Exemple d'autodestruction affective
C'est toujours lorsque tout va bien que l'on trouve le moyen de tout faire foirer. C'est à croire que l'on a une jauge de bonheur, qui, une fois pleine, ne peut que redescendre, que nous nous sentons obligés de faire redescendre. C'est comme un mélange de devoir sacré et de baisse de vigilance du à un trop grand shoot de joie de vivre. Notre méfiance apaisée, nous voyons le monde derrière des lunettes estampillées Bisounours. C'est à ce moment que rentre en scène l'autodestruction.
Imaginons une situation lambda (enfin la mienne, mais nous allons tous faire semblant que je parle de personnes hypothétiques). Une fille a de supers amis, une famille aimante, va à la fac, réussit pas trop mal ses études, à son propre appart, un chat hystérique et un petit succès auprès des garçons. Cette fille est donc raisonnablement heureuse. Elle est tout à fait satisfaite de sa vie, jusqu'à ce que rentre en scène l'élément perturbateur: elle tombe amoureuse.
Jusqu’à là, rien de bien grave, vous allez me dire. Et vous aurez raison : tomber amoureux, c’est plutôt cool. Bon, ça l’es un peu moins quand la personne pour qui l’on éprouve des sentiments est un ami proche, mais bon, on s’adapte, et on essaie de se convaincre que ça n’abimera pas notre si belle amitié. Après tout, ça a bien survécu à des colonies de fourmis et à des choix de couleurs désastreux, et puis cette fille et son ami sont capilairement solidaires entre eux : entre fâchés avec les peignes, on se comprend.
La fille est donc toute contente, elle frémit à chaque fois que L., l’ami en question, la regarde, fait une plaisanterie, s’adresse tout particulièrement à elle. Elle en vient même à croire qu’elle a une chance avec lui, peut-être parce qu’elle confond des manifestations d’amitié avec des signes d’intérêts.
Un jour, elle ne peut plus se retenir. Toujours sur son petit nuage, elle lui avoue ses sentiments. La réponse de L. est sans appel : elle n’est pas son genre.
Cette fille, comme vous pouvez le voir, a bien merdé, et a sûrement détruit sa relation avec L. Cette fille est nulle, et pense presque sérieusement à se faire bonne sœur.
Imaginons une situation lambda (enfin la mienne, mais nous allons tous faire semblant que je parle de personnes hypothétiques). Une fille a de supers amis, une famille aimante, va à la fac, réussit pas trop mal ses études, à son propre appart, un chat hystérique et un petit succès auprès des garçons. Cette fille est donc raisonnablement heureuse. Elle est tout à fait satisfaite de sa vie, jusqu'à ce que rentre en scène l'élément perturbateur: elle tombe amoureuse.
Jusqu’à là, rien de bien grave, vous allez me dire. Et vous aurez raison : tomber amoureux, c’est plutôt cool. Bon, ça l’es un peu moins quand la personne pour qui l’on éprouve des sentiments est un ami proche, mais bon, on s’adapte, et on essaie de se convaincre que ça n’abimera pas notre si belle amitié. Après tout, ça a bien survécu à des colonies de fourmis et à des choix de couleurs désastreux, et puis cette fille et son ami sont capilairement solidaires entre eux : entre fâchés avec les peignes, on se comprend.
La fille est donc toute contente, elle frémit à chaque fois que L., l’ami en question, la regarde, fait une plaisanterie, s’adresse tout particulièrement à elle. Elle en vient même à croire qu’elle a une chance avec lui, peut-être parce qu’elle confond des manifestations d’amitié avec des signes d’intérêts.
Un jour, elle ne peut plus se retenir. Toujours sur son petit nuage, elle lui avoue ses sentiments. La réponse de L. est sans appel : elle n’est pas son genre.
Cette fille, comme vous pouvez le voir, a bien merdé, et a sûrement détruit sa relation avec L. Cette fille est nulle, et pense presque sérieusement à se faire bonne sœur.