[Fic] L’avait-il dit ? (Harry Potter, Percy/Harry, NC-17)
Titre : L’avait-il dit ?
Auteur/Artiste :
camille_miko
Fandom : Harry Potter
Personnages/Couples : Percy/Harry
Rating : NC-17
Disclaimer : Hormis l’histoire, tout est à JKR
Nombre de mots : 960
Prompt : Percy/une main (...et pas nécessairement la sienne) - Etat de manque - Je ne devrais pas - Round 2 - 4 décembre
Percy haletait sous les mains qui se pressaient contre lui. Par Merlin, qu’est-ce qu’il lui avait pris à penser aux fesses parfaites de son beau-frère, alors que celui-ci était juste devant lui, baissé pour ramasser un dossier qui venait de s’envoler. Il avait la chance d’avoir un Auror attitré à sa protection depuis qu’il avait entamé la réforme du système judiciaire sorcier, déclenchant les foudres de nombreux groupuscules, qui n’étaient pas uniquement constitués de Sang-Purs au grand étonnement général. Au bout de plusieurs semaines de lettres de menaces et d’une tentative d’assassinat - qui s’était soldée par un bras cassé et deux ans de prison pour son agresseur -, le nouveau Ministre de la Magie - Kingsley Shacklebot - avait décidé pour lui qu’il aurait son propre garde du corps, en la personne de Harry. Les arguments pour étaient nombreux : il est plus simple de se détendre en présence d’un membre de sa famille, Harry était fiable, Harry et Percy s’entendaient bien, Harry était efficace. Bref, sans qu’on lui demande réellement son avis, Harry Potter était devenu son garde du corps.
Audrey ne manquait pas de lui reprocher presque quotidiennement que cette situation devenait intenable et qu’elle espérait passer un souper en ville sans lui. Pour tout dire, les conditions de protection étaient telles qu’Audrey avait fini par retourner chez sa mère et Ginny menaçait de faire de même avec le Terrier. Harry avait fini par dire, devant un Percy ô combien gêné, à Ginevra que si c’était ainsi, elle n’avait qu’à le faire et aussi se trouver un travail, au lieu de lui reprocher de faire le sien. Puis, depuis quand est-ce que protéger la vie de ton frère est une horreur ? La question se posait. Tout cela pour dire que Percy n’avait pas vu son épouse depuis plusieurs semaines et que, très objectivement, il préférait de très loin s’abrutir sous le travail que de penser aux conséquences de cette réforme de la Justice sur sa vie conjugale. Harry, lui, se retrouvait à être à jour de la rédaction de tous ces rapports, de la lecture de ses Quiddich Mag (au moins une chose dont Ginny ne se plaindrait plus) et avait même entamé la lecture d’un essai sur les impardonnables, sous les conseils d’Hermione. Ron n’avait pas voulu la croire jusqu’à ce que Harry le lui confirme, lors de son rapport quotidien à leur supérieur.
Bref. Alors que la fenêtre ouverte avait permis une dispersion de ses dossiers, Percy était là à outrageusement mater les fesses - parfaites, l’avait-il signalé ? - pendant que celui-ci ramassait les papiers par terre. Il était son beau-frère, le mari de sa sœur et, de toute façon, Percy était hétéro. Du moins, il aurait aimé que son corps s’en souvienne. Alors qu’ils finissaient de ramasser les diverses feuilles, Harry releva ses yeux trop verts vers lui, finissant de lui faire lâcher ses documents, avant d’aller s’enfermer dans les toilettes de son service. Cela ne lui était pas arrivé depuis des années. Avant même d’avoir eu ses B.U.S.E.s, ce genre de problème ne lui était plus arrivé. Quant à ce qu’il s’apprêtait à faire, il n’y avait plus eu recours depuis ses fiançailles avec Audrey. Déboutonnant rapidement son pantalon, il laissa glisser sur ses jambes pâles et filiformes - à côté de celles de Harry, ne put-il pas s’empêcher de penser. Soupirant - il détestait avoir à recourir à ce genre de méthode -, il ferma les yeux et laissa sa main effleurer son ventre déjà tendu. Il ne voulait surtout pas gémir - on pourrait l’entendre - et sept années au Terrier lui avaient donné de bons réflexes sur la question. La première chose qui lui vient à l’esprit, alors que sa main effleurait son sexe, retrouvant de très lointaines habitudes, fut les fesses de Harry, qu’il avait vraiment parfaites - l’avait-il dit ? Pas les hanches d’Audrey, ni sa jolie poitrine pâle. Non, juste les fesses parfaites et musclées de Harry. Il les imaginait doucement hâlés, à l’image du reste de son corps. Il devait avouer que les entraînements des Aurors semblaient faire des miracles. Léger hâle, corps ferme et musclé. Juste ce à quoi il pensait. Elles lui semblaient joliment dessinées.
