Quelques bêtises hobbitiennes...

Mar 02, 2008 17:58

Bien le bonjour! ...Bien la bonne nuit, devrais-je dire. ^^ En attendant que mes cheveux sèchent et qu'ils cessent de dégouliner impudemment sur ma nuque, j'ai pensé poster progressivement quelques fanfictions de mon cru. Comme je le laisse planer depuis le début, je suis avant tout croqueuse de Hobbits. Ce qui implique que, pendant un certain temps, j'étais si émoustillée à l'idée de les imaginer entortillés entre eux que je n'ai pu écrire que ça. 
Il faut bien admettre que la fanette que je suis, slasheuse par nature (ce qui n'arrange rien au regard de la bonne morale familiale qui voudrait absolument me voir devenir fonctionnaire), le petit peuple enjoué des Hobbits offrait à lui tout seul un véritable abrevoir de badinage gay et folâtre! ^^ je ne pus faire autrement que de tomber sous le charme. ^____^
Je propose donc, cette nuit, l'une des toutes premières fanfictions que j'ai écrite et postée sur le Monde du Slash. Oui, vous savez, ces premières bavouilles que vous avez un jour publié fièrement et qu'aujourd'hui, vous relisez empli d'un désespoir cuisant, en vous accablant de reproches, du genre : "Non mais comment ai-je pu écrire ça...-___-". Oui, oui, on est tous passés par là.

Enjoy ^^


Titre: Amours gelées
Auteur: KatSou
Fandom: LOTR
Pairing: Merry/Pippin
Rating: NC-17
Nombre de mots: 3500
Résumé: Un petit Pippin et un petit Merry se retrouvent à barboter dans un étang du Quartier Sud, pour une intense leçon de natation. Petit One Shot frais et fluffy.

Bien qu’adorant barboter dans cette eau paisible et délicate, sa fraîcheur commençait à le rendre impatient. Il n’allait pas attendre ainsi des heures.
Autour de lui, tout était calme. Ce petit lac tranquille près duquel il aimait s’exiler se voyait rarement troublé par quelque présence indésirable, dans ce bel endroit oublié du Quartier Sud. Les eaux limpides offraient une invitation irrésistible à venir s’y baigner. Un timide soleil d’automne caressait les herbes sauvages alentour, mais sa lumière se faisait plus douce, annonçant la fin de l’après midi.

Le jeune Meriadoc Brandebouc commençait à se résigner, quand, enfin, apparut la silhouette familière de celui qu’il attendait tant.
- Pippin ! Enfin ! Je me décourageais !
- Euh… Tu sais, je ne suis pas bien sûr de vouloir continuer … hésita le jeune Peregrin Touque, approchant farouchement du bord du lac où se baignait déjà son cousin, impatient.
- Mais voyons, tu n’as rien à craindre ! Tu n’as donc pas confiance en moi ? Ce n’est pas si dur d’apprendre à nager, tu verras. Et puis, s’il y a un problème, je sais nager moi ! Je ne prendrai pas de risque avec toi mon Pippin.
- Si, bien sûr que je te fais confiance… Là dessus ! Sinon, je sais que tu essaies de m’amadouer, l’eau est froide ! Rien qu’à te voir, je le sais !
- Hein ? Qu’est ce qui te fais dire une chose pareille ? interrogea faussement l’aîné, qui s’efforçait de rester impassible alors que le froid lui mordillait la chair.
Pippin afficha une moue pas très convaincue.
- Aller viens, Pippin ! encouragea de nouveau Merry. C’est parce que tu me fais patienter que j’ai un peu froid. Mais on ne va pas rester inactifs. Ne t’en fais pas, je saurai te réchauffer.
Pippin sourit des taquineries de son fripon de cousin, et finalement, ôta timidement ses vêtements. Merry, frétillant, le déshabillait déjà de ses yeux dévorants.
- Je te préviens, si l’eau est trop froide, je ressors illico ! grogna Pippin alors qu’il ôtait son pantalon.
- Mais non ! Tu verras, quand tu y seras, tu ne voudras plus en sortir. Mais dépêche-toi donc ! s’agita Merry.
