[Fic] Tu honoreras ton père (Buffy, Angelus x Spike, NC-17)

Nov 12, 2009 06:33


Titre : Tu honoreras ton père
Auteur : Berylia
Fandom : Buffy
Couple : Angelus x Spike
Rating : NC-17
Disclaimer : Tout appartient à Joss Whedon et à Mutant Ennemies
Prompt : Angel/Spike (ou Angelus/William, au choix) - Forced orgasm - Si tu l'as eu, tu l'as voulu - Round 4
Notes : J'espère avoir respecté et le prompt et les personnages.



Tu honoreras ton père
(ou ce que Yoda n'a jamais fait à Luke, du moins on l'espère)

"You were my sire man! You were my...Yoda!" Saison 2, épisode 3

Angelus était un être profondément pervers. Les joies les plus simples : la chasse, la curée ne l'atteignaient pas, il fallait toujours que tout soit compliqué, complexe, tordu et cruel pour lui plaire. C'était ainsi qu'il vivait.
C'était ainsi qu'il entendait faire vivre sa petite famille, en tissant avec eux des relations compliquées, complexes, tordues et cruelles. Sur ce point Darla était son égale, elle adorait ses petits jeux, le fait qu'il change soudainement les règles sans la prévenir, qu'il la punisse et la domine, elle aimait Angelus pour tout ce qu'il était, elle jouissait en contemplant le monstre auquel elle avait donné vie et avec lequel elle partageait sa couche.
Drusilla aimait ces jeux comme une petite fille aime les histoires que son père lui raconte et les jeux auxquels il la fait jouer. A chaque fois qu'il venait à elle et lui disait qu'il avait une surprise elle battait des mains, un sourire extatique sur son visage avant de danser dans la chambre en gloussant de bonheur. Elle se mettait à lui poser des milliers de questions, jusqu'à ce qu'il la fasse taire, d'un baiser ou d'une gifle. Alors elle redevenait une petite fille sage et attendait patiemment sa surprise.
Spike détestait ces jeux stupides et alambiqués qui n'apportaient rien de plus et pourrait se finir tellement plus vite. Il les détestait parce qu'ils allaient à l'encontre de tout ce qu'il était : le mal à l'état pur et le mal n'avait pas besoin d'artifices, de plans compliqués. Le mal tendait toujours droit au but. Comme lui. Il arrivait, il prenait son dû et il repartait, libre, gratuitement méchant et sans contraintes.
Mais ce n'était pas du goût d'Angelus. Angelus avait le goût du jeu, il l'avait toujours eu, et faire plier Spike était un de ses jeux préférés, un jeu de domination et de pouvoir que Spike respectait et haïssait. Parfois il se demandait pourquoi son foutu sire ne lui plantait pas un pieu dans le coeur une bonne fois pour toutes.
Mais cette fois-ci Angelus était allé trop loin.
- Ah, William, tu devrais pourtant savoir qu'il ne sert à rien de te débattre... J'ai acheté ces menottes à un vieux sorcier qui gardait un loup-garou enfermé chez lui, ça m'étonnerait que tu arrives à t'en défaire.
Malgré tout le blond continua à ruer contre ses entraves, constatant dans la douleur qu'il disait vrai : ses bras étaient retenus au-dessus de sa tête, reliés au plafond par deux lourdes chaînes et ses pieds étaient ancrés au sol par le même biais..
- Tu as été un vilain garçon, William.
Le sourire pervers d'Angelus était dérangeant même pour un être aussi maléfique que Spike, et le fait qu'il y ait plusieurs instruments exotiques et étranges dans un coin de la pièce n'était pas pour le tranquilliser.
- Drusilla m'a dit que tu avais tué l'une de ses poupées. Darla s'est plaint que tu as encore marché sur sa robe. Sans compter que tu as volé la petite bonne que je me réservais chez les Kent. Alors mon petit, qu'as-tu à dire pour ta défense ?
