Titre : J’espère vous revoir.
Auteur/Artiste :
camille_miko Fandom : XXX Holic
Personnages/Couples : Watanuki x Dômeki
Rating : PG-15, pour certains concepts
Disclaimer : Hormis cette hsitoire, tout est à Clamp.
Nombre de mots: 1010
Prompt : Fertility ritual - Une fête du printemps c'est juste une fête de la fertilité, de la nourriture, de l'alcool, des offrandes et du sexe. - Flash Round a
Notes (& Avertissements): (si nécessaire)
Watanuki ne put retenir un long gémissement, en arrivant devant le parc de Komaki. Yûko l’avait encore envoyé à la chasse à l’objet, en le flanquant de Dômeki. Sauf que cette fois-ci, elle était encore plus gênante que d’habitude. Un Yokaï était leur avait demandé de retrouvé un objet qu’il avait perdu lors de la traditionnelle fête du printemps de la ville. La chose était simple : ils rentraient dans le temple, prenaient une pierre particulière dans l’étang artificiel et repartaient. Sauf que Yûko les avait envoyés le 15 mars. Jour de la dudite fête.
Ce qu’elle avait « juste » oublié de leur signaler - mais qu’ils avaient rapidement découvert - c’est que dans les petites villes, il était essentiel d’associer le printemps et le retour de la fertilité et de l’abondance. En descendant du train, Watanuki avait eu envie d’y remonter immédiatement. Face à eux, se tenait une affiche immense montrant de « valeureux pénis », pour reprendre la légende inscrite en bas. Dômeki ne semblait pas déranger par tout cela et il l’avait entraîné vers le centre-ville. Une fois arrivés, ils avaient dû demander l’emplacement exact du temple à une jeune femme. Watanuki passa le reste du trajet à jurer qu’il devait s’agir de Yûko sous l’un de ses costumes, car la passante n’avait cessé de glousser face à leur demande.
La chose était peu probable, mais pas impossible, jusqu’à ce qu’ils se présentent au temple. La procession était partie quelques heures auparavant, mais plusieurs prêtres restaient et quand ils demandèrent à se purifier pour pénétrer dans le jardin, ceux-ci s’empressèrent de les faire entrer dans une pièce qui donnait dans le patio de l’entrée. Pièce où le vieux prêtre qui les accompagnait leur dit de se purifier de toutes leurs passions, avant de se changer pour les kimonos qui se trouvaient sur le tatami au sol.
Dômeki partit dans un grand fou rire, alors que la porte venait de se refermer sur eux.
- Je pense qu’il vient de nous prendre pour un couple.
Watanuki ouvrit de grands yeux, avant de se prendre la tête entre les mains. Ce genre de situation commençait à devenir trop habituel à son goût. Il se demandait des fois si Yûko… Il n’eut pas le temps de finir sa pensée, qu’il entendit deux esprits apparaître dans la pièce. Ceux-ci… Erm. Il se sentit devenir écarlate sous le regard interrogateur de l’exorciste. Il n’allait certainement pas lui dire ce que faisait ce couple. Non. Il ne pouvait pas. D’un autre côté, Dômeki pourrait les faire partir. Il prit le parti de trancher l’information.
- Il y a un couple d’esprits. Tu pourrais éventuellement faire quelque chose pour eux, rajouta-t-il le plus vite possible, alors qu’il lui tourna le dos pour se changer. Et ne me regarde pas !
- Oh, regarde, ils ne doivent pas encore coucher ensemble. Le petit est trop pudique pour se montrer, s’exclama alors l’un des deux esprits.
C’en fut trop pour Watanuki qui se retourna d’un coup, sans prendre garde à la présence de l’autre jeune homme.
- Silence, vous ! Ce n’est pas parce que vous aimez vous exhiber que tout le monde doit aimer. Puis, de toute façon, nous ne sommes pas un couple !
Sans plus en écouter, il finit rapidement de se changer, avant de sortir. Quand le brun le rejoint quelques minutes plus tard, le prêtre leur demanda depuis combien de temps ils se fréquentaient. Empêchant l’employé de Yoku de parler, Dômeki répondit qu’ils commençaient tout juste. Bien qu’il se fît foudroyer du regard, cela ne sembla pas l’empêcher d’ajouter qu’ils suivraient toutes leurs directives pour que les choses se passent bien.
Le vieux prêtre commença à leur expliquer l’importance de se faire confiance, de se protéger et de croire en l’autre. Il dut croire que Watanuki était prude, à son rougissement, car il enchaîna sur le fait que la sexualité était parfaitement naturelle, qu’il fallait en parler et la célébrer au même titre que l’abondance et le retour du printemps. N’était-ce pas là, la force d’un pays ? Arrivé au bord de l’étang, trajet qui sembla durer une vie à Watanuki, il leur dit de se recueillir, là, de penser au futur qu’ils souhaitaient se donner et de se laisser imprégner par l’amour qui se trouvait dans le temple. Suivant ses conseils, ils s’assirent au bord de l’eau. Au bout de quelques minutes, le médium vit une pierre légèrement scintiller juste à la limite de l’eau. Donnant un léger coup de coude à Dômeki, il lui pointa l’objet que celui-ci prit. Ils avaient trouvé le bon objet. Se relevant, il tendit à la main à Watanuki pour l’aider à faire de même. Le vieux prêtre revient à ce moment-ci avec une tasse de thé.
Les enjoignant chacun à boire à son tour au récipient, il les conduisit à la pièce où ils s’étaient changés.
- Pour finir le rituel, il faudrait que vous montriez aux esprits votre volonté d’avancer sur le chemin de l’amour. Habituellement, nous enjoignons les couples à pratiquer l’amour, mais vu que vous êtes ensemble depuis peu, je pense qu’un baiser sincère, où vous chercherez à exprimer vos sentiments et vos désirs de l’autre serait une manière qui satisferait les esprits.
Watanuki n’eut pas le temps de protester que Dômeki s’était déjà penché sur lui, enlaçant sa taille d’un bras puissant, glissant son autre main sur la nuque, pour l’embrasser. Le goût du thé sur ses lèvres était différent et le corps contre le sien, ses paumes posées sur son torse pour l’écarter à l’origine, était une sensation étrange, mais loin d’être désagréable. Quand le baiser se finit, il attendit quelles secondes avant d’enlever son front de l’épaule de Dômeki. Quand le prêtre lui dit qu’il espérait les revoir l’an prochain pour faire l’intégralité du rituel, il hocha la tête sans réfléchir, son « compagnon » déjà rentré se changer.
Retrouvé seul, il se trouva stupide d’avoir hoché la tête ainsi, mais durant quelques secondes, il avait pensé que ce serait possible. Cette idée lui fit froid dans le dos. Il fallait absolument qu’il oublie cette idée stupide !
Fin.