Qui dit automne dit Halloween, qui dit Halloween dit foison de remakes de films d'horreur abreuvés au jumpscare mais qui dit aussi, le retour de notre échange adoré, le fameux kink meme Halloween toujours tenu par la merveilleuse
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Van Helsing - Anna-Aleera - Amis (pas si) imaginaires + Rêve ou réalité (1/3)calimera62October 29 2019, 19:46:24 UTC
Bien qu’elle portait le titre de princesse, Anna n’avait pas une vie idyllique. Elle n’avait pas eu d’enfance idyllique non plus.
Comme les princesses des contes de fées, elle avait perdu sa mère très tôt, et un père protecteur. À l’inverse de ces princesses, Anna ne vivait pas dans le luxe, la soie et le satin. À la place de robes et de bijoux, son père lui offrait des armes en bois pour jouer avec son frère, ainsi que des livres sur l’histoire de leur famille et de la Transylvanie. Anna avait compris, bien plus tard, que son père avait voulu l’initier, l’entraîner le plus tôt possible à la vie de combat qu’elle était destinée à mener, contre le comte Dracula.
Elle l’ignorait encore à l’époque. Elle avait vécu quelques années dans l’insouciance de l’enfance, la chose la plus précieuse que son père ait pu lui offrir. Elle n’avait pas encore compris la gravité de la situation de sa famille, ni du danger qui régnait au village. Pour elle, il n’y avait que des légendes sur des monstres et créatures surnaturelles, et des loups affamés rodant dans la forêt, sans savoir que le vrai danger venait d’ailleurs.
C’était arrivé un jour d’Halloween. Les habitants, qui étaient superstitieux, avaient commencé à se barricader dès la nuit tombée, des citrouilles en lanternes parsemant les allées du village, des croix clouées aux portes. C’était Halloween, la fête des morts, le jour où les morts se relevaient de leurs tombes, le jour où les monstres vagabondaient et étaient au sommet de leur toute puissance.
Son père avait fait allumer un feu dans la cheminée de sa chambre, et faisait garder cette dernière par une nourrice. Cela avait mécontenté Anna qui, du haut de ses cinq ans, se trouvait trop grande pour être surveillée. Elle avait même fait remarquer à son père qu’elle était aussi bonne que Velkan au jeu de l’épée, mais il s’était contenté de secouer la tête puis d’embrasser son front avant de lui souhaiter une bonne nuit et de sortir tout en refermant sa porte de chambre derrière lui.
Anna avait ronchonné mais, n’ayant jamais désobéi à son père, elle s’était couchée et avait tourné le dos, de sorte à ne pas voir sa nourrice et lui donner ainsi l’illusion qu’elle était seule.
Au beau milieu de la nuit, Anna ignorait l’heure exacte, elle s’était soudainement éveillée. Après avoir regardé autour d’elle, elle distingua la silhouette de sa bonne, près du feu de cheminée, endormie sur une chaise. À son grand étonnement, elle vit une élégante silhouette déposer un châle sur le visage de la nourrice, sans que cela ne la réveille. Anna fut frappée par la beauté de la silhouette face à elle. C’était celle d’une très belle jeune femme, élégamment vêtue d’une robe rose qui paraissait soyeux au toucher, avec un visage mince, de longs cheveux roux et ondulés. Émerveillée par cette beauté, Anna ne prit pas peur et crut à un rêve. Cela ne pouvait être qu’un rêve, avait-elle pensé. Cette femme semblait provenir d’un rêve et personne n’aurait été capable d’accéder à sa chambre, sans que ce soit quelqu’un de la famille.
- Qui êtes-vous ? demanda Anna.
La femme lui sourit. La lueur des flammes provenant de la cheminée lui donna un air presque surnaturel.
- Bonsoir Anna, lui dit-elle et sa voix semblait douce comme le velours.
Re: Van Helsing - Anna-Aleera - Amis (pas si) imaginaires + Rêve ou réalité (2/3)calimera62October 29 2019, 19:47:29 UTC
- Comment vous connaissez mon nom ?
