Quand le ciel bas et lourd...

Sep 03, 2008 00:46


C'était une journée de merde. Une de celles qu'on a envie d'oublier et pour lesquelles on se dit qu'on aurait mieux fait de rester sous la couette.

Au réveil, crevée comme je l'ai rarement été. J'ai trop tendance à me coucher à des heures indues, genre 2-3h du matin en ce moment et depuis plus de 10 jours. Alors forcément...

A l'arrivée en gare, surprise. Du monde pas à perte de vue mais presque (faut pas abuser non plus, la gare de Saint-Quentin n'est pas si grande que ça). Coup d'oeil jeté aux panneaux annonçant les trains, pour m'apercevoir que ceux que 7h et des poussières y sont encore (j'arrive en gare à 8h20). Je m'entête et je valide. Pour me rendre compte que des agents bloquent l'accès à la plupart des quais. Accident de personne à la gare (avec tout le voyeurisme et les aspects peu ragoûtants de l'affaire), trafic du RER C très perturbé. Et ces imbéciles de la SNCF qui nous conseillent, pour nous rendre à Paris, d'emprunter les trains pour Montparnasse ou pour La Défense. Je veux bien. Sauf que pour les emprunter, faudrait déjà qu'il y en ait. J'ai fini par prendre le même train que d'habitude, pour qu'il soit terminus Invalides en raison du retard accumulé. Résultats des courses, 20 mn de retard au travail.

P****.

Et ça continue l'après-midi, pour ne pas arranger mon humeur déjà morose. Après la pause déjeuner, je n'ai rien fait (mais alors strictement rien) pendant 1h30, faute de pouvoir reprendre mon poste, occupé par quelqu'un d'autre. Je suis là pour travailler moi aussi, et cet après-midi, je me suis vraiment sentie inutile.

Donc journée de merde, à lutter pour ne pas m'endormir dans le train et dans le bus au retour, avec cette sensation bizarre et désagréable de flotter.

J'ai l'impression de ne jamais m'arrêter de penser.

3615 my life

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