Les 2 «M».
Voici mon OS pour le concours de j-monde-fic. :)
Avec: Ryo Nishikido et Maruyama Ryuhei. Joyeux anniversaire, les garçons. Je vous aime! :3
Mots: 1620
Désillusion: 13
Rire: 10
«Une année vient de se terminer en beauté. Et une autre, riche en rires et en surprises, qui commence pour moi. Elle s’annonce merveilleuse, je le sens! Quand j’y repense, une profonde nostalgie me secoue de partout. J’ai envie de danser, de chanter. De m’amuser! Je ne peux m’empêcher de sourire et de continuer à faire le bouffon, même si j’ai maintenant vingt-huit ans et que les cheveux blancs menacent de me coiffer. Ouf! Je deviens un vieillard! Je dois continuer à manger de bonnes choses et à faire attention. Mais je suis encore jeune et mon énergie est de plomb! Soyez-en certain! L’éternel adolescent que je suis restera encore pendant longtemps.
La vie est si belle, si lumineuse, si précieuse. Mais elle est courte. Je le sais. Pourtant, je n’y songe pas. Je laisse toutes ces pensées noires, ces désillusions, ces sombres idées dans un petit coin de mon esprit et je n’y porte plus attention. Je ne veux pas me lever, regarder le soleil du matin, en me disant que peut-être, ce sera la dernière. Non. Je me lève, de bonne humeur, reconnaissant d’être en santé, et je vis pour le lendemain.
Bien sûr, j’ai très peur du futur. Vous le savez tous, n’est-ce pas? Je suis incorrigible, sur ce point. On se moque de moi, parfois, mais nous sommes tous effrayés par quelque chose, non? Avoir peur est une forme de sagesse, dit-on. Je suis pourtant très loin de l’être, mais ça me fait plaisir de l’entendre.
Vingt-huit ans… Vous rendez-vous compte? Le temps passe, non, file à une vitesse folle. On ne va pas se le cacher; c’est un véritable chenapan. Quel coquin! Parfois, j’ai l’impression de passer à côté de moments que je ne pourrai pas vivre pour toutes sortes de raisons. Le travail, la famille, la musique… Ce sont des choses très importantes pour moi. Mais je doute. Mes choix me paraissent soudain moins clairs, je ne sais plus quoi faire et je déprime. Mes idées changent. Mes valeurs changent. Je change. Nous changeons tous. À un moment de notre vie, nous devons faire face à nos plus grands doutes et combattre nos désillusions qui ternissent notre vision du bonheur. C’est de cette manière que nous pouvons nous améliorer et devenir meilleur. J’y crois profondément.
Je sais que je ne serai jamais seul. J’ai des amis formidables, presque des frères, qui sont ma source d’inspiration. Ma force. Mon courage. Eux. Ensemble, j’ai la sensation d’être complet, que toutes les parties de mon âme sont finalement réunies pour ne plus se séparer. Avec eux, je me sens bien.
Kanjani8 n’est pas juste un groupe de musique. Ces membres sont une famille. Ma famille et mes amis. Nous nous connaissons depuis si longtemps, cela en est presque irréel. Tous les rires que nous avons eus pour des idioties… Vous ne trouvez pas que le rire des hommes est simplement merveilleux? Non, non, je suis sérieux! Pourquoi s’haïr ou se morfondre? Pourquoi se tordre et se noyer dans un flot de tristesse qui te détruit de l’intérieur? C’est désillusions par-dessus désillusions, par-dessus désillusions, avec une bonne couche de mélancolie, frappant en toi comme si tu n’étais rien, comme si la marée t’engouffrait pour te faire disparaitre. Alors qu’un simple sourire, une petite larme de joie… C’est tellement beau…
Ça y est, je parle comme un vieil homme! Vous n’êtes pas habitués à ce côté de moi, je présume. Je m’en excuse… Ou pas! Mais non, je vous taquine. On taquine ceux qu’on aime! Par contre, vous vous dîtes probablement que je tourne en rond. Pardon! Mais c’est le cas. Je ne suis pas écrivain, après tout. Je suis un musicien. Un musicien malhabile avec les mots, je le consens. Maladroit, en effet. Mais je crois que c’est ce qui fait mon charme naturel… Quoi? Je divague? Mais non! Je suis l’homme idéal!