- Je te connais depuis des années ma chère Anna, depuis le jour de ta naissance, lui répondit la femme.
- Comment ça ?
La femme s’approcha et sa façon de se déplacer fut très élégante, se mouvant avec grâce. Elle se posa sur le rebord du lit d’Anna.
- Je suis ton amie imaginaire, ma chérie, lui répondit-elle.
Anna s’assit sur son lit, soudainement curieuse.
- Si vous êtes mon amie imaginaire, prouvez-le ! Quel est votre nom et dites-moi un détail que seule moi je peux connaître !
La femme releva la tête en arrière alors qu’un éclat de rire s’échappa de ses lèvres. C’était un son mélodieux, comme le son de clochettes. Un petit rire de fillette.
- Quelle curieuse et exigeante petite créature ! lui reprocha-t-elle avec le sourire. Je veux bien te l’accorder. Je m’appelle Aleera.
Anna répéta doucement le prénom, comme pour le tester. A - lee - ra.
Elle hocha la tête, satisfaite.
- Maintenant, je veux que vous me donnez un détail que seule mon amie imaginaire peut connaître.
Aleera eut un sourire, et posa sa main sur son menton en faisant mine de réfléchir.
- Je sais que tu as déjà essayé une arme de ton père, lui révéla-t-elle avec un sourire malicieux. Tu as voulu t’entraîner dans la forêt mais tu t’es blessée à la jambe. Tu as alors reposé l’arme à sa place et tu as gardé ce petit secret comme une vraie petite cachottière.
Anna se rappelait de cet indicent. Elle avait porté un autre pantalon pour dissimuler sa blessure et caché son pantalon abîmé dans la forêt, et avait prétexté l’avoir perdu. Elle n’avait jamais parlé de ça à personne, pas même à son frère qui était pourtant son confident.
Il ne pouvait y avoir que son amie imaginaire pour le savoir…
- C’est bon, je vous crois, décida Anna. Mais pourquoi ne venir que cette nuit ?
Re: Van Helsing - Anna-Aleera - Amis (pas si) imaginaires + Rêve ou réalité (3/3)calimera62October 29 2019, 19:48:12 UTC
Aleera se rapprocha davantage d’elle, de façon si discrète qu’Anna entendit à peine le frottement de la robe d’Aleera sur le drap du lit. Elle lui prit ses mains et les caressa doucement. Anna ne prêta pas attention à la froideur de ses mains, toute son attention fixée sur le visage et les paroles d’Aleera.
- Je suis ici parce que c’est la nuit d’Halloween, ma chérie, lui chuchota Aleera. Je me devais d’être là pour te protéger des morts qui ressortent cette nuit.
- Ça existe vraiment, les monstres et les morts qui se relèvent ? lui demanda Anna.
- Plus que tu ne le crois, ma chère…
Aleera s’étendit à côté d’Anna sur le lit, et l’attira contre elle en souriant.
- Maintenant, tu dois te rendormir Anna, lui dit-elle doucement contre l’oreille. Je serai là pour veiller sur toi…
Anna éprouva un calme délicieux et se blottit contre son amie imaginaire, prête à se rendormir alors qu’Aleera fredonnait une douce mélodie.
Anna commençait à se sentir sombrer peu à peu dans les bras de Morphée lorsqu’elle fut brutalement réveillée par la sensation de deux aiguilles qui commençaient à s’enfoncer dans sa peau, entre le cou et l’épaule. Anna poussa un cri perçant, et se releva brusquement. Des bruits de pas se firent entendre dans le couloir menant à sa chambre. Aleera s’écarta d’un mouvement brusque et Anna fut figée par l’expression sur son visage. Il n’y avait plus la moindre trace de beauté ou de douceur sur le visage d’Aleera. Sa peau était pâle comme celle des cadavres, ses yeux avaient pris une expression cruelle et de longues canines étaient dévoilées. Elle crachait comme un prédateur furieux, puis, dans un tourbillon de tissu, elle s’envola par la fenêtre au même moment où son père entrait brusquement dans sa chambre, ouvrant la porte dans un bruit sourd.