- Va te faire voir et détache-moi !
- Tsk tsk tsk, quel langage. Vraiment William, sont-ce là les manières que nous t'avons apprises ?
- Arrête avec tes conneries paternalistes, Angelus !
- Mon cher William. Il est amplement temps que tu te rendes compte qu'il y a des règles dans cette famille et que tout manquement à ces règles conduit invariablement à une punition. Je fais ça pour ton bien, fils.
Le coup fut comme un éclair de glace sur son dos. Avant de se répandre en une traînée ardente.
- Bordel Angelus, c'est quoi ce truc ?
Un nouveau coup retentit contre sa chair, le faisant suffoquer alors même qu'il ne respirait plus.
- Langage, William, langage !
Spike se tordit le cou à tenter de voir ce que son sire fabriquait derrière son dos mais les chaînes lui enlevaient toute liberté de mouvement.
- Ce truc, mon cher et désobéissant rejeton est un fouet géorgien, avec une vraie lanière de feu pour faire comprendre aux petits polissons de ton espèce à respecter les règles.
- T'as pêté un boulon, vieux !
- Silence !
L'ordre claqua en même temps que le fouet et Spike cogna si fort dans ses chaînes que son épaule droit se démit.
- Regarde-toi, William, tu as complètement abîmé les beaux vêtements que Drusilla a fait commander spécialement pour toi.
Il ne répondit pas aux badineries d'Angelus.
- Eh bien, aurais-tu finalement appris le silence ?
- Va te faire sodomiser par un âne ivre !
- Ah, je préfère ça !
Spike s'était préparé au coup de fouet mais la douleur s'accentuait à chaque fois plus comme si le feu des anciennes douleurs était réveillé par le nouvel ajout, la nouvelle trace incandescente qui zébrait son dos et une partie de sa poitrine.
- Nous t'aimons parce que tu es tellement plein de vie mon petit William, tellement remuant et vulgaire, un vrai petit rustre paillard.
Angelus passa devant lui, le long fouet bleu aux reflets orangés serpentant langoureusement sur le sol derrière lui.
- Regarde-moi dans quel état tu as mis tes vêtements, petit fripon !
Le fouet toujours à la main, Angelus s'avança et commença à défaire les boutons nacrés de sa chemise comme si cette dernière ne partait pas déjà en lambeaux.
- Ah vraiment, les garçons !
Dans un grognement, Spike tenta de le mordre, mais son sire, plus vif lui avait déjà attrapé la mâchoire.
- Allons allons, fils, pourquoi se fâcher ? Un peu de douleur te suffit à perdre la tête ? Tu honoreras ton père, mon cher William.
- Et j'enculerai le connard qui se prend pour mon supérieur.
- William, je crains que tu ne sois pas en position de faire grand chose, répondit l'autre vampire en posant une main sur son entrejambe.
- Il semblerait que le fouet t'ait fait perdre le peu de virilité que tu avais mon petit.
- Lache-moi !
- Oh, William, cesse de gigoter comme une pucelle effarouchée.
- Retire tes mains ! grogna-t-il.
- Ou quoi, tu vas remuer, menaçant, dans tes chaînes ?
Angelus se mit à masser gentiment ce qu'il avait sous la main.
- Allons, William, tu as eu ta punition, maintenant il l'heure de parler de récompense, après tout, on attire pas les mouches avec du vinaigre. Si tu promets d'être sage...
- Plutôt crever !
Spike avait toujours son visage de monstre tandis qu'il bandait ses muscles pour tenter de briser les chaînes.
- Décidément, tu aimes souffrir, fils !
Le visage d'Angelus se rempli lui aussi de bosses et son sourire illumina ses yeux jaunes tandis qu'il refermait ses doigts sur les parties sensibles.
Le cri de William fit tinter les vitres de l'immeuble sous lequel ils étaient.
- Oh, pauvre, pauvre William, laisse-moi te faire un bisou, tu verras toute la vilaine douleur partira.