…
D’accord, d’accord. Je vois que vous ne le croyez pas… Ça fait mal~!
Hihi! Je plaisante!
Mais bref.
Je tiens à profiter de chaque instant que m’offrira la vie, de savourer chaque plaisir qui m’égaillera, de balayer les désillusions d’un revers de main, de remplacer mes pleurs par des rires joyeux et sincères.
Pour tout cela, je vous dis «Merci».
Merci de m’avoir suivi pendant toutes ces années qui furent les meilleures de mon existence.
Merci d’avoir partagé vos rires et vos peines en ma compagnie, mais aussi en celle des Kanjani8.
Merci de ne pas perdre espoir et confiance en moi.
Merci d’être là.
Merci d’être vous.
Merci pour ce bonheur immense que me procurent vos encouragements et votre amour.
Vos éloges à mon égard ont atteint mon cœur.
C’est maintenant à mon tour de vous témoigner mon affection.
Maruyama Ryuhei.»
«Je n’ai pas l’habitude d’écrire énormément pour raconter ma vie. D’habitude, ce n’est que pour faire de la promotion à propos de la sortie d’un album, d’un drama, d’une tournée, ou pour écrire les paroles de mes nouvelles chansons. Dans le dernier cas, je le fais sur papier; cela me parait plus vrai, plus professionnel. Et je suis amoureux du son du crayon griffonnant sur la feuille blanche. Ces petits criti criti criti sonnent comme une mélodie, à mes oreilles. C’est si paisible. Contrairement à mes doigts qui pianotent à une vitesse incertaine sur mon clavier. Vous ne trouvez pas que c’est plus stressant, plus énervant? Surtout que je m’énerve très facilement; alors contre mon ordinateur, c’est devenu grave.
Cette année, j’ai comme résolution de me calmer, de faire moins l’idiot. Malheureusement, quand je le dis aux gens, ils me regardent et me disent : «Mon pauvre… Tu es trop vieux pour changer autant. Tu te donnes de faux espoirs et ça s’appelle des désillusions.» Des désillusions? Je n’entends pas ce mot très souvent et je trouve qu’il se prononce très mal. On dirait que les lettres ne sont pas à la bonne place. Illusion, c’est joli, c’est mélancolique. C’est suave à l’intérieur et ça coule sur la langue. Mais désillusion? J’ai la sensation que les syllabes se battent dans ma bouche pour sortir en même temps dans une cacophonie impatiente. (Répétez ce mot plusieurs fois et vous comprendrez.) Alors, vous pouvez vous imaginer la tête que j’ai faite quand on m’a lâché ça : J’ai boudé sous les rires de mes amis. Mais certains m’ont tapoté l’épaule et m’ont souri. Ils savent que je n’ai pas dit ça avec prétention. Au contraire, j’étais très sérieux.
J’aimerais beaucoup devenir une meilleure personne. C’est ce que j’ai pensé, en me réveillant le 3 novembre. Et meilleur en tout. Je voudrais m’améliorer en tant que musicien; ressentir la musique jusque dans les pores de ma peau. En tant que chanteur; posséder une aussi belle et émouvante voix que Subaru. En tant qu’acteur; pouvoir vivre mes rôles et les comprendre. Et en tant qu’homme; être une personne bien et généreuse envers les autres. Et puis? Vous pensez aussi qu’il s’agit d’une désillusion? Que je suis naïf? Je ne le pense pas.
Ce fut une année colorée par les Kanjani8. Et j’espère que celle-ci le sera tout autant. Parsemée de joie, de fous rires incontrôlables, de moments électriques! Je souhaite passer chaque instant à son meilleur, rester aussi passionné par ce que je fais. J’aimerais pouvoir penser : «Wow!» en songeant à tous ces formidables souvenirs qui m’habitent. Et je voudrais en faire encore plein d’autres. Plus beaux, plus drôles, plus émouvants! Ne pas regretter, être reconnaissant. Remercier le ciel à tous les soirs!
