Ode pour la Valentine :
chatonweasleyTitre : Vivre et Mourir
Cupidon :
babydracky Personnage : Tonks
Rating : PG
Nombre de mots : 497
Disclaimer :L'univers de Harry Potter, est à J.K. Rowling.
Mot de la Valentine : J’espère que cette petite drabbles te plaira. Pour ma part j’ai vraiment pris beaucoup de plaisir à l’écrire, Tonks étant l’un de mes personnages préférés.
« George Weasley ! Faites-moi le plaisir de ranger votre appartement, c’est une porcherie sans nom ! » Tonna une voix derrière lui.
Il ne fut pas surpris de découvrir la propriétaire de ladite voix les poings sur les hanches et les sourcils froncés avant que ses lèvres ne forment le même sourire que le sien.
« J’ai eu un petit monstre à la maison » se justifia-t-il alors que son sourire s’élargissait.
« Oui, mais un adorable petit monstre » reprit-elle, plus rayonnante que jamais.
« Aussi adorable que sa maman » reconnut George dans un sourire plein d’affection.
Comme il regrettait de ne pas avoir mieux connu la mère de son vivant, c’était une fille exceptionnelle, quelqu’un qui aurait pu être une amie précieuse, quelqu’un qui lui était devenu chère au-delà du linceul qui l’avait recouverte.
« Je ne reviendrai pas, George » lui dit-elle après une note de silence.
A l’instant même où il avait entendu sa voix, il avait su qu’elle était venue lui faire ses adieux. Ces yeux si pétillants malgré le voile de la mort semblaient humides pourtant.
Il avait été le seul à avoir sa visite, le seul à la voir, elle en avait voulu ainsi. Elle avait été celle à le soutenir lorsque l’intolérable s’était produit, lorsque sa moitié lui avait été violemment arrachée. Fred n’était jamais venu à lui car il était parti en paix, lui avait-elle expliqué, il le savait entre de bonnes mains auprès de sa famille. Elle, elle n’avait pu partir en laissant son enfant, son bébé orphelin.
Aujourd’hui elle savait cet enfant aimé et choyé et surtout elle lui avait trouvé un parrain à la hauteur de ses attentes, un parrain qui saurait toujours le faire rire et l’amuser. Un parrain qui comblerait un vide, ou serait-ce le filleul qui le comblerait peut-être ?
Ce petit bout de femme lui avait offert ce qu’elle avait de plus cher, elle lui avait donné une raison de vivre quand il n’en voyait plus aucune, c’est pourquoi aujourd’hui il lui accorderait le droit de partir en paix, une raison de mourir.
« Je vous regretterai, Nymphodora Tonks » lui dit-il dans un sourire.
Elle fit la moue et son nez se changea rapidement en un groin proéminant, elle grogna son mécontentement avant qu’elle ne lui sourît à nouveau.
« Il est passé le temps des regrets, George, il est grand temps de vivre à présent » conclut-elle alors que son image s’estompait.
C’est dans un dernier silence complice que Tonks quitta ses côtés à tout jamais, mais il savait qu’elle serait toujours auprès de lui, dans les traits de son enfant. Et il espéra, alors qu’il se promettait de pleurer pour la dernière fois, qu’ils se reverraient un jour et qu’il pourrait alors lui montrer qu’il avait tenu sa promesse, qu’il avait vécu une longue vie heureuse, pleine de petits et petites Weasley et qu’il avait offert le meilleur de lui-même à son fils, à leur Teddy.