Ode pour la Valentine :
kafou34Titre : Une rose sans épine
Cupidon :
babydracky Couple : Rose/Scorpius
Rating : PG
Nombre de mots : 269
Disclaimer :L'univers de Harry Potter, est à J.K. Rowling.
Mot de la Valentine : J’espère que cette petite drabbles te plaira. Pour ma part, ayant écrit plusieurs Rose/Scorpius pour cette Saint-Valentin, je dois avouer que je commence à tomber sous le charme du pairing.
C’était la première fois. La toute première fois qu’il voyait du sang perler sur sa peau d’albâtre si délicate. Les roses étaient belles, les plus belles des fleurs. Toutefois leurs épines étaient impitoyables. Discrètes. Intraitables.
L’on ne pouvait caresser des pétales colorés que du bout des doigts, s’emparer d’une rose n’était pas aussi aisé, les épines veillaient, protégeaient les bourgeons et pétales éclos tels des mères aimantes et protectrices. La plus belle des fleurs, la plus impitoyable.
Et le jeune Malefoy venait de découvrir la beauté de cette contradiction.
Il lui avait toujours semblé qu’il ne lui suffirait que poser les yeux sur la fleur de son choix et la cueillir. Facile. Mais il n’avait pas compris que les roses ne se laissaient pas cueillir par la première main, main irrespectueuse. C’est elles qui choisissaient les doigts, révérencieux, qui les caresseraient d’une idolâtrie qu’elles méritaient.
A présent que ses lèvres avaient caressé la soie duveteuse de ces pétales d’été indien, il savait qu’il ne saurait boire la rosée d’une autre fleur. Parce que celle-ci était sa rose.
Il lui faudrait vaincre ces épines pour se voir le privilège de cueillir cette rose, pour que ces doigts puissent découvrir la douceur de cette chevelure flamboyante. Il était sorcier et non chevalier. Si elle ne pouvait porter ses couleurs, sa rose, alors il porterait la sienne.
Quand l’un des hiboux de l’école déposa au petit-déjeuner une rose orange, une rose dénuée d’épines, sur son assiette, il eut la satisfaction de découvrir ses joues prendre feu alors que ses yeux noisettes croisaient brièvement l’acier des siens. Un Malefoy ne s’avouait jamais vaincu.