Aussi, je voudrais profiter de ma famille, ainsi que de mes amis. Parfois, j’ai l’impression que je les délaisse et que je mets trop d’emphase sur le boulot. J’aimerais passer au moins une journée avec ma mère et mon père. On discuterait, ferait la cuisine ensemble, comme quand j’étais tout petit. Je me rappelle les éclats de rire de ceux-ci… Ils me manquent. Mes sœur et frères aussi. Je veux les revoir. En fait, ce n’est pas un souhait en l’air ou encore une de ces désillusions dont il parait que je suis le maître. C’est une promesse!
Qu’est-ce que l’avenir peut bien nous réserver?
Je me suis toujours dit que, lors des moments les plus sombres, il y a toujours une parcelle de lumière que tu peux saisir. Il suffit juste de garder les yeux bien ouverts et de chercher aux bons endroits. Quand tu sens que les larmes coulent le long de ton visage, tu ne dois pas essayer de les arrêter. Elles purifient nos cœurs et nos esprits; nous nous sentons mieux après. Par contre, je ne dirai jamais non à une bonne rigolade entre copains. Si les larmes nettoient notre intérieur, les rires, eux, nous rendent plus forts, plus humains.
Peut-être qu’un jour… Je réussirai à devenir cette personne si forte et bonne que j’aspire. Mais ça, c’est bel et bien une désillusion et je l’assume. Ou est-ce un fantasme? Un rêve? Dans tous les cas, je n’abandonnerai pas. Les buts que je me suis fixés, les idéaux auxquels j’adhère, les valeurs qui me tiennent à cœur.
J’ai réussi et pu faire tant de choses… Tout ça n’aurait pas été possible sans les encouragements reçus de votre part et ceux de mes proches. Vous m’avez tant donné et aimé… Comment quelqu’un peut rester insensible à ça? Même si je ne l’ai pas toujours montré, je tiens énormément à vous. Et c’est d’ailleurs à mon tour de vous envoyer mes pensées.
Oubliez les désillusions, embrassez plutôt l’espoir.
Ne pleurez pas, souriez.
Prenez la vie et savourez-la.
Riez! Bidonnez-vous, éclatez de rire, esclaffez-vous; ayez du plaisir.
Et merci pour tous ces «Joyeux Anniversaire».
Ça me touche énormément, surtout venant de vous.
Ce furent les derniers mots de Nishikido Ryo. »
Avec: Ryo Nishikido et Maruyama Ryuhei. Joyeux anniversaire, les garçons. Je vous aime! :3
Mots: 1620
Désillusion: 13
Rire: 10
«Une année vient de se terminer en beauté. Et une autre, riche en rires et en surprises, qui commence pour moi. Elle s’annonce merveilleuse, je le sens! Quand j’y repense, une profonde nostalgie me secoue de partout. J’ai envie de danser, de chanter. De m’amuser! Je ne peux m’empêcher de sourire et de continuer à faire le bouffon, même si j’ai maintenant vingt-huit ans et que les cheveux blancs menacent de me coiffer. Ouf! Je deviens un vieillard! Je dois continuer à manger de bonnes choses et à faire attention. Mais je suis encore jeune et mon énergie est de plomb! Soyez-en certain! L’éternel adolescent que je suis restera encore pendant longtemps.
La vie est si belle, si lumineuse, si précieuse. Mais elle est courte. Je le sais. Pourtant, je n’y songe pas. Je laisse toutes ces pensées noires, ces désillusions, ces sombres idées dans un petit coin de mon esprit et je n’y porte plus attention. Je ne veux pas me lever, regarder le soleil du matin, en me disant que peut-être, ce sera la dernière. Non. Je me lève, de bonne humeur, reconnaissant d’être en santé, et je vis pour le lendemain.
Bien sûr, j’ai très peur du futur. Vous le savez tous, n’est-ce pas? Je suis incorrigible, sur ce point. On se moque de moi, parfois, mais nous sommes tous effrayés par quelque chose, non? Avoir peur est une forme de sagesse, dit-on. Je suis pourtant très loin de l’être, mais ça me fait plaisir de l’entendre.
