De l'art d'être un super-tanker (ou pas)
*mode post décousu activé*
Alors la news, c'est que mon frère est marié. Depuis le week-end dernier. Et même que j'ai mis une robe. Ou plutôt 2, parce que passer la soirée en robe longue quand déjà t'es la seule à en porter une, ben bof quoi. Donc j'ai porté cette chose relativement inconnue, plus ou moins longue, de coupe bizarre ou pas, de tissus plus ou moins différents, qu'on appelle une robe.
Si si.
Le pire, c'est que j'en ai pas loin d'une dizaine dans mon placard, de ces choses. Que je ne mets pas parce que je n'en ai pas l'habitude. Parce que le réflexe, le matin, c'est de mettre un pantalon. Parce que le pantalon, c'est plus pratique au boulot et pour courir après ton train, parce qu'au moins t'as pas un pervers qui te reluque dans les escalators... Bref, je m'égare un peu.
J'ai rangé 2-3 bricoles tout à l'heure, et est venu un effrayant constat. Je n'ai pas 4, mais 5 boîtiers de poudre compacte. Neufs tous les 5. Comment j'ai fait? J'en sais rien. Pourquoi 5? Même réponse. J'imagine que j'ai voulu me constituer un semblant de trousse à maquillage histoire de faire style, et qu'à chaque fois faute de le retrouver j'en rachetais un (ou bien que le produit n'était pas tout à fait ce que je cherchais). Bien joué, nénette. Les crayons, même chose.
J'ai posté un statut FB il n'y a pas longtemps sur le fait qu'une collègue m'avait vue pour ce mariage dans telle ou telle chose ou encore coiffée de telle ou telle manière, mais que j'étais bien contente de ne jamais écouter les conseils avisés de "modeuses". Je n'ai jamais compris l'intérêt de changer de vêtements tous les 3 mois (oui, j'ai pu constater que les magasins ont 4 collection par an maintenant, alors qu'avant c'était 2). Ca coûte cher, et le résultat n'est pas toujours disons... esthétique. Donc je me contente de choses pratiques, quitte à ne "pas faire fille". Mais je finis par complexer lorque je vais essayer des vêtements, et j'ai même l'impression d'être la grosse péquenaude sortie de sa campagne lorsque j'ai le malheur de passer le seuil d'une boutique de maquillage.
Bizarrement, ça me gêne sans me gêner. Enfin, je veux dire... J'ai le look que j'ai parce que je ne vois pas l'utilité de m'apprêter comme une voiture volée. De la même façon, en dehors du débarbouillage à l'eau, je n'ai jamais envisagé d'utiliser autre chose jusqu'à il n'y a pas longtemps. Et puis j'ai testé des produits, et c'est pas si mal que ça. Mais mes bonnes résolutions ne tiennent jamais bien longtemps. En fait, ça me saoule assez rapidement parce que j'ai le sentiment que ce n'est pas moi. Pourtant je fais des efforts, mais ça finit forcément en accident de poudre compacte.
En gros les robes, le maquillage et moi, on n'a jamais été vraiment potes. Ca a toujours été comme ça, au moins depuis le collège où tout le monde se foutait de moi. Et où j'ai fini par penser "mais à quoi ça me servirait de me maquiller puisqu'avec ou sans, j'ai une sale tête de toute manière?". Le seul souvenir de bien que je garde de cette époque, c'est que j'ai été assez épargnée par l'acné, contrairement à mes camarades. Mais j'ai pris cher sur bien d'autres points.
Quand je regarde les filles dans le métro, je me dis "mais comment elles font?", "Pourquoi quand j'essaie j'ai l'air d'avoir piqué les fringues et le maquillage d'une autre?".
Enfin bref... Je ne sais pas si je dois regretter d'avoir raté le train en la matière ou si je dois me remercier d'être ce que je suis.
*mode post décousu désactivé*
Alors la news, c'est que mon frère est marié. Depuis le week-end dernier. Et même que j'ai mis une robe. Ou plutôt 2, parce que passer la soirée en robe longue quand déjà t'es la seule à en porter une, ben bof quoi. Donc j'ai porté cette chose relativement inconnue, plus ou moins longue, de coupe bizarre ou pas, de tissus plus ou moins différents, qu'on appelle une robe.
Si si.
Le pire, c'est que j'en ai pas loin d'une dizaine dans mon placard, de ces choses. Que je ne mets pas parce que je n'en ai pas l'habitude. Parce que le réflexe, le matin, c'est de mettre un pantalon. Parce que le pantalon, c'est plus pratique au boulot et pour courir après ton train, parce qu'au moins t'as pas un pervers qui te reluque dans les escalators... Bref, je m'égare un peu.
J'ai rangé 2-3 bricoles tout à l'heure, et est venu un effrayant constat. Je n'ai pas 4, mais 5 boîtiers de poudre compacte. Neufs tous les 5. Comment j'ai fait? J'en sais rien. Pourquoi 5? Même réponse. J'imagine que j'ai voulu me constituer un semblant de trousse à maquillage histoire de faire style, et qu'à chaque fois faute de le retrouver j'en rachetais un (ou bien que le produit n'était pas tout à fait ce que je cherchais). Bien joué, nénette. Les crayons, même chose.
J'ai posté un statut FB il n'y a pas longtemps sur le fait qu'une collègue m'avait vue pour ce mariage dans telle ou telle chose ou encore coiffée de telle ou telle manière, mais que j'étais bien contente de ne jamais écouter les conseils avisés de "modeuses". Je n'ai jamais compris l'intérêt de changer de vêtements tous les 3 mois (oui, j'ai pu constater que les magasins ont 4 collection par an maintenant, alors qu'avant c'était 2). Ca coûte cher, et le résultat n'est pas toujours disons... esthétique. Donc je me contente de choses pratiques, quitte à ne "pas faire fille". Mais je finis par complexer lorque je vais essayer des vêtements, et j'ai même l'impression d'être la grosse péquenaude sortie de sa campagne lorsque j'ai le malheur de passer le seuil d'une boutique de maquillage.
Bizarrement, ça me gêne sans me gêner. Enfin, je veux dire... J'ai le look que j'ai parce que je ne vois pas l'utilité de m'apprêter comme une voiture volée. De la même façon, en dehors du débarbouillage à l'eau, je n'ai jamais envisagé d'utiliser autre chose jusqu'à il n'y a pas longtemps. Et puis j'ai testé des produits, et c'est pas si mal que ça. Mais mes bonnes résolutions ne tiennent jamais bien longtemps. En fait, ça me saoule assez rapidement parce que j'ai le sentiment que ce n'est pas moi. Pourtant je fais des efforts, mais ça finit forcément en accident de poudre compacte.
En gros les robes, le maquillage et moi, on n'a jamais été vraiment potes. Ca a toujours été comme ça, au moins depuis le collège où tout le monde se foutait de moi. Et où j'ai fini par penser "mais à quoi ça me servirait de me maquiller puisqu'avec ou sans, j'ai une sale tête de toute manière?". Le seul souvenir de bien que je garde de cette époque, c'est que j'ai été assez épargnée par l'acné, contrairement à mes camarades. Mais j'ai pris cher sur bien d'autres points.
Quand je regarde les filles dans le métro, je me dis "mais comment elles font?", "Pourquoi quand j'essaie j'ai l'air d'avoir piqué les fringues et le maquillage d'une autre?".
Enfin bref... Je ne sais pas si je dois regretter d'avoir raté le train en la matière ou si je dois me remercier d'être ce que je suis.
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