Il eut juste le temps d’entendre le sort ouvrir la porte des toilettes où il s’était réfugié, avant de voir en ombre chinoise, se découper la silhouette - toujours parfaite, l’avait-il dit ? - de Harry. Celui-ci avait une vue parfaite sur son sexe dénudé, décalotté et rougi. Avec ce sourire de chat satisfait qu’il avait bien souvent, Harry repoussa la porte, la verrouilla, avant de s’agenouiller lui-même devant Percy et de remplacer sa main par la sienne. Le roux pensa à protester une seconde, mais le brun savait comment caresser un homme, et il oublia bien vite les faibles protestations sur ses lèvres. Harry lui murmurait à l’oreille des insanités, des choses que Percy n’aurait jamais même osées pensé, des choses qu’il mériterait que l’on lui fasse, qu’il devait vouloir à le regarder comme cela. Entendre cette voix grave lui murmurer de telles choses, à l’oreille, le rendait dingue aussi sûrement que la main qui s’activait sur son sexe.
Harry se pencha pour embrasser la peau juste au-dessus de sa main ; pour Percy, s’en fut trop et il jouit, maculant la pommette et certaines des mèches folles du brun. Alors que le roux était haletant, en sueur, lui, il avait à nouveau ce sourire de chat satisfait, sa main essuyant négligemment du revers le sperme sur sa joue.
- Ginny va me tuer quand elle le saura, finit-il par murmurer.
Harry haussa les épaules.
- Elle n’a pas besoin de le savoir, Percy.
Sortant sa baguette pour leur lancer un sort de nettoyage, Harry lui offrit un petit sourire en coin.
- Aucune de nos deux épouses n’a besoin de le savoir.
Fin.
Auteur/Artiste :
camille_miko
Fandom : Harry Potter
Personnages/Couples : Percy/Harry
Rating : NC-17
Disclaimer : Hormis l’histoire, tout est à JKR
Nombre de mots : 960
Prompt : Percy/une main (...et pas nécessairement la sienne) - Etat de manque - Je ne devrais pas - Round 2 - 4 décembre
Percy haletait sous les mains qui se pressaient contre lui. Par Merlin, qu’est-ce qu’il lui avait pris à penser aux fesses parfaites de son beau-frère, alors que celui-ci était juste devant lui, baissé pour ramasser un dossier qui venait de s’envoler. Il avait la chance d’avoir un Auror attitré à sa protection depuis qu’il avait entamé la réforme du système judiciaire sorcier, déclenchant les foudres de nombreux groupuscules, qui n’étaient pas uniquement constitués de Sang-Purs au grand étonnement général. Au bout de plusieurs semaines de lettres de menaces et d’une tentative d’assassinat - qui s’était soldée par un bras cassé et deux ans de prison pour son agresseur -, le nouveau Ministre de la Magie - Kingsley Shacklebot - avait décidé pour lui qu’il aurait son propre garde du corps, en la personne de Harry. Les arguments pour étaient nombreux : il est plus simple de se détendre en présence d’un membre de sa famille, Harry était fiable, Harry et Percy s’entendaient bien, Harry était efficace. Bref, sans qu’on lui demande réellement son avis, Harry Potter était devenu son garde du corps.