La bonne s’était réveillée en sursaut, le tissu la couvrant étant tombé au sol, et son père s’était précipité au chevet de sa fille, la prenant dans ses bras et la suppliant de lui révéler ce qu’il s’était passé.
Cela avait été sa première rencontre avec Aleera, et jamais Anna ne l’avait oublié. Même des années plus tard, la vampire continuait à hanter ses cauchemars, et Anna s’était jurée de ne plus trouver le repos jusqu’à sa dernière rencontre avec Aleera.
Comme les princesses des contes de fées, elle avait perdu sa mère très tôt, et un père protecteur. À l’inverse de ces princesses, Anna ne vivait pas dans le luxe, la soie et le satin. À la place de robes et de bijoux, son père lui offrait des armes en bois pour jouer avec son frère, ainsi que des livres sur l’histoire de leur famille et de la Transylvanie. Anna avait compris, bien plus tard, que son père avait voulu l’initier, l’entraîner le plus tôt possible à la vie de combat qu’elle était destinée à mener, contre le comte Dracula.
Elle l’ignorait encore à l’époque. Elle avait vécu quelques années dans l’insouciance de l’enfance, la chose la plus précieuse que son père ait pu lui offrir. Elle n’avait pas encore compris la gravité de la situation de sa famille, ni du danger qui régnait au village. Pour elle, il n’y avait que des légendes sur des monstres et créatures surnaturelles, et des loups affamés rodant dans la forêt, sans savoir que le vrai danger venait d’ailleurs.
C’était arrivé un jour d’Halloween. Les habitants, qui étaient superstitieux, avaient commencé à se barricader dès la nuit tombée, des citrouilles en lanternes parsemant les allées du village, des croix clouées aux portes. C’était Halloween, la fête des morts, le jour où les morts se relevaient de leurs tombes, le jour où les monstres vagabondaient et étaient au sommet de leur toute puissance.
Son père avait fait allumer un feu dans la cheminée de sa chambre, et faisait garder cette dernière par une nourrice. Cela avait mécontenté Anna qui, du haut de ses cinq ans, se trouvait trop grande pour être surveillée. Elle avait même fait remarquer à son père qu’elle était aussi bonne que Velkan au jeu de l’épée, mais il s’était contenté de secouer la tête puis d’embrasser son front avant de lui souhaiter une bonne nuit et de sortir tout en refermant sa porte de chambre derrière lui.
Anna avait ronchonné mais, n’ayant jamais désobéi à son père, elle s’était couchée et avait tourné le dos, de sorte à ne pas voir sa nourrice et lui donner ainsi l’illusion qu’elle était seule.
Au beau milieu de la nuit, Anna ignorait l’heure exacte, elle s’était soudainement éveillée. Après avoir regardé autour d’elle, elle distingua la silhouette de sa bonne, près du feu de cheminée, endormie sur une chaise. À son grand étonnement, elle vit une élégante silhouette déposer un châle sur le visage de la nourrice, sans que cela ne la réveille. Anna fut frappée par la beauté de la silhouette face à elle. C’était celle d’une très belle jeune femme, élégamment vêtue d’une robe rose qui paraissait soyeux au toucher, avec un visage mince, de longs cheveux roux et ondulés. Émerveillée par cette beauté, Anna ne prit pas peur et crut à un rêve. Cela ne pouvait être qu’un rêve, avait-elle pensé. Cette femme semblait provenir d’un rêve et personne n’aurait été capable d’accéder à sa chambre, sans que ce soit quelqu’un de la famille.
- Qui êtes-vous ? demanda Anna.
La femme lui sourit. La lueur des flammes provenant de la cheminée lui donna un air presque surnaturel.
- Bonsoir Anna, lui dit-elle et sa voix semblait douce comme le velours.
Reply
- Je te connais depuis des années ma chère Anna, depuis le jour de ta naissance, lui répondit la femme.
- Comment ça ?
