Padam...padam...padam...
Il arrive en courant derrière moi
Padam...padam...padam...
Il me fait le coup du souviens-toi
Padam...padam...padam...
C'est un air qui me montre du doigt
Et je traîne après moi comme une drôle d'erreur
Cet air qui sait tout par cœur
Et moi je revois ceux qui restent
Mes vingt ans font battre tambour
Je vois s'entrebattre des gestes
Toute la comédie des amours
Sur cet air qui va toujours
Padam...padam...padam...
Des « je t'aime » de quatorze-juillet
Padam...padam...padam...
Des « toujours » qu'on achète au rabais
Padam...padam...padam...
Des « veux-tu » en voilà par paquets
Et tout ça pour tomber juste au coin de la rue
Sur l'air qui m'a reconnue
J'en ai tout un solfège sur cet air qui bat...
Qui bat comme un cœur de bois...