Vingt-huit ans… Vous rendez-vous compte? Le temps passe, non, file à une vitesse folle. On ne va pas se le cacher; c’est un véritable chenapan. Quel coquin! Parfois, j’ai l’impression de passer à côté de moments que je ne pourrai pas vivre pour toutes sortes de raisons. Le travail, la famille, la musique… Ce sont des choses très importantes pour moi. Mais je doute. Mes choix me paraissent soudain moins clairs, je ne sais plus quoi faire et je déprime. Mes idées changent. Mes valeurs changent. Je change. Nous changeons tous. À un moment de notre vie, nous devons faire face à nos plus grands doutes et combattre nos désillusions qui ternissent notre vision du bonheur. C’est de cette manière que nous pouvons nous améliorer et devenir meilleur. J’y crois profondément.
Je sais que je ne serai jamais seul. J’ai des amis formidables, presque des frères, qui sont ma source d’inspiration. Ma force. Mon courage. Eux. Ensemble, j’ai la sensation d’être complet, que toutes les parties de mon âme sont finalement réunies pour ne plus se séparer. Avec eux, je me sens bien.
Kanjani8 n’est pas juste un groupe de musique. Ces membres sont une famille. Ma famille et mes amis. Nous nous connaissons depuis si longtemps, cela en est presque irréel. Tous les rires que nous avons eus pour des idioties… Vous ne trouvez pas que le rire des hommes est simplement merveilleux? Non, non, je suis sérieux! Pourquoi s’haïr ou se morfondre? Pourquoi se tordre et se noyer dans un flot de tristesse qui te détruit de l’intérieur? C’est désillusions par-dessus désillusions, par-dessus désillusions, avec une bonne couche de mélancolie, frappant en toi comme si tu n’étais rien, comme si la marée t’engouffrait pour te faire disparaitre. Alors qu’un simple sourire, une petite larme de joie… C’est tellement beau…
Ça y est, je parle comme un vieil homme! Vous n’êtes pas habitués à ce côté de moi, je présume. Je m’en excuse… Ou pas! Mais non, je vous taquine. On taquine ceux qu’on aime! Par contre, vous vous dîtes probablement que je tourne en rond. Pardon! Mais c’est le cas. Je ne suis pas écrivain, après tout. Je suis un musicien. Un musicien malhabile avec les mots, je le consens. Maladroit, en effet. Mais je crois que c’est ce qui fait mon charme naturel… Quoi? Je divague? Mais non! Je suis l’homme idéal!
…
D’accord, d’accord. Je vois que vous ne le croyez pas… Ça fait mal~!
Hihi! Je plaisante!
Mais bref.
Je tiens à profiter de chaque instant que m’offrira la vie, de savourer chaque plaisir qui m’égaillera, de balayer les désillusions d’un revers de main, de remplacer mes pleurs par des rires joyeux et sincères.
Pour tout cela, je vous dis «Merci».
Merci de m’avoir suivi pendant toutes ces années qui furent les meilleures de mon existence.
Merci d’avoir partagé vos rires et vos peines en ma compagnie, mais aussi en celle des Kanjani8.
Merci de ne pas perdre espoir et confiance en moi.
Merci d’être là.
Merci d’être vous.
Merci pour ce bonheur immense que me procurent vos encouragements et votre amour.
Vos éloges à mon égard ont atteint mon cœur.
C’est maintenant à mon tour de vous témoigner mon affection.
Maruyama Ryuhei.»
«Je n’ai pas l’habitude d’écrire énormément pour raconter ma vie. D’habitude, ce n’est que pour faire de la promotion à propos de la sortie d’un album, d’un drama, d’une tournée, ou pour écrire les paroles de mes nouvelles chansons. Dans le dernier cas, je le fais sur papier; cela me parait plus vrai, plus professionnel. Et je suis amoureux du son du crayon griffonnant sur la feuille blanche. Ces petits criti criti criti sonnent comme une mélodie, à mes oreilles. C’est si paisible. Contrairement à mes doigts qui pianotent à une vitesse incertaine sur mon clavier. Vous ne trouvez pas que c’est plus stressant, plus énervant? Surtout que je m’énerve très facilement; alors contre mon ordinateur, c’est devenu grave.