Quand enfin le jeunot se retrouva nu, il s’approcha de l’onde cristalline et y trempa un premier orteil. Tout son corps se raidit soudain sous la fraîche surprise du contact avec l’eau. Il se résolut tout de même à y plonger ses deux pieds, les bras relevés par de petits sursauts nerveux, la frimousse plissée. Meriadoc l’observait, amusé par ses manies enfantines, et attendri par cette innocence qu’il avait, d’une manière ou d’une autre, su préserver des horreurs de la guerre.
Quand l’eau atteignit le haut des mollets, Peregrin s’arrêta brusquement :
- L’eau est trop froide, comme je le prévoyais ! Je sors !
- Pippin, ne joue pas ta mijaurée ! Tu as connu bien plus insurmontable non ?
Mais au moment où le cadet s’apprêtait à rebrousser chemin, il trébucha malencontreusement sur un galet, et s’écroula lamentablement dans l’eau. Merry éclata d’un rire sonore devant la mine déconfite de son jeune cousin, irrémédiablement mouillé.
- Mo.. moque-toi de.. de moi, va ! articula le pauvre Pippin, le souffle coupé par le changement brusque de température.
- Ah ah ah ! Tu es adorable quand tu es énervé ! s’esclaffa Meriadoc sans retenue.
Pippin le fusilla du regard un instant, se redressant maladroitement sur ses jambes engourdies.
- Maintenant petit cousin, tu n’as plus d’excuse. Viens jusqu’à moi.
Merry accompagna ses mots de gestes rassurants, pour inciter Pippin à avancer. Ce dernier abandonna vite sa figure renfrognée pour se consacrer totalement à son ascension, prenant soin cette fois-ci d’éviter les obstacles fâcheux qui le séparaient des bras de Merry.
- Ah tu vois, ce n’était pas si compliqué, fit l’aîné quand leurs mains se joignirent. A présent, l’eau leur montait jusqu’aux aisselles, et le plus jeune respirait avec peine.
- Elle est glacée, souffla-t'il, grelottant de tous ses membres sous l’emprise du froid. Merry l’attira contre lui, frictionnant vivement son corps frissonnant.
- Bien sûr, tu t’attendais à quoi ? taquina-t'il une dernière fois. C’est toujours surprenant au début, mais tu vas t’y faire très vite.

Après quelques instants d’accoutumance forcée, le jeune Brandebouc guida son cadet pour sa première véritable leçon de natation. Il lui enseigna quelques mouvements nécessaires, que le jeunot appliquait maladroitement dans ses gestes saccadés. Au moins, il avançait. Et Merry entraîna Pippin dans quelque ronde brassée, ne rompant jamais le contact physique qui se voulait rassurant. Peregrin apprenait vite.
Finalement, Merry voulut se heurter aux angoisses de Pippin, en les lui présentant progressivement. Il le fit basculer doucement en avant, l’allongeant presque à la surface de l’eau, tout en maintenant une main sous son ventre. Il se retrouva à contempler le corps nu et tendu de son adoré, flottant au niveau de sa poitrine, dont la pâleur contrastait avec le fond de l’étang. Les petites rondeurs charnues de ses fesses venaient parfois troubler la surface paisible de l’eau, enveloppant son corps frétillant d’un mince film transparent qui le séparait encore de l’air libre. Ainsi immergé, le cadet lui semblait être aussi léger que la brise.
- Essaie de nager, comme si tu te débrouillais seul. Je n’enlève pas ma main de sous ton ventre, ne t’inquiète pas.
- Mais, attends, ne me lâche pas, d’accord ? Pas tout de suite ! articula Pippin avec peine.
- Non, tu verras, ça va aller.
Le jeune Hobbit tentait tant bien que mal d’avancer par ses propres moyens, toujours maintenu par l’aîné qui dirigeait les mouvements. Quand Merry estima que Pippin nageait de lui-même, il retira délicatement sa main, le laissant aller seul. Pippin ne s’aperçut pas immédiatement de la manœuvre de son cousin, ce fût pendant ce laps de temps que tout alla bien. Mais quand soudain le toucher protecteur lui manqua, il se redressa vivement, voulant se reposer sur le sol. Il fut surpris de n’y rencontrer que du vide.
