À l’ombre des jeunes filles en fleurs

Dec 10, 2013 13:38

La vue du cou nu d’Albertine, de ces joues trop roses, m’avait jeté dans une telle ivresse, c’est-à-dire avait pour moi la réalité du monde non plus dans la nature, mais dans le torrent des sensations que j’avais peine à contenir, que cette vue avait rompu l’équilibre entre la vie immense, indestructible qui roulait dans mon être et la vie de l’univers, si chétive en comparaison.

Пруст, proust, французская литература

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