Arbre à drabble d'été : Naruto, HxH, Hannibal, Sense 8, White Collar

Aug 01, 2018 15:18

J'ai commis 18 drables lors de l'arbre à drabble d'été planté par Alakenos, dont une petite moitié viennent d'un concours (qui écrit le plus de drabble en une heure ?) bien sympa avec 
andersandrew  et 
chonaku. C'est Anders qui a gagné, mais l'intermède a du coup donné des ailes à mon clavier.

C'était un arbre qui contient beaucoup de vieux fandoms (mais aussi un nouveau !) et j'ai pas mal creusé le sillon de thèmes que j'avais déjà commencé à explorer dans d'autres arbres ou de vieilles fics... Mais l'impératif de vitesse fait que ne ne suis pas forcément ravie de tous.. Certains sujets auraient sans doute mérité un peu plus d'attention.

Mais du coup :

Naruto : La faute à Chona, et à cette revieweuse dont un très beau commentaire m'a fait relire Clair-obscur récemment et m'a fait repenser à cet épilogue que j'écrirai peut-être un jour. (lol).


Un nouveau monde (Sasuke/Naruto, univers de Clair-obscur)

Le monde allait s'effondrer, songea Sasuke avant de se corriger mentalement. Non. Le monde s'était effondré quand il avait tué Itachi. Tout ce qui suivait à présent... C'était comme une renaissance. Une renaissance horrible et douloureuse, qui n'était envisageable que parce que Naruto était persuadé qu'il y avait en lui suffisamment pour continuer, pour reconstruire. Possible uniquement parce qu'il n'était pas seul...
Mais dans ce nouveau monde, il était hors de question qu'il laisse Naruto n'en faire qu'à sa tête.

(---)

Brûlant d'excitation, Naruto plaqua Sasuke dos à un arbre, l'embrassa avec une fébrilité agressive que Sasuke accueillit un instant avant d'intervertir leur position, de plaquer les poignets du blond contre l'écorce, de rompre leur contact en reculant d'un pas.
"Hé !" protesta Naruto.
Sasuke lui adressa un petit sourire en coin suffisant, un regard qui indiquait clairement sa supériorité...
Et avant que Naruto n'ait pu protester il se laissa glisser à genoux avec grâce, et de sa bouche lui fit clairement comprendre qui d'entre deux était en charge.

(---)

Le corps de Naruto tressaillit quand Sasuke s'agenouilla devant lui, et son compagnon put voir dans les yeux bleus qui s'assombrissaient la surprise, l'hésitation... Mais celles-çi ne durèrent pas longtemps et sa tête retomba vite contre l'écorce, ses mains tâtonnant maladroitement contre les épaules de Sasuke sans oser se refermer... Le sentiment de pouvoir et de plaisir mêlé était quelque chose de nouveau, un frisson imprévu...
Mais s'il avait su que c'était le moyen de faire taire Naruto, peut-être qu'il aurait essayé ça depuis longtemps.

Le combat ordinaire (Gai - post-série)

Combattre a toujours représenté la vie de Gai : combattre les ennemis du village bien sûr, mais également ses propres limitations, ses propres doutes, son propre corps, parfois. Combattre aussi la spirale dépressive de son Rival, les démons de Neji, le manque de confiance en lui de Lee, tous les défis que la vie mettait devant lui...
Ceci n'est pas différent, songe-t-il en contemplant le fauteuil au pied du lit. Juste un combat de plus, un combat de tous les jours, qu'il pourra affronter s'il croit en lui et en la volonté du feu qui l'habite.
Il peut le faire.

Blague à part  (Kankuro, Temari (Gaara/Lee))

"Il est mortellement sérieux je crois. Il avait la même tête que quand il nous a annoncé qu'il voulait devenir Kazekage.
- Mais tu ne peux pas comparer ça ! Ça n'a rien à voir, il s'agissait de Suna, il s'agissait de trouver sa place, de prouver à tout le monde - de nous prouver à nous- ce qu'il pouvait être. Ça... ça n'a rien à voir.
Kankuro secoue la tête.
- Tu ne l'as pas vu, il ne plaisante pas.
- Ce n'est pas possible, comment est-ce que Lee pourrait-même-" Temari s'interrompt brutalement. "Non en fait, je suis prête à le croire de Lee, il est cinglé. Mais que Gaara soit d'accord avec lui !?"

Hannibal encore et toujours. Le premier parce que j'étais en train d'écrire Reddition quand je l'ai pondu, le second parce qu'un Hannibal snob en butte à la médiocrité des options disponibles est un plaisir dont je ne me lasse pas.

