La journée de la lose

Dec 21, 2009 23:45

Il avait été décrété que ce week-end devait être la journée (ou plutôt les journées) de la lose.

Acte 1 -vendredi matin-: il neige suuuuur le Lac Majeur... Ah nan, c'est pas ça. On était prévenu, pourtant. Monsieur Météo avait fait son taf de prévisionneur. Donc il avait neigé. Au moment où tout le monde se rend au boulot (sinon c'est pas drôle). Et je devais partir le soir pour Fécamp. Arrivée à St Lazare, c'est le chaos (bah oui, tant qu'à faire à partir en week-end, autant le faire un jour de départs en vacances, et surtout si il neige). Mon train était marqué au départ à l'heure (le seul à l'être, ou presque). Sauf qu'on est parti avec une demi-heure de retard. Que le train s'est arrêté plusieurs fois en cours de route. Que mon homme s'inquiétait de ne pas me voir arriver. Et que pour une arrivée prévue à Bréauté à 19h39, nous sommes arrivés à presque 21h. Pour attendre la correspondance qui devait nous prendre en gare à 21h15 environ, sauf qu'elle ne pouvait pas partir tout de suite vu qu'il fallait encore attendre le train suivant (tant qu'à faire, autant éviter à d'autres voyageurs de geler sur place, ce que je comprends). Départ de la gare à 21h50. Voyage à 25km/h pour ne pas partir dans le fossé, vu qu'il y a quelque chose comme 3cm de neige bien tassée sur la route. Et oui, sableuses pas passées. Arrivées à l'entrée de Fécamp, pas moyen d'aller plus loin (il est 22h et quelques). La pente est relativement raide, et d'autres véhicules se sont mis en travers. Du coup chauffeur désolé qui doit nous débarquer sur place sous peine de se retrouver quelques mètres en contrebas avec nous à bord. Finissage de trajet à pied, dans la neige, avec la valise à la main. Et avec ma connaissance de la ville (et le nombre d'habitants se trouvant dehors à cette heure pour renseigner), je me suis perdue. Au bout d'un moment, petit panneau salvateur annonçant le cinéma où nous allons d'habitude. Heureusement qu'il me restait suffisamment de batterie de portable pour appeler et dire que je me trouvais là. Ca a coupé juste après. Arrivée à la maison (à 23h passées, quand même), et je peux vous dire que je n'ai jamais autant aimé une couette de ma vie.

Acte 2 -le retour du come-back de la neige qu'elle est froid (soit dimanche)-: on s'est demandé un moment, Sébastien et moi si je devais partir plus tôt, à cause de ma lose du trajet aller. Optant pour une solution sage (mais qui ne m'enchantait guère, comme on s'en doute), c'est ce que j'ai fait. Départ à 13h51 au lieu de 16h51. Arrivée normale à St Lazare. C'est après qe ça s'est gâté. Vu l'état des routes, j'opte pour une arrivée à St-Quentin direct plutôt que de finir à Versailles et qu'on vienne me chercher à RD. Sauf que Murphy a encore frappé. Après avoir patienté une heure à La Défense (et oui, loupage de train à 3 minutes, mais c'était avarie connue), train pour chez moi à 17h29. Ou pas. Après un arrêt à St Cloud pour une raison indéterminée devenue finalement une panne d'aiguillage à versailles (mais en fait c'était un gros bobard) qui a duré 20mn les portières ouvertes (sinon là encore c'est pas drôle), le train a été déclaré terminus à St Cloud. Tout le monde descend. Prise d'un train pour Versailles RD, finalement, à 18h15. Arrivée à Versailles où j'ai connu un royal pêtagé de câble, faisant gentiment passer mon téléphone portable de vie à trépas (en même temps, je n'avais pas vraiment prévu de pêter l'écran...).

Acte 3 -que même Malabar est pas aussi collant que c'te lose-là-: c'est lundi, c'est raviolis boulot. Gare de St Quentin: 7h40, un bordel sans nom. Pas de RER C. Ca faisait pas si longtemps. Habituées aux différents ratés de cette ô combien merveilleuse entreprise qu'est la SNCF, nous passons par Montparnasse pour arriver au st graal qu'est notre lieu de travail. Où j'apprends, déçue, que la panne d'aiguillage de la veille est en fait un accident de la circulation provoqué par un abruti bourré honnête conducteur, ayant eu pour résultat l'arrachage de plusieurs centaines de mètres de caténaires. Pas de trafic sur la ligne C ni lundi ni mardi. Ptet mercredi avec du bol, et encore. Soit dit en passant, j'ai trouvé l'intervention du pdg au journal nécessaire. Dommage que celui de Eurostar n'ait pas eu le même courage. Bref...Voila le résumé de ce merveilleux week-end tout en aventures et en froid polaire. Ah j'oubliais. Les trottoirs de Paris, c'est Koh-Lanta. Et pas à cause des crottes de chien... On prépare une grande génération de champions en patinage artistique, moi j'vous dis.

Dans tout ça, on avait aussi prévu, zhom et moi d'aller voir Mickey le 30. Sauf qu'au vu de ce week-end (retards dans tous les sens et neige à gogo), le tout arrosé d'une grosse grève sur la ligne qui dessert le parc justement, ben... ça donne moins envie, d'un coup.

Sur ce, je retourne à mon nouveau portable, parce que mine de rien, dans cette galère, faut bien que je reste joignable. (et je viens de me rendre compte que ça faisait plus d'un mois que je n'avais pas posté O_o).

Sachant qu'entretemps j'ai été réquisitionnée une fois, pour m'entendre dire au bout d'une heure d'attente dans un gymnase pas chauffé que je pouvais retourner travailler vu qu'ils étaient suffisamment nombreux... Je m'étais levée à 5 pour venir T_T.

Vivement le 25, et aussi vivement le 30...

Un prochain évoquera peut-être autre chose, dont je parle assez souvent avec zhom en ce moment. Ou pas ^^.

train, neige, avenir

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