigner. Peut-être que je peux vous aider à faire revenir des choses lointaines dans votre esprit.

Pour la grue, je vous remercie. Je vais m’atteler à la lourde tâche de faire les 999 autres et réfléchir à mon souhait. Peut-être que je trouverais d’ici là.
A mon tour de vous offrir un plaisir. Je suis presque certain que ce serait un péché dans beaucoup de religions, mais je crois savoir que vous êtes athée. Alors, sachez que je n’ai aucun scrupule à vous les offrir.

Reposez-vous si vous le pouvez.

Bien à vous,

William. »

Harry regarda dans l’enveloppe, curieux de savoir ce que pouvait bien être ce cadeau hautement sulfureux, avant d’éclater de rire en découvrant une boite de chocolats fins. Elle venait de France.
Visiblement, William était un voyageur, en plus d’être le patron d’une bien plus grosse entreprise que ce qu’il laissait entendre. Et il avait bon goût, en plus, pensa-t-il alors qu’il dégustait un des carrés présents dans la boite.

***

Il aimait sincèrement ses amis. La majorité du temps, du moins, pensa Draco avec une once d’honnêteté. Sauf qu’avoir Pansy dans sa salon une semaine jour pour jour après son fiancé n’était pas dans la liste de ses envies du moment, pas quand Tiny, son elfe de maison, avait déposé son courrier sur le guéridon à côté de lui.
- Tu as autre chose en tête ? Lui demanda sa diablesse de meilleure amie.
- La paix dans le monde et la félicité ateinte en me prélassant dans un bon bain.
- Tu es un menteur, Draco Mauvaise Foi, lui répondit-elle, exhumant le surnom qu’il détestait le plus au monde. Tu penses à la lettre de ton Petit Pote Potty Potter…
Et avant que son ami ait le temps de réagir, elle bondit, attrapant la pile de courrier, jetant au fur et à mesure les plis qui ne l’intéressait pas. Le blond avait bondi pour la rattraper, mais celle-ci courait dans la pièce, restant inaccessible à la furie blonde.
- Pansy ! Rends-moi cela immédiatement ! S’écria-t-il alors que la jeune femme grimpait hors de sa portée, sur un guéridon.
- Est-ce que je veux savoir ? Demanda une voix dans leur dos.
Ils eurent tous les deux le temps de se retourner pour découvrir Madame Draco Malfoy dans l’encadrement de la porte.
- Pans’ me vole mon courrier, répondit le blond perdant une seconde des yeux la traîtresse.
Cette seconde d’inattention lui fut fatale.
- Ooooh ! Il t’appelle « William », c’est trop mignon !

***

La lettre était largement froissée et déclamée -avec l’aide de sa femme, cette seconde félonne- mais il avait fini par la récupérer et mettre tout le monde à la porte, écoutant à peine l’avis d’Astoria sur les différents CV pour l’enseignante de français pour leur fils.

« William,

En réalité, vous êtes un immense magnat du pétrole ou quelque chose comme ça. Trois ? Réellement ? Je suis vraiment de plus en plus curieux de ce que vous faites dans la vie.
Vous avez l’air absolument martyrisé par vos secrétaires. Je suis certain que vous pouvez porter plainte contre une telle coercition, vous forcer à manger, accumuler les gaffes et être capable de faire des choses pour votre bien. C’est au moins un aller simple pour Azkaban.

En fait, vous me donnez envie de m’associer à eux. Seriez-vous un moineau quand il est question des repas ? Est-ce que cela cache un douloureux secret ?
Il faut que vous sachiez que je suis, moi même, un passionné de cuisine. Ce que j’ai joint à cette lettre, en est, je crois, la preuve.
Dites-moi ce que vos secrétaires en penseront quand ils le verront… Je suis curieux.

Vous disiez que votre envie de relation longue durée pourrait m’effrayer. Au contraire. Parce que je suis d’accord avec vous. Je n’envisage pas une relation de quelques semaines.
Je suis un Gryffindor. Nous avons tendance à vouloir tout ou rien. C’est très rassurant de savoir que nous sommes sur la même longueur d’onde. Je veux un compagnon d’une vie, pas d’une nuit.
Je pensais l’avoir trouvé dans mon mariage, mais ça n’a visiblement pas été le cas. Pour autant, je ne désespère pas de le trouver d’ici là. Nos échanges me laissent espérer que j’ai peut-être trouvé la bonne personne. Je croise les doigts pour que cela continue. Je me sens bien avec vous.
Je veux partager les joies et les peines avec mon compagnon. Je veux pouvoir parler des horreurs qui émaillent mon passé et des bonheurs qui apparaîtront dans notre futur. Et vous n’êtes pas sans savoir que mon passé est compliqué et très loin d’être drôle.

Ma question de cette semaine portera sur la cuisine. Quel est votre plat préféré ? Moi, j’ai un faible pour les scones. J’ai appris avec l’arrivée à l’âge adulte à en profiter avec du thé. Avant cela, je ne sais pas véritablement ce que j’aimais ou non. Mais c’est une gourmandise que j’aime aujourd’hui.
Pour ne rien vous cacher, c’est ce que je suis en train de manger, alors que je vous écris.

Il est certain que si vous exigiez de moi mon cœur, je ne vous répondrai jamais par la positive. Mais là, vous faites le nécessaire pour me le voler petit à petit. Je crois que vous faites le nécessaire pour vous infiltrer dans ma vie sans que j’ai envie de vous en extraire.
Alors, vous avez parfaitement raison d’être vieux jeu avec moi. Par contre, sachez que je pourrais me révolter de temps en temps. Je ne suis pas très doué pour obéir et rester dans les clous.

Merci de protéger vos lettres. Continuez. Voulez-vous que je fasse de même avec les vôtres ? Je suis bien en peine de dire si vous vivez seul, si vous avez un colocataire ou des enfants… Dites m’en plus. S’il vous plaît ? (Je suis certain que cela plait à votre bonne éducation).
J’adore être votre vilain petit secret. Cela sonne définitivement pervers, même s’il n’y a aucune raison. Pour l’instant. Gardez-moi bien au chaud, William…

J’ai essayé votre plume, avec l’enquête sur laquelle je suis actuellement et… Elle est impressionnante. Je crois que je vais l’adorer.
Quant à vos chocolats, je les déguste dans mon lit. J’avais envie de vous attirer dans mon lit dès maintenant. J’espère que je ne vous choque pas, que je sois un homme facile pour vous ?

A bientôt,

Harry.

P.S. J’ai fait des nuits de plus de dix heures, ce week-end. Je crois que j’ai atteint mon quota de repos. Qu’en pensez-vous ? »

Draco avait trouvé dans l’enveloppe -la chose n’avait visiblement pas intéressée sa femme et sa meilleure amie- une boite remplie de cookies faits maison en forme de cœur.
Il eut un petit sourire. C’était officiel : Harry rentrait lui aussi dans le jeu de la séduction. Et cela marchait très bien sur lui.

A suivre

N'hésitez pas à reviewer, cela fait toujours plaisir !

***

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rating:g, pairing:harry/draco, genre:yaoi, fandom:harry_potter, genre:fic

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