- Mais, je n’ai pas pied ! Merry ! Je ne touche pas le sol ! s’écria t-il en s’agitant frénétiquement. Il but la tasse, et toussota. Merry se précipita aussi vite que possible et le saisit fermement.
- C’est bon je te tiens ! C’est bon Pippin ! Calme toi ! Tu as pied ici, le rassura t-il.
- Non ! Je ne touche pas le sol !
- C’est parce que tu ne descends pas jusqu’au fond ! Essaie, doucement… Voilà. Tu vois ?
Le jeune Peregrin constata avec soulagement que sa petite tête trônait encore fièrement hors de l’eau, même une fois les pieds posés au sol. Mais la lassitude le gagna soudain.
- Je suis fatigué maintenant, murmura t-il, se blottissant contre Merry.
- Oui, c’est normal, tu nages depuis près d’une heure mon Pippin, fit Meriadoc, entourant de ses bras le corps de son jeune cousin, et caressant doucement les cheveux de sa tête brune, posée sur son épaule.
- Je pense qu’on peut arrêter là. Tu te débrouilles plutôt bien, tu le sais ça ?
- Ne te moque pas de moi, trancha Pippin en s’écartant soudain. Je nage comme une pierre, tu l’as bien vu !
- Mais non, pas du tout ! Tu as nagé tout seul avant de paniquer tout à l’heure ! Et puis, ça ne s’apprend pas comme ça, ça demande un peu de temps.
- Comment as-tu appris ? demanda Pippin.
- Frodon me l’a appris, il y a longtemps.
- Il… il sait nager ? interrogea le cadet, surpris.
- Et oui, et plutôt bien !
- Et bien … Que ne sait-il pas faire, ce cher cousin ?
- Hum… La cuisine ?
Ils rirent de bon cœur, chahutèrent un peu, s’éclaboussant comme des enfants, et finalement, s’enlacèrent tendrement.
Merry captura fougueusement les lèvres de son adorable petit cousin, qui lui rendit le baiser avec tout autant de ferveur. Quel bonheur de se retrouver ici, dans ce petit coin de paradis, protégés des regards curieux, avec l’Amour pour seul témoin. Ils s’abandonnèrent dans une étreinte passionnée, ponctuée de baisers affamés.
Soudain, Merry s’écarta un instant de Pippin pour contempler cette ravissante bouille mouillée. Ses cheveux indisciplinés venaient se plaquer impudemment dans son cou blanc et fragile, ondulant de plus belle avec l’humidité. Des boucles chocolatées retombaient sur son front pâle. Ses yeux verdoyants reflétaient l’éclat de la nature alentour, lui donnant ce petit air sauvageon qu’il affectionnait tant.
Esquissant un sourire narquois, le plus jeune enroula ses bras derrière le cou de son acolyte et enserra son bassin entre ses cuisses vibrantes d’excitation. Merry l’enveloppa fébrilement de ses bras. L’eau rendait le corps de Pippin si léger, presque aérien, décuplant son allure gracile par la lente fluidité des ondulations insolentes de son bas-ventre contre les hanches de l’aîné. L’eau était fraîche, les étreignait tous deux. Mais visiblement, le froid n’entamait en rien le désir de Pippin que Meriadoc sentait, fièrement dressé contre son ventre. Il laissa ses mains audacieuses s’aventurer sur le corps de son doux Pippin, d’abord sur son dos, ensuite sur ses hanches étroites où elles s’attardèrent, gourmandes, puis, descendirent jusqu’aux petites fesses rondes et fermement dessinées, qu’elles pétrirent délicatement. Le toucher était fluide et suave sous l’eau. Merry avait froid, pourtant, une chaleur intense venait germer au creux de ses reins, gonflant son membre désireux qui se dressa juste sous les fesses du jeunot. Il commença à masser doucement de sa verge excitée la petite entrée sensible de l’intimité de Pippin, ondulant lascivement son bassin enflammé sous les cuisses contractées de son compagnon. Celui-ci gémit longuement sous la volupté de ce contact enivrant. Il se crispa soudain, enfouit sa tête dans le cou de Merry qu’il mordilla âprement, lui arrachant un violent frisson qui secoua tout son corps épris. Son aîné aussi s’alanguissait. Le jeune Touque pouvait le sentir trembler éperdument entre ses cuisses brûlantes. Il jubila de cette sensation, savourant ce corps frémissant qui s’abandonnait sous lui. Il