le meme des première phrases

Oct 03, 2015 13:48


IST THE FIRST LINES OF YOUR LAST TEN STORIES. SEE IF YOU FIND ANY PATTERNS.

Ça fait trèèèèès longtemps que je n'ai pas fait ce meme ! J'ai été taggée par soleil-ambrien, le reprenne qui le veut. :)

Du plus récemment travaillé (voir non posté) au plus ancien. Je compte aussi les débuts de chapitres pour les fics qui en ont plusieurs.
Je n'ai pas inclue le début de ma fic obscur echange dedans parce que ce serait du spoiler.
Les fois précédentes j'avais fait ce meme en ne mettant que la première phrase de chaque fic, mais c'est un peu réducteur et cette fois je le fait avec le premier paragraphe.

1)
Marcone s’arrêta quelques pâtés de maison plus loin devant une cabine téléphonique, d’où je laissais un message succin sur le répondeur de Murphy avant de remonter à bord sans un mot. Le temps que nous arrivions finalement au point de ralliement, dans la banlieue industrielle de Chicago, j’avais repris suffisamment de poil de la bête pour regretter amèrement ma démonstration de faiblesse, aussi passagère ait-elle été, et plus encore d’avoir laissé Marcone décider de notre destination de repli sans un mot de protestation.
L'affaire Lady Marcone ch 4, Dossiers Dresden, non publié, WIP

2)
Hannibal ouvre les yeux et pour la première fois depuis trois ans il n’est pas dans sa cellule. Allongé sur le dos, dans l’obscurité presque totale d’une chambre inconnue, il fait le catalogue des blessures et des élancements de son corps perclu, explore mentalement les ramifications de sa position, remonte les évènements de la journée passée.
nom de travail Blood red setting sun, Hannibal, non publié, WIP

3)
La seule chose que Will retient de la chute est l’étau intime des bras d’Hannibal se refermant autour de ses épaules, un instant parfait en suspension dans la pénombre grise de l’aube, au-dessus des flots roulants de l’Atlantique. Puis la torsion de son corps contre le sien qui les oriente pieds en avant, ou presque ; le choc, l’impact foudroyant des flots glacés qui se fendent sous eux, se referment. Ils sont sous la surface, ballottés par le courant et les vagues, les remous créés par la falaise toute proche. Ils s’enfoncent et le corps entier de Will brûle : de froid ; de douleur, le sel dans ses plaies ; du manque d’oxygène, bientôt. De la mise à mort commise à deux, encore, de la pulsion glorieuse de désir et de prédation, de la clarté de la vision qui s’est imposée à lui.
L’aurore, aux doigts écarlates, Hannibal

4)
Will s’arrête un instant devant la sculpture qu’un jeune faune jouant avec des oursons, et quand il relève la tête Hannibal a disparu.
Il le retrouve dans l’une des allées latérales, debout devant une toile monumentale, les mains croisées dans le dos, insensible à la foule qui se presse de part et d’autre de lui, captivé par son observation. Will le rejoint d’un pas tranquille, s’arrête à son épaule.
“Oh”, murmure-t-il.
Terribilita, Hannibal

5)
“Je n’arrive pas à croire que tu ais plongé depuis le haut de la cascade plutôt que de te défendre !”
Aux côtés de Leolio, Kurapika grimpe le long de la berge escarpée, en apparence à peine entravé par ses robes tribales alourdies d’eau. Le médecin se hisse à son tour, désespérant de ses chaussures en cuir qui ne se remettront probablement jamais de l’aventure.
Jungle X Révélations, Hunter X Hunter, non publié, WIP

6)
Le Docteur Campbell croise ses mains sur ses genoux et adresse à John un sourire qui se veut encourageant.
“Comment allez-vous aujourd’hui, Détective Riley ?”
Il répond une platitude et elle penche la tête, feuillette le dossier posé sur le guéridon à ses côtés. Elle ne prend jamais de note pendant les sessions, mais il ne doute pas qu’elle le fasse ensuite. Il se demande distraitement si ses rapports sont numérisés, si Samaritain peut y accéder...
Famine, Person of Interest