La femme s’approcha et sa façon de se déplacer fut très élégante, se mouvant avec grâce. Elle se posa sur le rebord du lit d’Anna.
- Je suis ton amie imaginaire, ma chérie, lui répondit-elle.
Anna s’assit sur son lit, soudainement curieuse.
- Si vous êtes mon amie imaginaire, prouvez-le ! Quel est votre nom et dites-moi un détail que seule moi je peux connaître !
La femme releva la tête en arrière alors qu’un éclat de rire s’échappa de ses lèvres. C’était un son mélodieux, comme le son de clochettes. Un petit rire de fillette.
- Quelle curieuse et exigeante petite créature ! lui reprocha-t-elle avec le sourire. Je veux bien te l’accorder. Je m’appelle Aleera.
Anna répéta doucement le prénom, comme pour le tester. A - lee - ra.
Elle hocha la tête, satisfaite.
- Maintenant, je veux que vous me donnez un détail que seule mon amie imaginaire peut connaître.
Aleera eut un sourire, et posa sa main sur son menton en faisant mine de réfléchir.
- Je sais que tu as déjà essayé une arme de ton père, lui révéla-t-elle avec un sourire malicieux. Tu as voulu t’entraîner dans la forêt mais tu t’es blessée à la jambe. Tu as alors reposé l’arme à sa place et tu as gardé ce petit secret comme une vraie petite cachottière.
Anna se rappelait de cet indicent. Elle avait porté un autre pantalon pour dissimuler sa blessure et caché son pantalon abîmé dans la forêt, et avait prétexté l’avoir perdu. Elle n’avait jamais parlé de ça à personne, pas même à son frère qui était pourtant son confident.
Il ne pouvait y avoir que son amie imaginaire pour le savoir…
- C’est bon, je vous crois, décida Anna. Mais pourquoi ne venir que cette nuit ?
Reply
- Je suis ici parce que c’est la nuit d’Halloween, ma chérie, lui chuchota Aleera. Je me devais d’être là pour te protéger des morts qui ressortent cette nuit.
- Ça existe vraiment, les monstres et les morts qui se relèvent ? lui demanda Anna.
- Plus que tu ne le crois, ma chère…
Aleera s’étendit à côté d’Anna sur le lit, et l’attira contre elle en souriant.
- Maintenant, tu dois te rendormir Anna, lui dit-elle doucement contre l’oreille. Je serai là pour veiller sur toi…
Anna éprouva un calme délicieux et se blottit contre son amie imaginaire, prête à se rendormir alors qu’Aleera fredonnait une douce mélodie.
Anna commençait à se sentir sombrer peu à peu dans les bras de Morphée lorsqu’elle fut brutalement réveillée par la sensation de deux aiguilles qui commençaient à s’enfoncer dans sa peau, entre le cou et l’épaule. Anna poussa un cri perçant, et se releva brusquement. Des bruits de pas se firent entendre dans le couloir menant à sa chambre. Aleera s’écarta d’un mouvement brusque et Anna fut figée par l’expression sur son visage. Il n’y avait plus la moindre trace de beauté ou de douceur sur le visage d’Aleera. Sa peau était pâle comme celle des cadavres, ses yeux avaient pris une expression cruelle et de longues canines étaient dévoilées. Elle crachait comme un prédateur furieux, puis, dans un tourbillon de tissu, elle s’envola par la fenêtre au même moment où son père entrait brusquement dans sa chambre, ouvrant la porte dans un bruit sourd.
La bonne s’était réveillée en sursaut, le tissu la couvrant étant tombé au sol, et son père s’était précipité au chevet de sa fille, la prenant dans ses bras et la suppliant de lui révéler ce qu’il s’était passé.
Cela avait été sa première rencontre avec Aleera, et jamais Anna ne l’avait oublié. Même des années plus tard, la vampire continuait à hanter ses cauchemars, et Anna s’était jurée de ne plus trouver le repos jusqu’à sa dernière rencontre avec Aleera.
Pour en finir, une bonne fois pour toute...
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