le serra fort pour le sentir plus. Meriadoc renversa sa tête en arrière de plaisir en un soupir de félicité. Il descendit ses mains toujours plus sur les fesses de son acolyte et taquina finalement le petit anneau de chair avec un doigt. Mais la fraîcheur de l’environnement offrait un accès encore plus rétréci qu’à l’ordinaire. Peregrin sursauta brièvement quand Merry enfonça son doigt dans le fourreau chaleureux. Il y introduisit un deuxième doigt et caressa lentement. Pippin frémissait, gémissait, griffant inconsciemment le dos de son amant où ses mains fébriles étaient redescendues. La légèreté que prodiguait l’eau permettait au jeune Brandebouc de libérer son autre main pour venir se frayer un petit passage entre son ventre et celui du petit éperdu qui s’agrippait fermement à sa taille, jusqu’à rencontrer sa verge palpitante. Il en chatouilla tout d’abord l’extrémité avivée qui électrisa le corps du plus jeune, puis l’enveloppa sous sa paume, remontant et descendant plus vivement. Pippin laissa échapper nombres de grognements incontrôlables alors qu’il sentait les décharges de plaisir remonter de son bas-ventre pour atteindre tout son corps exalté. C’en était trop de plaisir ! Son cœur palpitait douloureusement, son souffle s’emballait. Les tourments du plaisir mêlés à la froideur de l’eau l’étourdissaient sérieusement. Conscient du malaise qui le gagnait aussi, Merry sortit doucement ses doigts de l’intimité de son petit protégé et se rapprocha de la berge. Il sortit finalement de l’eau, Pippin toujours enroulé à sa taille, et gagna les couvertures qu’il avait apporté avant la baignade, pour y déposer délicatement son précieux fardeau, devenu lourd pour ses membres engourdis. Il le dévisagea un instant. Les gouttes d’eau qui ruisselaient sur son petit corps offert semblaient tant de diamants limpides se pressant sur la peau douce et frissonnante de son trésor inestimable. Il fixa ses prunelles assombries telles deux émeraudes.
- Tout va bien mon Pippin ? Demanda t-il
- Oui… Mais j’ai froid maintenant, articula le cadet, grelottant.
- On peut arrêter et se sécher si tu veux, fit doucement Merry, penché sur son amant, enlaçant les petites épaules tremblantes.
- N… non ! Je ne veux rien arrêter du tout ! N’arrête pas Merry…
L’aîné esquissa un sourire attendri, et embrassa Pippin, d’abord doucement, puis passionnément. Il se redressa ensuite et vint écarter les cuisses frémissantes de son adoré pour y prendre place. Il embrassa sagement le petit ventre humide et désireux puis descendit à la virilité toujours éveillée, qui n’attendait que lui. Emoustillé, Merry saisit le sexe de son amant et l’engloutit avec gourmandise. Sa douceur voluptueuse avait cela de fier et tout autant de fragile que l’aîné se devait de la savourer avec délectation et tendresse. L’appétit généreux de Merry comblait le membre au supplice de son petit cousin tout échaudé par les caresses langoureuses de sa langue amoureuse. Le pauvre Peregrin sentait son corps se séparer de sa volonté. Sa respiration se fit difficile et gémissante, trahissant plus que d’elle-même l’abandon absolu. La tête lui tournait et sa poitrine s’enflammait d’un désir oppressé, qu’il dut bientôt libérer par quelques sanglots retenus. Voilà qui ne pouvait qu’attiser davantage le feu dévorant qui consumait déjà Merry. Il fit remonter lascivement ses lèvres sur le membre qu’il sentait se contracter par moment d’un plaisir incontrôlable. Comme si cette torture n’était pas suffisante, il tourmenta de sa langue insatiable la petite verge mielleuse qui lui céda ses premières larmes. Pippin se sentit décoller, comme porté par les ailes de la félicité. Son corps ne répondait plus de rien. Le plaisir se faisait trop intense, trop pressant. Par quelque réflexe irréfléchi, il voulut repousser Merry en se redressant vivement. Mais ce dernier réagit le premier et stoppa Pippin dans son élan en posant une main sur sa poitrine haletante.