7)
Dick le rejoint dans l’armurerie alors que Bruce est en train d’examiner la sécurité manuelle d’une paire de menottes magnétiques qui ont malfonctionné plus tôt dans la soirée. Le jeune homme est visage nu, vêtu de son costume de Nightwing, tout juste rentré de patrouille, frémissant encore d’énergie. Il ne semble pas se vexer du silence de Bruce, huile et range ses batarangs avec son efficacité habituelle puis se perche sur le plan de travail à ses côtés pour observer un moment ce qu’il fait, avant de piocher une paire de menottes classiques accrochées au rack qui occupe toute la largeur du mur contre lequel est appuyé l’établi, et de commencer à les passer d’une main à l’autre dans un cliquetis métallique.
Nuée ardente, Batman

8)
Inspire, expire.
Il est ramassé sur lui-même, muscles tendus, péniblement conscient du moindre aspect de son environnement malgré le bandeau qui lui couvre le visage. Ses yeux sont grand ouverts, mais le tissu à été spécialement choisi et parfaitement ajusté : rien ne filtre, ni à travers le tissage, ni sur les bords. Il est aveugle.
Mais cela ne l'empêche ni de suivre avec précision les pas au travers de la pièce, sur le parquet puis le tapis, ni de percevoir l’instant de silence qui s’étire puis le doux froissement du tissu, le mouvement infime du matelas sous ses genoux quand un second poids vient le rejoindre.
Et malgré tout cela il ne peut retenir le frémissement qui traverse tout son corps quand une main chaude vient se poser contre sa nuque.
“Relaxe-toi.”
Avalanche, Batman, non publié, WIP

9)
HYDRAGATE : L’HYDRA ÉTAIT INFILTRÉ AUX PLUS HAUTS NIVEAUX.

Cela fait à présent deux semaines que Washington D.C. a été le théâtre de violents affrontements et que le quartier général du SHIELD dans la capitale a été détruit par le crash de l’un des trois héliporteurs lourdement militarisés construits dans le plus grands secrets et déployés en mode d’attaque sur le territoire Américain. Deux semaines également qu’une fuite d’informations top-secrètes sans précédent, dont l’ampleur dépasse largement celle de wiki-leak, a révélé que depuis près de quarante ans - depuis sa création - le SHIELD était gangréné aux plus hauts niveaux par l’HYDRA, l’organisation terroriste Nazie crée durant la seconde guerre mondiale et que l’on avait cru détruite en 1945 par Capitaine America… Le même Capitaine America qui depuis sa réapparition hautement médiatisée a été aux ordres du SHIELD et qui semble avoir littéralement disparu après son témoignage auprès des autorités sur son implication dans ce que les médias appellent aujourd’hui l’HYDRAgate.
L'autre guerre, Agents of SHIELD

10)
La jeune fille fait le tour du chariot, passe les doigts sur la bâche bleue vif, épèle avec un peu de difficulté les hautes lettres noires peintes dessus.
“T, A, R, D, I, S… Tardis ? Qu’est ce que ça signifie ?
- Trans-American Research & Discovery Institute of Science... C’est... une sorte de laboratoire ambulant.
- Dans un chariot ?
- Ce n’est pas qu’un chariot ! C’est chez moi ! Et c’est le plus beau laboratoire que vous trouverez à l’est de Boston vous savez !”
Le Bon, la Brute et le Docteur, Dr Who

Quand à l'analyse... J'établis généralement l'identité du ou des personnage(s) présent(s) dans la scène dès la première phrase, ou la seconde dans le cas ou j'ouvre par un dialogue. L'autre guerre est une exception, puisqu'elle ouvre sur un faux article, mais même ainsi, dès ce dernier achevé on retombe sur la même habitude. Avalanche est une exception également, dans le sens ou l'identité du narrateur est volontairement laissée indéterminée jusqu'à la chute du prologue.
J'aime également attaquer in media res, un personnage est généralement en train d'effectuer une action, quelle que soit la fic.

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