Demande de Elizapoufsoufle
ღ Valentine : Elizapoufsoufle
ღ Mes 3 pairings/personnages :
Drago/Luna,
Rogue/Tonks,
Ron/N’importe qui (mais pas de sa famille)
ღ Mes préférences :
Du fluff et/ou de l’humour et que ça se passe à Poudlard (à n’importe quelle époque) !
ღ Mes réticences :
Les incestes, les mangemorts, les univers alternatifs et le NC-17 !
ღ Mes Thèmes :
Cadeau ( Read more... )
-Ce ne doit pas être toujours facile d’être toi, lança-t-elle d’un ton léger. Pris entre ce que tu veux, ce que tu es et ce que les autres attendent de toi…
Le cœur de Drago manqua un battement alors qu’il sentait son visage perdre toute couleur. Puis il se reprit : qui était-elle cette fille qui pensait le connaître alors qu’ils ne s’étaient jamais adressé la parole ? Personne, voilà la réponse. Luna Lovegood aussi appelé par ses camarades Loufoca, n’était personne. Elle n’avait aucun droit de lui sortir des théories à deux noises… surtout lorsqu’elles étaient aussi criantes de vérité !
-Et qu’est-ce que tu en sais, toi ? répliqua Drago avec un claquement de langue furieux.
Luna haussa les épaules, un sourire flottant sur ses lèvres.
-Je me disais simplement que tu devrais arrêter de penser et prendre le temps de… vivre. Juste vivre et ressentir.
Drago déglutit difficilement, tentant de repousser les émotions qui l’assaillaient. Ce que Luna lui proposait en cet instant ressemblait au paradis : un moment libre de toutes pensées, de tous problèmes… redevenir seulement un adolescent comme les autres l’espace de quelques minutes.
Mais il ne pouvait pas céder. Il était Drago Malefoy, il était fort, il était fier et il n’avait rien à faire avec une fille comme elle. Alors lorsqu’elle partie, sautant de pierre en pierre sur le bord du lac, il resta immobile, à l’observer. Il la regardait s’éloigner, le pas sautillant comme celui d’un enfant et un sourire naquit sur ses lèvres.
Luna, comme si elle avait senti son amusement, se retourna et lui fit un sourire resplendissant.
-Tu ne viens pas ? lança-t-elle. C’est amusant !
Drago hocha négativement la tête, sans perdre son sourire en coin. Quelque part au fond de son esprit, il partit à la poursuite de la blonde, sautant à pieds joints dans l’eau, éclaboussant ses pantalons et sa chemise impeccable, gorgeant ses souliers cirés d’eau.
-J’arrive Luna ! cria-t-il avec entrain. Attends-moi !
La blonde éclata de rire en jetant un regard amusé par-dessus son épaule, puis elle s’éloigna encore plus rapidement de lui, bondissant d’une roche à l’autre. Drago entra dans son jeu en se lançant à sa suite.
Il passait de pierre en pierre avec l’impression de retomber peu a peu dans cet état d’euphorie, d’exaltation qu’il ressentait lorsqu’il était enfant. Il se fichait de ce que les gens en diraient, se fichait de l’état dans lequel il se retrouverait après ce jeu… il voulait s’amuser. S’amuser sans penser à rien; être heureux, tout simplement.
Vivre, comme l’avait dit Luna.
À un moment, il se rapprocha suffisamment de la jeune fille dont il réussit à attraper un bout de la jupe. Il la tira vers lui, mais Luna trébucha et tomba dans l’eau.
Il pinça les lèvres pour retenir un rire et ouvrit la bouche pour s’excuser, mais la blonde partit dans un fou rire contagieux. Drago la suivit, se pliant en deux tant il riait, puis il plongea à son tour dans l’eau glacé du lac. Assis côte à côte, les nouveaux amis rirent pendant un long moment, sans échanger un mot.
Il n’y avait pas besoin de la moindre parole entre eux. Ils étaient tout simplement, sans masque ni faux-semblants. Ils ouvraient leur cœur l’un à l’autre, se montraient ce qu’ils étaient vraiment par des gestes et des regards. Des silences aussi.
Mais le soleil se couchait et la nuit se faisait fraîche : il était temps de retourner au château. Il était temps pour eux de redevenir Luna et Drago, ces deux personnes qui ne se parlaient pas, ne se fréquentaient pas.
Ces personnes issues de deux mondes totalement différents.
Drago prit alors un nénuphar entre ses longs doigts et doucement, avec tendresse, il la glissa à l’oreille de Luna, à l'endroit où la sorcière rangeait habituellement sa baguette. La jeune fille lui sourit, puis elle se leva et partit.
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