La vie, les livres & les arbres à drabbles

Jun 06, 2017 14:45

Pas beaucoup de temps en ligne ces dernières semaines, j'ai pas mal voyagé, et je n'ai pas eu le temps de nourrir le mois de la rec de fics en français comme je l'aurais voulu, ni même d'écrire autant de drabbles que je l'aurais souhaité sur l'arbre de mai d'Alakenos... J'avais plus d'idées et des filons à creuser, mais mon emploi du temps en a décidé autrement !

A vrai dire ma muse a trouvé le mauvais momment pour donner signe de vie, j'ai pas mal de gros bunnies que je n'ai pas du tout le temps d'attaquer (mais j'ai décidé de les noter tous !), je ne parviens pas tout à fait à terminer ma fic Hulk et et j'ai reçu mes prompts Obscur Echange, qui me plaisent bien et pour lesquels j'ai de bons espoirs. J'ai un peu hâte de pouvoir me poser le week-end prochain et de m'y attaquer !

J'ai aussi un trillion (au moins) de critiques babelio en retard dont un Masse Critique, ainsi qu'un gros coup de coeur pour le tome 1 de la série fantastique jeunesse La Passe-miroir, que j'ai dévoré et beaucoup apprécié à la fois pour la subtilité des personnages, l'inventivité et la qualité d'écriture, avec quelques moments où la plume de l'auteur m'a donné l'image vibrante d'une scène, un peu comme ces illustrations subtilement animées en gif. Je l'ai fait lire à mon frangin qui a beaucoup aimé aussi, et j'ai mandaté Ces' pour qu'il passe chez notre libraire attitré pour trouver le tome 2 dès que possible (je sais que le 3 est sorti cette semaine !

On a prit aussi pas mal de retard dans le visionnage d'American Gods et de Doctor Who (sans compter Sense8 qu'on a toujours pas eu le temps de commencer) et ma motivation pour le sport/yoga est faiblarde... Pfff !

En attendant, voici les drabbles commis lors de l'arbre :


American Gods : Voyageur, les anciens dieux - PG
Le prix se paye en sang, bien-sûr. La forme d’offrande la plus ancienne, la plus puissante, qui nourrit les anciens dieux et baigne leur racines, leur permet de subsister encore dans ce nouveau monde où leurs noms sont oubliés, ou pire, sont dévoyés par les entreprises qui éventrent leur mythologie, les réutilisent pour faire de l’argent et nourrir Capital, sans respect ni croyance.
Les universitaires planchant sur leurs pages arides sont une maigre forme de culte, tout comme les adolescents qui apprennent son nom dans les pages de leurs comics, sur leurs écrans de cinéma. C’est mieux que rien, de l’écume de croyance suffisante pour continuer à exister, mais c’est ce que les sodas de ce nouveau monde sont à l’hydromel : vite bus, vite oubliés, sans grande qualité nutritive ni pour le corps ni pour l’âme.
Non, s’ils veulent espérer survivre, il faut que le sang soit versé.

Batman : Bruce Wayne, PG
Le prix à payer pour ce qu'il fait, pour ce qu'il est se compte en sang et en nuits blanches passées à arpenter les toits de Gotham, en mensonges et en solitude. Pendant longtemps, Bruce n'a pu exister que dans l'espace liminal entre Brucie Wayne et Batman, visible uniquement d'Alfred. Puis il y a eu Clark, il y a eu Dick, Diana, Jason, Selina, Tim et Damian, tous les autres. Une famille d’adoption, des amis. Les secrets sont toujours là, et le sang et les nuits blanches, parfois les mensonges…
Mais il n’est plus seul, malgré ses efforts, et l’espace pour Bruce entre les masques s’est agrandi.

Singing in the Rain : Kathy/Don, Cosmo - PG
Kathy s'effondre en riant sur le sofa renversé, entre Don et Cosmo, les joues empourprées de plaisir et le souffle court de leur numéro de chant et danse impromptu. Sa main trouve celle de Don, sa tête vient s'appuyer sur l'épaule de Cosmo. La pluie dehors continue de tomber, mais c'est un matin merveilleux. Elle a amour et amitié, et ils ont trouvé une solution pour relancer la carrière de Don dans le cinéma parlant… A cet instant tout est parfait et elle pourrait les embrasser.
« Attendez, s’exclame soudain Don, d’un ton consterné. On ne peut pas en faire une comédie musicale ! Lina Lamont chante comme une casserole ! »

Sherlock - Sherlock, John - Post S4 - PG
Aucun détail n'échappe à Sherlock et depuis le temps il a appris à interpréter la plus petite variation du langage corporel de John : la façon qu'il a de localiser discrètement les entrées et les sorties quand il pénètre dans une pièce, sa manière de se positionner à portée d'un objet pouvant être utilisé comme arme... Même son calme trompeur, la manière dont il se fige parfois, se force à respirer, à relâcher ses poings. Il a beau voir sa psy toutes des semaines, son stress post-traumatique est clairement en train d'empirer.
La faute évidente repose sur Eurus bien sûr, mais Sherlock se sait tout aussi responsable. This entry was originally posted at http://jainas.dreamwidth.org/180641.html. Please comment there using OpenID.

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