- Laisse-toi aller Pippin.
- Je n’en peux plus Merry… articula le cadet avec peine. C’est bon… Intense … A tel point que c’en est presque insupportable … Là, je… je n’en peux plus…
- Et bien petit impatient ! C’est pourtant toi qui me suppliait quelques minutes auparavant, taquina gentiment Meriadoc. Ne t’en fais pas mon Pippin, je ne veux que t’apporter plaisir et amour. Tu n’as rien à craindre à te laisser aller pourtant, tu le sais bien.
Tout en parlant, le jeune Merry caressa doucement les joues rougies du petit Peregrin qui se rallongea finalement en fermant les yeux. Il reprit sa petite torture favorite, d’abord doucement pour laisser le temps au cadet de se détendre à nouveau. Dès la première décharge de plaisir, Pippin contracta ton son corps et de mordit la lèvre inférieure.
- Détend-toi mon Pippin… Tu es trop cher à mes yeux pour ne pas mériter d’être comblé. Détend-toi…
Merry continua de parler, tout en caressant doucement le corps de son petit adoré. Sa voix douce et rassurante autant que son toucher finirent d’apaiser Peregrin qui, ayant abandonné toute résistance, parvenait à se détendre. Alors que le blond suçait le membre douloureux de son amant éprouvé, celui-ci chercha de ses mains tremblantes le contact de l’aîné. Merry lui offrit sa menotte libre que Pippin serra ardemment contre lui. Le plaisir l’assiégeait de toute part, lui faisant oublier toute contrainte, comme si la vie n’était qu’Amour et volupté. Et elle l’était. Oh oui, à ce moment elle l’était. Mais il n’avait pas seulement besoin de ça. C’était de lui dont il avait besoin, de son être autant que ses caresses enjôleuses. Il voulait le sentir contre lui, maintenant comme à chaque instant. Ce destin si incongru ne le lui avait pas volé, jamais il ne le pourrait. Jamais chance ne lui serait donnée de les séparer de nouveau. Il renversa sa tête en arrière, un sanglot déchirant venant briser sa gorge, et se cambra violemment quand la jouissance l’étreignit de toute sa quintessence. Merry se délecta de sa semence tiède, nettoyant ses lèvres de sa petite langue rose. Pippin fermait les yeux, luttant pour retrouver son souffle paisible, le corps encore secoué de frissons. Il sentit son cousin remonter jusqu’à son cou qu’il embrassa langoureusement avant de capturer ses lèvre fines, lui laissant un peu de sa propre liqueur sur la langue.
- Comment te sens-tu ? demanda Merry enfin.
Pour toute réponse, le cadet lui fit don de son plus beau sourire, incapable de poser des mots sur son émotion si vive.
- Ce n’est pas fini mon amour, je veux que nous soyons unis, l’un dans l’autre…L’un devenant l’autre… souffla le blond à l’oreille du cadet qui frissonna.
