Comment est née la retraite à 60 ans

Oct 23, 2010 21:02

LE MONDE MAGAZINE | 25.09.10
Michel Noblecourt

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Les ordonnances de 1945 créent la sécurité sociale : un organisme unique auquel tous les salariés sont assujettis obligatoirement et qui couvre l'assurance-vieillesse. Le système des retraites est fondé sur le régime de répartition.

1956 Création du Fonds national de solidarité pour pallier ( Read more... )

france, politics

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katieparis October 24 2010, 19:55:00 UTC
я про это читала, например, вот такое объяснение:

A l’heure où cotisants et retraités sont invités à se serrer la ceinture, la gestion de nos caisses de retraite va à vau-l’eau.

« Au terme de ses vérifications, (…) la Cour n’est pas en mesure de certifier (…) que les comptes combinés de la branche retraite sont réguliers, sincères et donnent une image fidèle de la situation financière et du patrimoine de la branche ». C’est en ces termes accablants que Rolande Ruellan, présidente de la 6e chambre de la Cours des comptes, a présenté le résultat de l’audit que ses services ont réalisé au sein de la Sécurité sociale.

Comment en est-on arrivé à une telle extrémité ? Quelle faute les gestionnaires de la branche retraite ont-ils commise ?

Soyez bien assis. Car, ce n’est pas un dysfonctionnement que la Cour des comptes a fustigé et qui l’interdit de certifier les comptes mais… neuf ! Et, pour la plupart, d’une gravité confondante :
1 - Aussi invraisemblable que celui puisse paraître, la Cnav a été incapable de communiquer à la Cour les fonctionnalités, les règles de gestion et de contrôles automatisés de la chaîne des paiements des retraites. Autrement dit, les fonctionnaires de la Cnav n’ont plus en mémoire la manière dont, techniquement, les retraites sont versées. D’emblée, cette incapacité a posé une limite rédhibitoire aux travaux d’audit de la Cour…
2 - Plus de 5,4 % des pensions de retraite attribuées en 2008 comportent une anomalie financière en faveur ou au détriment des assurés. 5,4 % cela fait plus d’un retraité sur vingt qui est touché ! Sans compter que la Cour des comptes a précisé qu’il s’agissait d’une estimation basse… (« Ce taux étant bien supérieur dans certains organismes »).
3 - A côté de ces erreurs qualifiées de « ponctuelles », il y a les erreurs « systématiques ». C’est-à-dire des erreurs qui sont commises à tous les coups et depuis des années ! Parmi les principales figurent le cas des trimestres attribués, en surplus, aux chômeurs. Ce scandale, évalué, pour l’instant, à 2,5 milliards d’euros, a déjà défrayé la chronique. Mais, cette erreur n’est pas isolée. La Cour des comptes ajoute que des erreurs à caractère systématique ont également été détectées dans le décompte des jours durant lesquels les affiliés ont pu percevoir une rente au titre des accidents du travail ainsi que dans la détermination des périodes validées pour la retraite au titre de la naissance des enfants. Enfin, fait inouï : personne n’est capable de déterminer depuis quand ces erreurs sont répétées !
4 - Il n’est pas fait de rapprochement entre le montant des salaires déclarés par les employeurs pour servir de base au calcul des retraites et le montant des salaires sur la base desquels ils versent leurs cotisations. Dès lors, des cotisations payées peuvent ne pas ouvrir de droits à la retraite tout comme des droits peuvent être ouverts sans paiement des cotisations correspondantes.
5 - Dans certains cas, les révisions nécessaires des pensions déjà attribuées ne sont pas réalisées. Exemple : lorsque l’arrivée tardive des derniers bulletins de salaire justifie une révision de la retraite déjà liquidée, cette révision n’est pas toujours réalisée ou l’est de manière erronée.
6 - Les applications de paiement des retraites et les modes de contrôles internes ne sont pas opérés de manière suffisante « au regard du risque de fraude interne ».
7 - Un certain flou plane également sur les comptes de la branche famille de la sécurité sociale (CNAF). Dans ce contexte, la Cour des comptes ne peut pas certifier que le montant des cotisations vieillesse versées par la CNAF à la CNAV au titre des cotisations AVPF (avantage vieillesse des parents au foyer) soit juste.
8 - La Cour des comptes n’est pas en mesure de contrôler si les cotisations dues par le régime spécial des industries électriques et gazières (essentiellement EDF et GDF) à la CNAV sont versées dans leur totalité.
9 - Les comptes de la MSA (caisse de retraite des agriculteurs) n’ont pas, non plus, été certifiés par les commissaires aux comptes… Or, comme le régime des salariés agricoles est intégré financièrement à la CNAV (qui comble une bonne partie des déficits de la MSA), l’incertitude liée aux comptes de la MSA rejaillit, de facto, sur ceux de la CNAV.

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petite_peste October 25 2010, 07:26:39 UTC
Ну это одно из объяснений.. Мне кажется маловероятным что за три-четыре года даже все вместе взятые эти причины могли серьезно нарушить баланс, все это существовало всегда и еще хуже контролировалось раньше. К тому же, не ставя под сомнение la Cour des comptes в целом, я вижу, как они работают у нас. Просто по формулируемым запросам иногда видна полная некомпетентность человека в вопросе, а ему потом решать, все у нас нормально или нет. Ну и естественно, читаешь потом его рапорт и ужасаешься. Не тому как у нас все плохо, а тому, какую глупость он выдает за плохо, и каких огромных дыр не заметил даже...

Другое объяснение (я не за него, и не против, как и за предыдущее, я считаю что проверить и узнать что же вызвало такой скачок дефицита, на 100% достоверно невозможно), состоит в приходе к власти правых и во множественных, мелких и крупных, бюджетных модификациях, как то снижения налогов, множественные налоговые ниши, невозмещаемые государством réduction des cotisations, уменьшение тва, и прочее. То есть подход не "больше потратили", а "меньше получили".

Истина, скорее всего, где-то посередине.

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