Le temps de finir ma Bavaria et je suis à vous !

Jul 05, 2006 19:20

Il fait chaud et mon cerveau est aussi vif qu'une armée de mollusques affalés devant une sitcom AB. J'ai commencé à me mater la 2e saison de Lost, que ma sista m'a gentiment envoyé par la poste en divisque, et ça m'occupe bien. Dans une semaine, je serai à La Rochelle pour les Francofolies et non, sauf incident de dernière minute, je n'ai pas prévu d'aller voir Diam's, inutile de me réclamer son haut de survêtement rose à paillettes dédicacé. J'ai renoncé à me déplacer ce weekend à la Japan Expo parce que j'ai une énorme flemme de revenir sur Paris. En fait, je ne veux qu'une chose, là maintenant tout de suite : aller voir des concerts et glander au bord de la mer (ça en fait deux, je sais). J'aurai bien le temps d'angoisser ma race avec la vraie vie et sa chiantise à mon retour.

En parlant de vraie vie, je commence à me poser de sérieuses questions au sujet du bac de cette année. Le nombre de mentions "Très bien" dans mes connaissances (très) proches ou lointaines s'élève à présent au nombre de trois. Ca fait pas un peu beaucoup? On a une explication à ce soudain engouement de la jeune génération pour les études? Si j'avais 17 ans aujourd'hui, avec toutes les sources de divertissement disponibles, je me demande quand je trouverais le temps de réviser, et surtout, de m'intéresser à l'enseignement scolaire en général... En tout cas, bizarrement, le fait de sortir avec un "petit génie" à qui tout réussit ne déclenche chez moi aucun complèxe d'infériorité. Certains doivent se dire "hum, peut être que ça devrait, gros loser". Oui. Mais non.

Ce soir l'équipe de France de foot joue en demi-finale, contre le Portugal je crois. Alors, tous avec moi : "Qui ne saute pas n'est pas françaaaaaais!!", "Portugaaaaaais, enculéééééés"... Hum, mais on n'est pas obligés non plus.
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