une intervention plus que surprenante, partie2elizapoufsoufleMarch 8 2010, 10:20:04 UTC
- Pourquoi vous faîtes-ça ? - Faire quoi ? - Me sauver, me soigner, me nourrir … - Vous me faîtes pitié !
La voix de Rogue était tellement dure que Neville n’osa pas continuer et se contenta de manger le dernier chocolat et d’en savourer la douceur alcoolisée.
- Retournez dans votre dortoir … et cessez des actions de ce genre ! - C’est la seule chose que je peux faire, protesta Neville. - Non, vous pouvez aussi attendre … - Attendre quoi ? - Le retour de Potter.
Dans les yeux de Rogue, Neville pu apercevoir quelque chose comme de l’espoir. Grâce à eux, il comprit que son professeur attendait impatiemment le retour de son camarade de dortoir pour tenter quelque chose. Par cet aveu, le jeune-homme comprit aussi qu’ils étaient dans le même camps.
- D’accord …
Neville allait s’éloigner quand ses jambes le lâchèrent. La maladresse, la douleur, l’alcool, avaient eu raison de lui. Il fit juste un pas de travers et s’étala par terre, mais par chance pour lui, sans aucun bruit susceptible de faire rappliquer la Carrow. Severus le regarda avec un regard consterné et comme il s’était penché tout à l’heure pour ramasser les chocolats, il se baissa pour prendre le jeune élève dans ses bras.
- Je crois que je vais aussi devoir vous raccompagner jusqu’à votre dortoir. - Merci professeur, se contenta de répondre Neville, ne se sentant pas si mal à l’aise dans les bras de son professeur.
Au fil de leur cheminement, il se détendit totalement au contact du torse de son sauveur. Au chaud, il se sentait bercé, protégé, comme un bébé dans les bras de son père, loin de Poudlard, loin de la guerre. Quand le professeur Rogue le déposa sur son lit, il envisagea un instant de s’accrocher à lui mais il renonça en se rappelant à qui il avait à faire.
- Encore une chose Longdubat, ne dîtes à personne que j’étais là ! - Ne dire à personne que vous êtes un type bien, d’accord …
De toute façon, pensa Neville, personne ne l’aurait cru ! Rogue était leur pire ennemi, juste après Voldemort et les Carrow. Et puis, jalousement, il voulait que le professeur de potion soit son type bien à lui ! Il désirait qu’il soit là pour le protéger uniquement lui, il ne voulait pas le partager avec d’autres élèves. Il était là, lui, Neville Longdubat, pour les autres mais il n’y avait que Severus Rogue qui se préoccupait de lui. Le secret du professeur serrait en sécurité avec lui. Il pouvait dormir tranquille sur ses deux oreilles.
Severus remonta la couverture sur les épaules du jeune-homme qui semblait maintenant tellement fatigué et prêt à s’endormir d’une seconde à l’autre.
- Vous m’aimez bien ? N’est-ce pas professeur ? - Je vous aime vraiment beaucoup Longdubat, répondit Severus bien après que Neville ait rejoint le pays des rêves.
Il déposa un timide baiser sur le front de l’adolescent endormi, éteignit les bougies et quitta le dortoir, apaisé par les doux ronflements de Neville. Il était rassuré de savoir que la seule personne à cause de laquelle il n’avait pas abandonné le combat était à l’abri, au moins pour la nuit.
- Faire quoi ?
- Me sauver, me soigner, me nourrir …
- Vous me faîtes pitié !
La voix de Rogue était tellement dure que Neville n’osa pas continuer et se contenta de manger le dernier chocolat et d’en savourer la douceur alcoolisée.
- Retournez dans votre dortoir … et cessez des actions de ce genre !
- C’est la seule chose que je peux faire, protesta Neville.
- Non, vous pouvez aussi attendre …
- Attendre quoi ?
- Le retour de Potter.
Dans les yeux de Rogue, Neville pu apercevoir quelque chose comme de l’espoir. Grâce à eux, il comprit que son professeur attendait impatiemment le retour de son camarade de dortoir pour tenter quelque chose. Par cet aveu, le jeune-homme comprit aussi qu’ils étaient dans le même camps.
- D’accord …
Neville allait s’éloigner quand ses jambes le lâchèrent. La maladresse, la douleur, l’alcool, avaient eu raison de lui. Il fit juste un pas de travers et s’étala par terre, mais par chance pour lui, sans aucun bruit susceptible de faire rappliquer la Carrow. Severus le regarda avec un regard consterné et comme il s’était penché tout à l’heure pour ramasser les chocolats, il se baissa pour prendre le jeune élève dans ses bras.
- Je crois que je vais aussi devoir vous raccompagner jusqu’à votre dortoir.
- Merci professeur, se contenta de répondre Neville, ne se sentant pas si mal à l’aise dans les bras de son professeur.
Au fil de leur cheminement, il se détendit totalement au contact du torse de son sauveur. Au chaud, il se sentait bercé, protégé, comme un bébé dans les bras de son père, loin de Poudlard, loin de la guerre. Quand le professeur Rogue le déposa sur son lit, il envisagea un instant de s’accrocher à lui mais il renonça en se rappelant à qui il avait à faire.
- Encore une chose Longdubat, ne dîtes à personne que j’étais là !
- Ne dire à personne que vous êtes un type bien, d’accord …
De toute façon, pensa Neville, personne ne l’aurait cru ! Rogue était leur pire ennemi, juste après Voldemort et les Carrow. Et puis, jalousement, il voulait que le professeur de potion soit son type bien à lui ! Il désirait qu’il soit là pour le protéger uniquement lui, il ne voulait pas le partager avec d’autres élèves. Il était là, lui, Neville Longdubat, pour les autres mais il n’y avait que Severus Rogue qui se préoccupait de lui. Le secret du professeur serrait en sécurité avec lui. Il pouvait dormir tranquille sur ses deux oreilles.
Severus remonta la couverture sur les épaules du jeune-homme qui semblait maintenant tellement fatigué et prêt à s’endormir d’une seconde à l’autre.
- Vous m’aimez bien ? N’est-ce pas professeur ?
- Je vous aime vraiment beaucoup Longdubat, répondit Severus bien après que Neville ait rejoint le pays des rêves.
Il déposa un timide baiser sur le front de l’adolescent endormi, éteignit les bougies et quitta le dortoir, apaisé par les doux ronflements de Neville. Il était rassuré de savoir que la seule personne à cause de laquelle il n’avait pas abandonné le combat était à l’abri, au moins pour la nuit.
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