Greffe (Hannibal & Will)

Deux corps distincts et pourtant leurs esprits se joignent et se répondent, comme une greffe qui aurait parfaitement pris, une unité de pensées qu'Hannibal n'avait jamais su pouvoir désirer jusqu'à ce qu'il rencontre William Graham. Qui l'eut cru, qu'il puisse désirer le miroir et la compagnie d'une autre psyché que la sienne, mais aussi les changements que celle-ci a entraîné en lui ?
On pourrait le croire victorieux, mais la vérité est bien différente. Will est sous sa peau, sa mue désormais complète, et si ses murmures à la chrysalide ont influencé son Devenir, Hannibal est à présent sans défense face à la créature glorieuse qu'il est devenu.

A un fil (Hannibal & Will)

"En soie ?
Will retire sa main comme s'il s'était brûlé et Hannibal se glisse à ses côtés à pas lents.
- N'as-tu jamais dormis dans des draps de soie, Will ? Je t'assure que c'est une expérience qui en vaut la peine.
Il parle bas, confiant et séducteur. Will le foudroie du regard.
- Je savais bien que je n'aurais pas dû te laisser aller faire les courses... Tu sais que c'est le genre de chose susceptible de mener le remplaçant de Jack droit à nous ? Tu as des goûts... caractéristiques.
Hannibal soupire, toute séduction soudain oubliée.
- Hélas, ce n'est pas un achat qui mènera le FBI à nos portes, c'est de la soie industrielle : la qualité est médiocre, et la contexture des fils laisse grandement à désirer..."

Hunter X Hunter parce que je suis en train de me relire les tomes de l'arc en cours et de saigner pour Kurapika, qu'Hisoka est toujours un plaisir à écrire, mais aussi parce que les nouveaux filtres d'AO3 m'ont permis de trouver plein de fics géniales qui ne sont PAS des AU ! Hourra !
Certains drabbles sont déjà josé (je lis la VF), mais c'est pas grave.

Spirale (Kurapika, Leolio)

Tous ces passagers, autant de victimes potentielles à la merci de la guerre fratricide que se livrent les Princes du royaume de Kashin... Leur protection n'est pas la mission directe de Kurapika. Il n'est là que pour... pour plus de raisons qu'il n'a de chaînes, à vrai dire : pour s'assurer que Beyond Netero respecte ses engagements ; défendre le quatorzième Prince, le bébé qui a refermé sa main minuscule sur ses doigts ; protéger la reine sa mère, même si ce n'est pas sa mission...
Mais toutes ces raisons, ces objectifs, ne sont rien auprès de celui qui brûle en lui : récupérer les derniers yeux manquants de son peuple, si proches, si proches...
Pour cela il est prêt à sacrifier tout le reste.

(…)

Vivre pour sa vengeance est en train d'entraîner Kurapika dans une spirale autodestructrice, Leolio le voit bien... Mais il est tout aussi incapable de parvenir à convaincre son ami d'accepter son aide. L’engueulade qu'ils ont eu quand Leolio à découvert la contrepartie suicidaire que Kurapika a imposé à son Nen résonne encore entre eux... Mais en vain. Kurapika ne renoncera pas.
La seule chose qu'il puisse faire, pour l'instant est d'être là pour soigner ses blessures et éviter à Kurapika de devoir utiliser l'Emperor Time, et de brûler sa propre vie pour alimenter son pouvoir.

(…)

Vide. La jarre est vide.
Aux côtés de Leolio, Kurakika émet un bruit inhumain, qui lui glace le sang. Ce n'est même pas un mot, un juron... Juste un bruit primal, arraché de sa gorge comme s'il venait d'encaisser un coup dévastateur. Leolio peut voir ses pupilles écarlates entre les mèches blondes, la fébrilité de ses mains quand il arrache le couvercle, renverse sur le sol le liquide de conservation désormais inutile. Il ne l'a jamais vu comme cela, si émotionnel. Si désespéré.
« Où sont-ils ? » Demande-t-il en se tournant vers le quatrième Prince qui les observe, dangereux. « Où sont-ils ? »

(…)

Vidé, Kurapika titube puis s'effondre, ses mains toujours refermées sur la jarre qui contient les restes des siens.
Leolio s'agenouille à ses côtés, prend son pouls, soulève une paupière pour révéler le gris pers de la couleur naturelle de ses pupilles quand il ne porte pas de lentilles. Son front est brûlant, et un instant sous la main de Léolio se superposent au traits épuisés de son ami ceux de Diego, le jour de sa mort.
Sans un mot le Hunter médecin referme ses bras autour de son ami, le soulève sans peine.
Même dans l'inconscience, Kurapika ne lâche pas les yeux écarlates.