Le pantalon se déchira si facilement et Angelus tomba à genoux.
- Shhh mon chéri, tout va bien se passer.
Il posa ses lèvres sur la chair endolorie.
- Laisse tomber, Angelus, je mange pas de ce pain là.
La voix de Spike était encore très haut perchée et la douleur contractait chacun de ses muscles.
- Oh mais William, si je te le dis tu en mangeras.
Le visage du monstre avait disparu, c'étaient des lèvres fines et douces qui se posèrent sur lui et une langue rose et souple qui s'aventura à le caresser.
- Lache-moi !
La voix de William remonta dans les aigus tandis qu'il tentait de s'échapper.
Mais Angelus ne répondit pas, se contentant de laisser sa bouche découvrir la peau rouge et fragile. Ses crocs frôlaient la chair qui commençait à se gorger de sang mais savaient parfaitement éviter de percer la peau, laissant planer la peur d'un faux mouvement. Ses mains s'amusaient à taquiner la peau si blanche de William, la caressant et la pinçant pour la voir rougir.
Bien malgré lui, Spike se sentit réagir. Il tenta de penser à la vieille Mrs Brennigs en train de faire ça avec son vieux menton ridé et ses bajoues de bouledog et ses seins tombant, il pensa à Mr Dirkin avec sa calvitie et ce filet de bave qui lui pendait sans cesse des lèvres.
Mais ces vieux fantômes du passé ne pouvaient rien contre la langue experte d'Angelus, contre ses lèvres chaudes et humides, contre ses mains puissantes qui faisait irrémédiablement monter en lui des gémissements obscènes qu'il réussissait à peine à refouler.
- Je te trouve bien calme, William.
La langue d'Angelus jouait maintenant à caresser son gland tandis que ses doigts humides traçaient des arabesques le long de son sexe.
Spike n'ouvrit pas la bouche, il n'était pas certains de ne pas sangloter si il essayait de l'insulter.
- J'aime les enfants obéissants.
Et il le reprit au fond de sa gorge, laissant ses canines l'effleurer délicatement avant de se remettre à l'aspirer, à le malaxer.
Les ongles de Spike s'enfoncèrent dans ses paumes, tentant de ne pas hurler qu'à partir de maintenant il ferait tout ce qu'il lui disait, tentant de lutter contre ce plaisir dont il ne voulait pas, tentant de résister à cette nouvelle preuve de la supériorité, de la domination d'Angelus.
- William, mon cher petit, tu devrais pourtant savoir que tu n'es pas de taille à m'affronter.
Cette fois si sa langue caressait ses couilles tandis que ses doigts malaxaient son sexe.
- Il suffira d'un mot de moi.
Il posa un long et langoureux baiser sur la tête de sa verge.
- Et tu jouiras.
Il entama un mouvement de va-et-vient.
Spike aurait voulu crier. Il aurait voulu lui hurler d'aller se faire voir. Mais il n'avait pas confiance en son corps ce traître, il avait peur que sa voix ne trahisse le désir qui le faisait palpiter comme une chienne. Alors il se taisait de toutes ses forces. Et il tentait de se retenir, de ne pas jouir, de ne pas lui donner cette satisfaction.
- Jouis !
Un mot, un geste de sa langue, un doigt qui le pénétra soudain et il cria en répandant sa semence.
Des larmes amères coulèrent sur ses joues tandis qu'il se laissait aller contre ses chaînes.
- Allons, allons, William, si tu l'as eu c'est que quelque part tu le voulais non ?
La voix du démon était basse et séductrice à son oreille, remuant quelque chose au plus profond de lui.
- Bon maintenant, si on passait à la punition pour avoir osé salir son sire ?
Le fouet s'abattit sur son dos en un nouveau torrent de glace.

*round 4, buffy contre les vampires, !fic

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