Se faisant, il s’agenouilla dans l’herbe tendre, entre les cuisses du jeunot, et descendit ses mains sur ses flancs jusqu’à se perdre dans la courbure de ses fesses. Il souleva le bassin de Pippin, toujours allongé, jusqu’à l’asseoir sur ses propres hanches. Les mains de Meriadoc se délectaient des petites rondeurs à la fois fermes et tendres, maintenant à hauteur de sa virilité bouillonnante. Merry souleva une des cuisses de son amant jusqu’au niveau de son épaule pour faciliter la pénétration. Pippin se crispa un instant sous la douleur des premiers instants, tandis que Merry relâchait un soupir de félicité quand le petit orifice chaud et humide vint accueillir son membre impatient. La sensation était d’une telle douceur... Malgré l’ardeur qui l’animait, il attendit que Pippin se détendît et commença ses premiers coups de reins. Le plaisir vint vite enflammer son ventre vibrant, tandis que Pippin peinait à trouver son souffle. Il leva ses yeux embués de désir sur la silhouette de Merry trônant au dessus de lui dans un halo de feu, que le soleil mourant de cette fin de journée semblait revêtir de bronze. Il passa ses doigts fiévreux partout où il pouvait, sur sa bouche entrouverte, sur son torse, sur les tétons érigés en un appel, sur son ventre, sur ses fesses qui se contractaient en rythme avec ses mouvements enivrants. Bientôt, il ne fut plus possible pour Merry de contenir son désir. Une vague frissonnante parcourut son corps juste avant la délivrance, qui lui arracha un râle libérateur. Il retomba au côté de son petit cousin tout essoufflé. Il restèrent un moment, côte à côte, allongé sur le dos, cherchant leur respiration. Puis Pippin se tourna vers son aîné :
- Je t’aime tu sais, murmura t-il.
- Oh Pippin, moi aussi je t’aime tant ! Que deviendrais-je si tu n’étais pas à mes cotés ?
Merry caressa longuement la petite tête rougie de son adorable petit cousin. Il aurait voulu continuer à le combler de douces paroles, mais les mots lui parurent vite déplacés dans ce moment unique.
Mais bientôt le froid les surprit. Leurs cheveux encore mouillés dégoulinaient toujours dans leur dos, et la petite brise du soir venait glacer l’eau sur leur peau sensible. Pippin se rassit, pressant ses genoux contre sa poitrine qu’il enveloppa de ses bras frissonnants pour s’empêcher de grelotter. Merry vint s’asseoir juste derrière lui, attrapant au passage la plus chaude couverture. Il se serra contre son petit cousin qu'il cala entre ses cuisses, les couvrant tous deux jusqu’à ne laisser que leur tête dépasser du cocon de tissu.
- Pas très commode ce petit vent, grogna Meriadoc. Ca va aller ? Tu trembles comme une feuille.
- Oui et toi aussi je te signale ! répliqua le cadet, se retournant pour voler un baiser des lèvres frémissantes de Merry.
- Petit gredin ! Tu as de la chance qu’il fasse si froid où je t’aurais volontiers rejeté à l’eau !
- Ca t’apprendra à vouloir donner des leçons de natation en plein automne. Et le soir qui plus est ! Il n’y a que toi pour avoir des idées aussi saugrenues ! trancha le plus jeune.
- Et bien entendu, il n’y a que toi pour les suivre ! renchérit l’aîné. Ce n’était pas si saugrenu cette petite leçon… Surtout la dernière partie, je l’ai trouvée très…enrichissante.
- Ah tiens ! Enrichissante ?
- Oui.
- Et bien, pour la prochaine fois je suggère que nous nous « enrichissions » au coin du feu, si ça ne te gêne pas, râla Peregrin.
- Ah tu ne vas pas me faire ta mine fâchée, murmura Merry à l’oreille de Pippin en le serrant plus fort. Cette étreinte était si intense ! Il n’y a vraiment pas quoi regretter la cheminée !
Pippin détourna le museau d’un air faussement grognon, se retenant de rire.
- Tu boudes ? demanda Merry en lui embrassant le cou langoureusement.
Le jeune Touque gloussa, frissonnant sous la langue taquine. Ils s’embrassèrent passionnément, comme seuls au monde. Tout leur paraissait si doux, même le froid semblait illusoire.
- Ce que je suis bien, dans cette endroit si paisible, si beau, avec toi dans mes bras, nu sous une couverture, murmura Meriadoc… Je me demande ce qui pourrait troubler ce bonheur si pur…
Soudain, il sentit le corps de Pippin se contracter violemment. Le cadet se détourna brusquement : « AAAAEEETCHOUUUUU !! »
-Pippin ? Tout va bien ? demanda Merry inquiet.
- Euh oui…je crois... Merry ?
-Oui ?
- Je crois que je viens d’attraper un rhume !

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