Ode pour la Valentine :
BabydrackyTitre : À deux, c'est mieux…
Cupidon :
Sharelll Personnages : Fred et George Weasley/Tonks
Rating : PG-13
Nombre de mots : 1484
Disclaimer :L'univers de Harry Potter, est à J.K. Rowling.
Mot de la Valentine : Le pairing me plaisait, mais j’ai eu un peu de mal à le mettre en scène. J’espère que ce petit intermède amoureux te plaira.
PROLOGUE
Les frères George et Fred Weasley partageaient tout depuis toujours. Ils étaient l’un et l’autre le prolongement d’une seule et même personne; la moitié de l’autre. Oh! Ils étaient bien différents sur certains points, mais si complémentaires qu’ils ne pouvaient se passer l’un de l’autre.
Maintenant qu’ils étaient adultes, bien que toujours facétieux, cette complémentarité posait parfois problème. Ils avaient toujours eu du succès avec les filles. Ils sortaient souvent en couple, bien que les filles changent souvent d’une fois à l’autre. Ils avaient des goûts semblables, bien que différents. George aimait les brunes musclées et sportives. Fred se laissait tourner la tête par les blondes ou les rouquines, grandes et élancées. Mais tous deux aimaient les femmes amusantes qui riaient de leur humour tout en les trouvant craquants.
Mais malgré l’humour léger de ces deux adorables rouquins, à l’extérieur, la guerre faisait rage. S’ils riaient beaucoup de tout et de rien, Fred et George étaient malgré tout conscients de l’horreur ambiante. Délibérément, ils se plaçaient au dessus de tout ça…
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CHAPITRE UN
Fred sortait de la douche, fraîchement rasé, ses longs cheveux roux dégoulinant encore, lorsque George entra en trombe dans le petit appartement situé juste au dessus de leur boutique.
- Fred? Fred?
- Non, moi je suis George!
- Oh! Arrête tes bêtises! J’ai vu la fille la plus merveilleuse du monde sorcier!
- Tu m’en diras tant! Elle fait quoi cette fois-ci? Vendeuse? Caissière? Fleuriste?
- Auror!
Fred failli s’étouffer. Auror? Qu’est-ce qu’il pouvait bien avoir d’intéressant chez une auror? Une flic? Une empêcheuse de bêtiser en rond?
- Tu rigoles?
- Oh! Non! Elle était à Square Grimaurd quand je suis passé voir maman avec notre sac de linge sale. Elle est si… tant… tellement…
- Oh! Arrête! J’ai mal au cœur!
- Non, toi arrête! Tu verras, elle sera là ce soir à la réunion de l’ordre. Mais je te préviens, je l’ai vue le premier!
- Je te la laisse!
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CHAPITRE DEUX
En arrivant à Square Grimaurd pour la réunion de l’ordre ce soir-là, George semblait nerveux comme un écolier avant son premier exposé. Il avait fait un effort de toilette et son look tr`s urbain contrastait agréablement avec ses longs cheveux roux. Fred, quant à lui, était fidèle à lui-même, dégingandé et rieur! Mais lorsqu’il la vit, le souffle lui manqua!
Elle était là, radieuse, le corps athlétique moulé dans une redingote d’un violet profond, les cheveux rose éclatant, le visage d’un ange, le sourire frondeur, le nez mutin, le regard coquin. D’entrée de jeu, elle fit un clin d’œil aux deux garnements dont elle avait tant entendu parler comme de ses alter ego masculins. D’un même souffle, le visage des deux jumeaux se fendit d’un sourire niais. Elle vint leur parler, ils n’entendirent rien, tout à l’admiration de son visage parfait. Lorsque ses cheveux prirent une teinte vert pomme sous l’agacement, ils sourirent de plus belle.
- Tu as vu, George, elle a les cheveux verts? On dirait une petite pousse printanière!
- Tu as vu, Fred, son nez est devenu pointu comme celui du professeur McGonagall?
- Est-ce que vous dites toujours autant de bêtises ou si vous réservez ces inepties spécialement pour moi? ajouta Nymphadora Tonks.
- heu?
- Doh?
- Je vois…
Et elle se désintéressa d’eux. Sous le choc, les deux dadais se précipitèrent pour l’inonder de leurs meilleures blagues, mais elle feignit l’indifférence, franchement amusée.
Ce soir-là, deux rouquins rentrèrent dépités à leur appartement du chemin de Traverse.
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CHAPITRE TROIS
- Tu as vu, Fred? Elle m’a sourit.
- Tu délires, George, c’est à moi qu’elle souriait.
- Fred?
- George?
- Je crois qu’on a un problème…
- Lequel?
- Je crois qu’on est amoureux de la même femme!
- Mais quelle femme!
- Oh oui! soupira George.
- On fait quoi?
- Tu avais dit que tu ne lui toucherais pas, je l’ai vu le premier rappelle-toi!
- Mais je suis amoureux, George! Tu ne peux pas me faire ça!
- Et toi, tu pourrais me faire ça?
- Non, avoua-t-il dépité.