Cette année, j’ai comme résolution de me calmer, de faire moins l’idiot. Malheureusement, quand je le dis aux gens, ils me regardent et me disent : «Mon pauvre… Tu es trop vieux pour changer autant. Tu te donnes de faux espoirs et ça s’appelle des désillusions.» Des désillusions? Je n’entends pas ce mot très souvent et je trouve qu’il se prononce très mal. On dirait que les lettres ne sont pas à la bonne place. Illusion, c’est joli, c’est mélancolique. C’est suave à l’intérieur et ça coule sur la langue. Mais désillusion? J’ai la sensation que les syllabes se battent dans ma bouche pour sortir en même temps dans une cacophonie impatiente. (Répétez ce mot plusieurs fois et vous comprendrez.) Alors, vous pouvez vous imaginer la tête que j’ai faite quand on m’a lâché ça : J’ai boudé sous les rires de mes amis. Mais certains m’ont tapoté l’épaule et m’ont souri. Ils savent que je n’ai pas dit ça avec prétention. Au contraire, j’étais très sérieux.
J’aimerais beaucoup devenir une meilleure personne. C’est ce que j’ai pensé, en me réveillant le 3 novembre. Et meilleur en tout. Je voudrais m’améliorer en tant que musicien; ressentir la musique jusque dans les pores de ma peau. En tant que chanteur; posséder une aussi belle et émouvante voix que Subaru. En tant qu’acteur; pouvoir vivre mes rôles et les comprendre. Et en tant qu’homme; être une personne bien et généreuse envers les autres. Et puis? Vous pensez aussi qu’il s’agit d’une désillusion? Que je suis naïf? Je ne le pense pas.
Ce fut une année colorée par les Kanjani8. Et j’espère que celle-ci le sera tout autant. Parsemée de joie, de fous rires incontrôlables, de moments électriques! Je souhaite passer chaque instant à son meilleur, rester aussi passionné par ce que je fais. J’aimerais pouvoir penser : «Wow!» en songeant à tous ces formidables souvenirs qui m’habitent. Et je voudrais en faire encore plein d’autres. Plus beaux, plus drôles, plus émouvants! Ne pas regretter, être reconnaissant. Remercier le ciel à tous les soirs!
Aussi, je voudrais profiter de ma famille, ainsi que de mes amis. Parfois, j’ai l’impression que je les délaisse et que je mets trop d’emphase sur le boulot. J’aimerais passer au moins une journée avec ma mère et mon père. On discuterait, ferait la cuisine ensemble, comme quand j’étais tout petit. Je me rappelle les éclats de rire de ceux-ci… Ils me manquent. Mes sœur et frères aussi. Je veux les revoir. En fait, ce n’est pas un souhait en l’air ou encore une de ces désillusions dont il parait que je suis le maître. C’est une promesse!
Qu’est-ce que l’avenir peut bien nous réserver?
Je me suis toujours dit que, lors des moments les plus sombres, il y a toujours une parcelle de lumière que tu peux saisir. Il suffit juste de garder les yeux bien ouverts et de chercher aux bons endroits. Quand tu sens que les larmes coulent le long de ton visage, tu ne dois pas essayer de les arrêter. Elles purifient nos cœurs et nos esprits; nous nous sentons mieux après. Par contre, je ne dirai jamais non à une bonne rigolade entre copains. Si les larmes nettoient notre intérieur, les rires, eux, nous rendent plus forts, plus humains.
Peut-être qu’un jour… Je réussirai à devenir cette personne si forte et bonne que j’aspire. Mais ça, c’est bel et bien une désillusion et je l’assume. Ou est-ce un fantasme? Un rêve? Dans tous les cas, je n’abandonnerai pas. Les buts que je me suis fixés, les idéaux auxquels j’adhère, les valeurs qui me tiennent à cœur.
J’ai réussi et pu faire tant de choses… Tout ça n’aurait pas été possible sans les encouragements reçus de votre part et ceux de mes proches. Vous m’avez tant donné et aimé… Comment quelqu’un peut rester insensible à ça? Même si je ne l’ai pas toujours montré, je tiens énormément à vous. Et c’est d’ailleurs à mon tour de vous envoyer mes pensées.
Oubliez les désillusions, embrassez plutôt l’espoir.
Ne pleurez pas, souriez.
Prenez la vie et savourez-la.
Riez! Bidonnez-vous, éclatez de rire, esclaffez-vous; ayez du plaisir.
Et merci pour tous ces «Joyeux Anniversaire».
Ça me touche énormément, surtout venant de vous.
Ce furent les derniers mots de Nishikido Ryo. »