Audrey ne manquait pas de lui reprocher presque quotidiennement que cette situation devenait intenable et qu’elle espérait passer un souper en ville sans lui. Pour tout dire, les conditions de protection étaient telles qu’Audrey avait fini par retourner chez sa mère et Ginny menaçait de faire de même avec le Terrier. Harry avait fini par dire, devant un Percy ô combien gêné, à Ginevra que si c’était ainsi, elle n’avait qu’à le faire et aussi se trouver un travail, au lieu de lui reprocher de faire le sien. Puis, depuis quand est-ce que protéger la vie de ton frère est une horreur ? La question se posait. Tout cela pour dire que Percy n’avait pas vu son épouse depuis plusieurs semaines et que, très objectivement, il préférait de très loin s’abrutir sous le travail que de penser aux conséquences de cette réforme de la Justice sur sa vie conjugale. Harry, lui, se retrouvait à être à jour de la rédaction de tous ces rapports, de la lecture de ses Quiddich Mag (au moins une chose dont Ginny ne se plaindrait plus) et avait même entamé la lecture d’un essai sur les impardonnables, sous les conseils d’Hermione. Ron n’avait pas voulu la croire jusqu’à ce que Harry le lui confirme, lors de son rapport quotidien à leur supérieur.
Bref. Alors que la fenêtre ouverte avait permis une dispersion de ses dossiers, Percy était là à outrageusement mater les fesses - parfaites, l’avait-il signalé ? - pendant que celui-ci ramassait les papiers par terre. Il était son beau-frère, le mari de sa sœur et, de toute façon, Percy était hétéro. Du moins, il aurait aimé que son corps s’en souvienne. Alors qu’ils finissaient de ramasser les diverses feuilles, Harry releva ses yeux trop verts vers lui, finissant de lui faire lâcher ses documents, avant d’aller s’enfermer dans les toilettes de son service. Cela ne lui était pas arrivé depuis des années. Avant même d’avoir eu ses B.U.S.E.s, ce genre de problème ne lui était plus arrivé. Quant à ce qu’il s’apprêtait à faire, il n’y avait plus eu recours depuis ses fiançailles avec Audrey. Déboutonnant rapidement son pantalon, il laissa glisser sur ses jambes pâles et filiformes - à côté de celles de Harry, ne put-il pas s’empêcher de penser. Soupirant - il détestait avoir à recourir à ce genre de méthode -, il ferma les yeux et laissa sa main effleurer son ventre déjà tendu. Il ne voulait surtout pas gémir - on pourrait l’entendre - et sept années au Terrier lui avaient donné de bons réflexes sur la question. La première chose qui lui vient à l’esprit, alors que sa main effleurait son sexe, retrouvant de très lointaines habitudes, fut les fesses de Harry, qu’il avait vraiment parfaites - l’avait-il dit ? Pas les hanches d’Audrey, ni sa jolie poitrine pâle. Non, juste les fesses parfaites et musclées de Harry. Il les imaginait doucement hâlés, à l’image du reste de son corps. Il devait avouer que les entraînements des Aurors semblaient faire des miracles. Léger hâle, corps ferme et musclé. Juste ce à quoi il pensait. Elles lui semblaient joliment dessinées.
Il eut juste le temps d’entendre le sort ouvrir la porte des toilettes où il s’était réfugié, avant de voir en ombre chinoise, se découper la silhouette - toujours parfaite, l’avait-il dit ? - de Harry. Celui-ci avait une vue parfaite sur son sexe dénudé, décalotté et rougi. Avec ce sourire de chat satisfait qu’il avait bien souvent, Harry repoussa la porte, la verrouilla, avant de s’agenouiller lui-même devant Percy et de remplacer sa main par la sienne. Le roux pensa à protester une seconde, mais le brun savait comment caresser un homme, et il oublia bien vite les faibles protestations sur ses lèvres. Harry lui murmurait à l’oreille des insanités, des choses que Percy n’aurait jamais même osées pensé, des choses qu’il mériterait que l’on lui fasse, qu’il devait vouloir à le regarder comme cela. Entendre cette voix grave lui murmurer de telles choses, à l’oreille, le rendait dingue aussi sûrement que la main qui s’activait sur son sexe.
Harry se pencha pour embrasser la peau juste au-dessus de sa main ; pour Percy, s’en fut trop et il jouit, maculant la pommette et certaines des mèches folles du brun. Alors que le roux était haletant, en sueur, lui, il avait à nouveau ce sourire de chat satisfait, sa main essuyant négligemment du revers le sperme sur sa joue.
- Ginny va me tuer quand elle le saura, finit-il par murmurer.
Harry haussa les épaules.
- Elle n’a pas besoin de le savoir, Percy.
Sortant sa baguette pour leur lancer un sort de nettoyage, Harry lui offrit un petit sourire en coin.
- Aucune de nos deux épouses n’a besoin de le savoir.
Fin.