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Terrains de Jeu - redux (Hizoka, Irumi, Kirua, Haruka, Gon)

Potentiellement mortel, mais aussi fascinant dans sa froideur parfaitement maîtrisée...
Tout est lisse chez Irumi : son caractère ; sa manière de tuer ; son apparence même, cette beauté inanimée, comme celle d'une poupée qui aurait été parfaitement façonnée...
Mais Hisoka s'y connait en masques, et il sait qu'il y a derrière ces yeux vides un puit profond, bouillonnant d'une forme de folie qu'il identifie à peine, mais dont il a parfois frôlé les embruns lorsqu'elle jaillissait soudain...
Et en attendant qu'il trouve comment déclencher une éruption qui serait tournée contre lui, Irumi est ce qu'il a de plus proche d'un ami et il savoure les angles aigus qui affleurent parfois, toutes les craquelures infimes qui n'en rendent le masque que plus intéressant.
Hisoka est quelqu'un d'infiniment patient.

(...)

Revoir ses frères est devenu une obsession pour Irumi. Il semble persuadé que s'il parvient à atteindre Kirua il pourra le maîtriser, et à travers lui le pouvoir immense que détient apparemment Aruka... Mais tout cela n'arrange pas spécialement les affaires d'Hisoka.
Enfin d'un autre côté, s’il tue Aruka, Kirua voudra alors le tuer. Et si suite à cet affrontement il tue Kirua, il aura alors à ses trousses non seulement Irumi, mais également Gon... Même si les deux garçons ne se sont pas vu depuis des années Hisoka n'est pas stupide, il sait que Gon viendra... Et il a entendu parler de ce qui s'est passé durant la crise des Chimera Ants...
Oui, s'il tue Kirua, il aura devant lui les deux plus beaux combats de sa vie.

(...)

- Parfait parfait... ♥
Hisoka examine la teinture framboise de ses cheveux dans le miroir, la juge adéquate ; corrige du bout des doigts la texture trompeuse qui masque les cicatrices déformant son visage. Embêtant, mais c'était le prix à payer pour avoir pu affronter Kuroro et il l'a accepté avec plaisir. Cétait un tel délice, toute cette puissance, cette délicieuse maîtrise stratégique...
Un sourire vulpin, un peu de Nen, et ses joues sont désormais ornées d'une goutte et d'un carreau assortis à ses mèches.

Son uniforme en place, Hisoka quitte sa cabine. Il est temps de s'amuser un peu.

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La chasse (Gon, Kirua)

"Un monstre ?
- Ouiii, dans la forêt, une créature sanguinaire et terriiiible qui dévore le bétail, et même parfois les voyageurs trop imprudents..."
La vieille villageoise roule des yeux et a des trémolos dans sa voix chevrotante... Gon se tourne vers Kirua, les yeux brillants, avec cette expression d'enthousiasme lumineux à laquelle il ne sait pas résister. Mais bon, à vrai dire il est curieux aussi, et ils n'ont rien de mieux à faire. La décision est prise sans avoir besoin d'échanger un mot.
"Bon, okay... Et vous dites qu'il habite dans quelle direction votre monstre ?"

White Collar, parce qu'une review m'a fait relire Coup de Soleil qui mériterait vraiment un second chapitre.

Ce soir (pre-OT3)

Elisabeth sourit et s'efface pour laisser entrer Neal. Il a hésité quelques minutes avant de sonner, à revérifié ses cheveux dans le reflet d'une des fenêtres entrouvertes, écouté le roulement familier de la voix de Peter tandis que ce dernier s'affairait en cuisine aux côtés de sa femme.
Il est rare que Neal soit timoré, mais ce soir est spécial. Ce soir il n'a pas le droit de se tromper.

Il prend une inspiration, et pénètre dans la maison.

Sense 8 parce que j'ai finalement regardé le final et que les possibilités sont intrigantes... :D Si j'avais le temps, j'écrirais bien des points de vue de tous les compagnons des Sensates et leur réaction.

Cohabitation (Rajan/Kala, Kala/Rajan/Wolfgang)

A chaque fois que le regard de Rajan se pose sur Kala il ne peut étouffer une bouffée d'incrédulité rémanente, car tout cela est plus fou que le plus fou des romans de science-fiction qu'il dévorait ado...
Il ne savait pas à quoi s'attendre quand il a rejoint Kala a Paris : elle le trompait, elle lui cachait quelque chose de grave... Et tout cela était vrai, en quelque sorte. Mais à présent qu'il sait il n'y a qu'une évidence : sa femme est quelqu'un d'encore plus extraordinaire que ce qu'il pressentait.

(...)

Deux (huit) corps distincts qui ne font parfois qu'un... Il faut du temps à Rajan pour apprendre à reconnaître les moments où Kala communique avec son cercle, où elle n'est plus seulement elle-même. C'est dans sa posture, son regard, ses maniérismes : Lito, Sun ou l'un des autres qui transparait un instant...
Et un soir c'est Wolfgang qui le regarde déballer le paquet qu'une Kaka rougissante lui a tendu, il en est certain… Il examine le harnais et quand il comprend soudain son utilité, qu'il rougit à son tour, c'est Wolfgang qui lui sourit d'un air prédateur avec les douces lèvres de Kala et vient susurrer à son oreille, plein de promesses.
"Joyeux anniversaire."

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