Titre : Etouffer de toi
Auteur :
azalee_calypsoFandom : Tangled/Raiponce
Personnages/Couples : Gothel/Rapunzel
Rating : PG
Disclaimer : Disney
Nombre de mots: <500
Prompt : Raiponce - Mère Gothel/Raiponce - Manipulation émotionnelle - Lorsque les mots ne suffisent pas pour la retenir auprès d’elle, restent les gestes… - 11 février - Round 6
Notes (& Avertissements): Au-delà du prompt en lui-même et de la relation de ces persos telle que le canon l'a montré... nan, en fait, rien de vraiment explicite, je n'ai pas réussi à dépasser le stade ambigu même si j'aurais bien aimé. >>
Ma poupée, murmure-t-elle, ses mains glissant dans le creux du dos de Rapunzel. Mon bébé, mon ange, tu sais que je suis là pour toi, n'est-ce pas?
Oui, souffle la jeune enfant. Ses paupières baissées sur ses grands yeux, ses longs cils clairs frémissant à peine, elle est sereine, parfaitement détendue, entièrement réceptive au contact chaud, rassurant, cajolant. Les belles mains, adultes et vigoureuses, lui malaxent la peau fermement mais doucement, tendrement, la délassent avec application jusqu'à ce que Rapunzel en ronronne presque. Elle est pâte à modeler entre les doigts de sa mère qui la façonne doucement, une poupée de chiffon entre ses bras qui l'enserrent.
Rapunzel, tu m'écoutes?
Elle sursaute au claquement sec, s'empresse de hocher la tête sans oser interrompre à voix haute la voix, qui redevient aussitôt enjôleuse et chantante. Gothel fredonne comme sans y penser, la ritournelle familière, mais sans les mots la chevelure de Rapunzel ne réagit pas. Il n'y a que son visage qui s'illumine comme les mains de sa mère remontent lui caresser le cou, quand ses lèvres pressent sur sa pommette.
Tu n'as besoin de rien ni personne d'autre, chante-t-elle contre sa peau.
Rapunzel ouvre les yeux brusquement, un instant affolée à la pensée de lueurs flottant dans le ciel, de l'horizon encadré dans sa fenêtre - puis Gothel la serre contre elle impulsivement, enfouit son visage contre sa poitrine soudain secouée par un sanglot, Tu sais que c'est pour ton bien, mon coeur, je veux qu'il ne t'arrive rien, fort, et Rapunzel a besoin d'un instant pour reprendre sa respiration et pouvoir répondre : Oui, mère, bien sûr. Tout ce que vous désirez. Elle dégage une main pour la poser sur la joue sombre, tendrement essuyer une larme.
Gothel la relâche finalement, la laissant respirer à nouveau pour poser sa large main chaude sur sa paume menue. Ses pleurs s'amoindrissent lentement et Rapunzel sourit pour la rassurer, même si les doigts sont comme un étau puissant autour des siens, les ongles parfaitement manucurés comme des serres et sa mère l'aime à lui faire mal parfois.
Tu sais que je t'aime, ma petite fleur, souffle enfin Gothel.
Rapunzel rit un peu, désarmée, répond instinctivement Je t'aime plus, Maman. Gothel semble calmée; elle écarte une interminable mèche de cheveux du visage de Rapunzel, laissant ses doigts traîner, caresser son front et sa joue au passage et lui prendre finalement doucement le menton, mais quand elle lui relève le visage ses yeux s'attardent, la réponse habituelle se fait attendre. Rapunzel hausse les sourcils, bat des paupières en rencontrant le regard étonnamment sombre, dans le doute, sourit encore un peu plus.
Finalement, lentement, Gothel sourit et se penche en murmurant : Je t'aime encore plus.
Rapunzel ferme les yeux et attend que les doigts aient libéré les siens, que sa respiration lui soit rendue, que les lèvres aient quitté sa peau, pour les rouvrir.