- Alors, qu’est-ce qu’on fait?
- On lui demande de choisir ?
- Tu es fou! Et l’autre fait quoi?
- J’en sais vraiment rien…
Et les deux garçons se laissèrent tomber sur le canapé, complètement anéantis à cette idée.
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CHAPITRE QUATRE
Ils étaient toujours dans cette position, la tête entre les mains, soupirant à fendre l’âme, quand les alarmes magiques signalèrent une intrusion dans la boutique. Oubliant leurs états d’âme, ils bondirent, empoignèrent leur baguette respective et transplanèrent dans l’arrière-boutique, à l’affût.
En rampant derrière les comptoirs, ils progressèrent chacun de leur côté pour prendre l’intrus à revers. Ce fut elle qui les surprit en glissant silencieusement sa baguette au creux des reins de Fred.
- J’aurais cru que vous pouviez faire mieux… On m’avait vanté votre brillante ingéniosité…
- C’est que tu n’as encore rien vu…
À cet instant, une explosion retentit, un feu d’artifice aveugla Tonks, car c’était elle bien sûr, et elle se retrouva pendue par les pieds au plafond de la boutique de farces et attrapes.
- Très efficace ce sort anti-intrusion, George.
- Merci Fred. Comment on la sort de là maintenant?
- Heu?
- Et si vous vous contentiez d’un sort de lévitation et d’une paire de ciseau? maugréa l’auror, déçue de ne pas avoir eu le dessus sur ces deux-là.
- Bonne idée!
Ils libérèrent rapidement la jeune femme qu’ils invitèrent ensuite sans grande subtilité à monter se remettre de ses émotions devant une bièraubeurre à leur appartement, tout en leur expliquant ce qu’elle pouvait bien faire là en plein milieu de la nuit. Elle leur apprit donc qu’elle était mandatée par leur chère mère pour leur rappeler qu’ils ne devaient surtout pas manquer l’anniversaire de leur tante Muriel s’ils ne voulaient pas être déshérités! Devant leur air d’incompréhension totale, elle leur expliqua que leur mère était catastrophée d’avoir oublié de leur rappeler cette petite réunion de famille si importante pour leur tante et qu’elle s’était gracieusement offerte pour venir leur faire le message puisqu’elle devait venir sur le Chemin de Traverse de toute manière.
- Tu avais à faire par ici? demanda George.
- Non, répondit-elle avec un clin d’œil à celui-ci, ce qui provoqua une montée de rougeur sur les joues nacrées.
- Alors qu’est-ce que tu es réellement venue faire ici? souffla Fred dans le creux de son cou en lui tendant la bièraubeurre qu’il ramenait à l’instant de la cuisine.
Elle tourna la tête dans sa direction, rencontrant le regard étonnement proche qui plongea dans le sien.
- Ceci…
Et elle s’empara de la bouche de Fred qui se pencha encore davantage vers elle pour profiter de ce baiser impromptu.
George se figea sur place. Il se sentit rougir, puis blêmir… Elle avait choisi Fred, son Fred, à sa place. Pourquoi? Il était plus beau, plus intelligent… Une vague de rage autant que de désespoir fondit sur lui, mais il ne pouvait se résoudre à s’en prendre à son jumeau bien-aimé et la femme qu’il aimait. En quelques secondes, il se vit vieux garçon, ermite ou pire, enseignant à Poudlard!
C’est alors que Tonks repoussa gentiment Fred qui souriait béatement. Elle se leva, retira lentement sa redingote, et marche vers George.
- On m’a vanté vos mérites et votre remarquable complémentarité… J’exige des preuves!
Et se penchant vers George, elle glissa sa langue entre ses lèvres, savourant chaque instant de surprise de son regard moqueur.
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CHAPITRE CINQ
Les jumeaux Weasley avaient toujours tout partagé ; les retenus, les succès, le quidditch. Cette fois-ci, l’amour les réunissait dans un ballet des sens incomparable.
Tonks les avait remarqués. Tonks n’avait pas pu choisir, car ils étaient complémentaires, comme deux parties de la même personne. Ils s’étaient toujours sentis ainsi, elle les avait compris. Elle était leur alter ego féminin; amusante, intelligente, courageuse, belle. Elle devenait blonde pour Fred, brune pour George, rose pour les deux lorsqu’ils s’emparaient chacun d’un de ses seins, la faisant crier de plaisir sous la double caresse. Leurs mains habiles se retrouvaient sur son sexe, provoquant l’extase à chaque fois. Sans avoir besoin de se parler, les frères se comprenaient, laissant à l’un le plaisir de sa bouche alors que l’autre la faisait se tordre de plaisir sous sa langue. Nymphadora Tonks connaissait ce soir la plénitude de sa vie de femme. Elle était totalement comblée par le duo roux qui jouait de son corps comme d’un violoncelle, à quatre mains.
Au matin, dans la lueur brumeuse de Londres, sommeillant entre leurs bras vigoureux, épuisée d’une courte, mais enivrante nuit, Tonks songea qu’elle était amoureuse.
FIN